2.1.12. Délinquance juvénile
Http://sites.estvideo.net/gendarmerie/bpdj/comprendre/délinquance/delin-def.htm,
la délinquance juvénile est l'ensemble de comportements
prohibés par la loi et les règlements qui sont le fait des jeunes
n'ayant pas atteint la majorité légale soit 18 ans.
Pour Seumbote N. (2004), la délinquance juvénile
est l'ensemble de comportement des jeunes, socialement inacceptable
caractérisés par les crimes, les vols ou par les attitudes
contraires au savoir vivre.
Pour Roger Mucchielli (op. cit), la délinquance
juvénile est le fait de commettre un délit.
Selon Poittou Daniel cité par Tene J. (op.cit), la
délinquance juvénile regroupe l'ensemble des infractions à
la loi commises par les mineurs d'une société donnée.
Depuis un certain temps, la délinquance juvénile
est devenue un problème sérieux dans la ville de province de
Kinshasa en général et en particulier dans la commune
de Matete.
Elle constitue un phénomène individuel, un
phénomène de bande et un phénomène de
société.
Dans la commune de Matete, nous assistons à des
bandes qui se donnent à des actes de vandalisme, de vagabondage. Ces
phénomènes deviennent de plus en plus croissant et mettant la
population à l'insécurité.
Les différents délits commis par les
délinquants dans la commune de Matete sont : le vol, le viol,
l'extorsion, les bagarres entre bandes dans le lieu publique et le meurtre
etc...
Pour nous en, République Démocratique du Congo,
la délinquance juvénile est l'une de conséquence de la
démission parentale au sein de la famille associer à d'autres
facteurs tels que psychologiques, culturels, économiques, politiques,
environnementaux et aux toxicomanies.
2.2. APPROCHE CONCEPTUELLE DU PHENOMENE
« DELINQUANCE JUVENILE » ET CONSIDERATIONS THEORIQUES
2.2.1. Approche conceptuelle du
phénomène
2.2.1.1. Aspects psychosociaux
S'il n'y a pas des lois et des sanctions légales
prévues, il n'y a pas de délit et donc pas de
délinquance. Mais que cherchent les psychologues et les biologistes
lorsqu'ils s'occupent à la question de la délinquance
juvénile ? Ils ont une préoccupation commune,
c'est-à-dire cherché à connaitre, à expliquer et
à comprendre les causes de la délinquance juvénile.
Dans les sciences sociales ou les sciences humaines (les
sciences de l'homme ou les sciences du comportement), il n'y a pas une analyse
linéaire (de cause à effet) comme en sciences exactes : la
physique, la biologie et la mathématique.... Mais plutôt en
les sciences humaines, il y a une analyse multiforme ou multi causale,
multifactorielle ou multisectorielle, avec variable intermédiaire qui
explique la notion du passage à l'acte criminel ou délictuel,
c'est donc une approche multi causale qui s'impose à nous.
Ainsi, la notion de la responsabilité nous renvoie
à la notion d'imputabilité. On retrouve ici la notion de
maturité liée à l'âge et à la notion des
facultés (pour voir si l'individu n'est pas atteint de ses
facultés mentales) ou si celles-ci ne sont pas
détériorées ou encore s'il s'agit d'un problème
lié à l'immaturité du point de vue de l'âge. Enfin,
la notion de la délinquance juvénile référée
au code pénal et au délit, reste liée à la notion
de l'âge et à la notion de la responsabilité d'où
elle n'est donc pas une notion psychosociologique ni médicale ; il
s'agit d'une notion essentiellement juridique (définie au regard du code
pénal) Assise Assis (1996).
2.2.1.2. Les principales caractéristiques d'un
délinquant
Selon le sociologue Français Roger Mucchielli
cité par Tene J. (op.cit), ces caractéristiques sont :
- Une puissance d'adaptation au réel, une force du moi
opposée à une faiblesse caractéristique du sur
moi ;
- Une intolérance particulière à la
frustration, associée à des besoins forts (impulsivité,
passage du besoin à la réalisation immédiate, principe du
plaisir) ;
- Une agressivité et une affirmation de soi fortement
accentuées;
- Une absence du sentiment de culpabilité et une
tendance systématique à la justification et à
légitimation de l'acte ;
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