CHAPITRE V :
INTERPRETATION DES RESULTATS
Après avoir récolté les données de
notre étude, nous les avons groupés et analysés. Dans ce
chapitre, nous avons interprétés les résultats obtenus.
5.1. Profil des enquêtés
5.1.1. Age
Au regard du tableau en rapport à l'âge des
enquêtés, nous remarquons une prédominance sur la tranche
d'âge de 40 à 45 ans.
Ainsi dans la prise en charge de l'enfant, l'âge des
parents est indispensable pour détecter à temps et orienter le
comportement de l'enfant.
En effet les parents jeunes ne peuvent pas prendre suffisamment
l'enfant en charge selon se tendance bio-psycho-social par manque
d'expérience.
5.1.2. Etat-civil
Le développement de l'enfant est dépendant de
l'ambiance familiale, ainsi un enfant dans un foyer aimé dont le
père et la mère sont vivant a moins de chance d'être un
délinquant. Constant fait à notre tableau relatif à
l'Etat-civil où 72 enquêtés soient 72% sont des
mariés.
5.1.3. Au niveau d'étude
Selon Senene Endriamirango (1977), malheur à celui qui
ne fera pas plus que sont père, devant cette pensée de l'auteur,
l'enfant ne peux imiter son père qu'en raison de bagage intellectuel de
ce dernier. Ce qui fait que plus les parents sont instruits, plus il y a de
chance de favoriser l'éducation de leurs enfants.
En regardant ce tableau relatif au niveau d'étude, la
majorité des nos enquêtés 36 enquêtés soient
36% sont sans instructions, un aspect très important à
considérer dans la genèse de la délinquance
juvénile.
5.1.4. Profession de parent
Pour l'OIT (2004), pensent que dans un pays où il y a
beaucoup des chômeurs, le taux de délinquance est
élevé.
Pour l'auteur, plus l'enfant a l'essentielle de son
développement et que règne une ambiance de paix en raison de bien
matériel que dispose le parent, la chance de la délinquance est
réduite.
En regardant notre tableau relatif à la profession des
parents, 40 enquêtes soient 40% sont des chômeurs un aspect
indicateur de la chance de la délinquance juvénile.
5.2. Enquête proprement dite
5.2.1. Caractères
généraux
5.2.1.1. Nombre des enfants à la maison
Le nombre des enfants à la maison influence le
comportement de ce dernier d'une manière positive s'ils ne sont pas
nombreux et négative s'ils sont nombreux (UNICEF 2002).
Pour Lowerence (2006), l'interaction dans le milieu où
les enfants sont nombreux est toujours négative, car chaque enfant ne
trouve pas l'intérêt vital de son développement, cette
façon de voir de l'auteur peut se justifier car 30
enquêtés soient 30% sont de foyer qui ont entre 5-10 enfants.
5.2.1.2. Type de famille
Selon Katako et Yambayamba (2009), l'aspect polygamique est
défavorable au développement harmonieux de l'enfant.
En effet dans une enquête menée sur victoire par
L'ASF (2006), le confirme. Pour l'auteur 60% des enfants interrogés ont
quitté la maison avec les raisons suivantes : la deuxième
femme de notre père nous a traité sorcier, de voleur et nous ne
pouvions pas rester avec elle, voilà nous sommes dans la rue.
Dans notre travail 54, enquêtes soient 54% sont polygames
une caractéristique indicateur de la délinquance juvénile
dans le milieu Kinois précisément à Matete.
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