VI. Législation et
administration de la justice pour mineurs
52. Les gouvernements devraient adopter et appliquer des lois
et procédures visant à promouvoir et à protéger les
droits et le bien-être de tous les jeunes.
53. Ils devraient en particulier adopter et appliquer une
législation interdisant de maltraiter et d'exploiter les enfants et les
jeunes ainsi que de les utiliser pour des activités criminelles.
54. Aucun enfant ou jeune ne doit subir de correction ou de
punition dures, ou dégradantes, que ce soit à la maison, à
l'école ou ailleurs.
55. Il faut promouvoir l'adoption et l'application de textes
visant à restreindre et contrôler l'accès des enfants et
des jeunes aux armes de toutes sortes.
56. Pour prévenir toute stigmatisation, victimisation
et criminalisation ultérieures des jeunes, il faudrait adopter des
textes disposant que les actes non considérés comme
délictuels ou pénalisés s'ils sont commis par un adulte ne
devraient pas être sanctionnés s'ils sont commis par un jeune.
57. On devrait envisager la création d'un poste de
médiateur pour les jeunes ou d'un organe indépendant
chargé de fonctions similaires, qui veillerait à ce que le
statut, les droits et les intérêts des jeunes soient
préservés et à ce que les intéressés soient
correctement dirigés vers les services appropriés. Le
médiateur ou l'autre organe désigné superviserait aussi
l'application des Principes directeurs de Riyad, des Règles de Beijing
et des Règles pour la protection des mineurs privés de
liberté. Le médiateur publierait à intervalles
réguliers un rapport sur les progrès accomplis et sur les
difficultés rencontrées dans le processus d'application des
instruments. Il faudrait aussi créer des services chargés de
défendre la cause de l'enfance.
58. Il faudrait donner au personnel (hommes et femmes) des
organes chargés de faire respecter la loi et autres organes
compétents la formation nécessaire pour qu'ils sachent
répondre aux besoins particuliers des jeunes et connaissent et
utilisent autant que faire se peut les possibilités et les programmes de
prise en charge qui permettent de soustraire les jeunes au système
judiciaire.
59. Il faudrait adopter et appliquer strictement une
législation visant à protéger les enfants et les jeunes
contre l'abus et le trafic des drogues.
VII. Recherche, élaboration
de politiques et coordination
60. Il faudrait s'employer à promouvoir, notamment par
la création de mécanismes appropriés, l'interaction et la
coordination pluridisciplinaires et intra sectorielles requises entre les
organismes et services économiques, sociaux, éducatifs et
sanitaires, le système judiciaire, les organismes pour la jeunesse, les
organismes communautaires et les organismes de développement et autres
institutions intéressées.
61. Il faudrait intensifier l'échange, aux niveaux
national, régional et international, des renseignements, de
l'expérience et de l'expertise acquis à la faveur de projets, de
programmes, d'actions et d'initiatives en matière de criminalité
juvénile, de prévention de la délinquance et de justice
pour mineurs.
62. Il faudrait développer et renforcer encore la
coopération régionale et internationale en matière de
criminalité juvénile, de prévention de la
délinquance et de justice pour mineurs, en y associant des praticiens,
des experts et des décideurs.
63. Il faudrait que la coopération technique et
scientifique en matière de prévention de la délinquance,
qu'il s'agisse de ses aspects pratiques ou de ses grandes orientations, en
particulier pour ce qui est de la conduite d'actions de formation et de projets
pilotes ou de démonstration, ou qu'elle porte sur des thèmes
précis, concernant la prévention de la criminalité
juvénile et de la délinquance des jeunes, bénéficie
d'un ferme appui de la part de tous les gouvernements, du système des
Nations Unies et des autres organisations intéressées.
64. Il faudrait encourager la réalisation de travaux de
recherche scientifique concertée sur des modalités efficaces de
prévention de la criminalité et de la délinquance
juvéniles et en diffuser largement et en évaluer les
résultats.
65. Les organes, instituts, institutions et bureaux
compétents des Nations Unies devraient maintenir entre eux une
collaboration et une coordination étroites sur diverses questions
concernant les enfants, la justice pour mineurs et la prévention de la
délinquance.
66. Le Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies
devrait, sur la base des présents Principes directeurs et en
collaboration avec les institutions intéressées, jouer un
rôle actif dans la recherche, la coopération scientifique et
formulation de grandes options comme dans l'examen et la surveillance continue
de leur application et, ce faisant, constituer une source de renseignements
fiables sur des modalités efficaces de prévention de la
délinquance
(http://www.ohchr.org/french/law/principes-riyad.htm).Combien d'enfants
avez-vous à la maison
Etes-vous dans la monogamie ou la polygamie
Caractères généraux
Quand voulez-vous que vos enfants soient à la maison
Vos enfants ont-il l'argent de poche
Quelles sont les grandes désires de vos enfants
Aspects sociaux
Quel genre des comportements aimeriez-vous que les enfants
adoptent vi -à-vis de voisin
Quels comportements négatifs rencontrez-vous chez vos
enfants
Que faites-vous quand un enfant est triste
Quelle attitude adoptez-vous devant les requêtes des
enfants
Aspects psychologiques
D
Déterminants du comportement psychosocial qui
poussent les adolescents à la délinquance
juvénile
2.2.2.3. Schéma conceptuel
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