III.3. Conclusion partielle
Dans ce dernier chapitre, il était question de relever
d'une part les mérites de Buber dans la présentation de sa
philosophie de la relation entre autre du Je et Tu qui sont
considérés comme des sujets, et d'autre part les limites que
présente Buber à ce même sujet.
Buber nous a montré comment la relation est une
dimension indispensable dans la vie de l'homme. Elle lui permet d'entrer en
contact avec ses semblables, elle suppose un échange entre les
personnes. Selon Martin Buber, la relation authentique ne peut pas être
une relation personnelle. C'est-à-dire une relation où l'homme
vit seul mais une relation où l'homme s'engage à rencontrer les
autres.Au-delà des mérites de Buber, nous voyons qu'il ignore que
la relation, loin d'être un lieu d'union et de réalisation, elle
se fait découvrir aussi comme lieu de conflit, de doute, de dispute et
de lutte.
Somme toute, nous avons salué en notre auteur un homme
toujours actuel dans son élaboration de la philosophie de la relation.
Et tout compte fait, passons à présent à
la synthèse de notre investigation philosophique.
|