La restauration rapide face la restauration traditionnelle de la commune Kamalondopar Zéphyrin KATONGOLA Université de Lubumbashi - licence en science de l'information et des communications 2019 |
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUELINTRODUCTIONNotre premier chapitre est centré sur deux points principaux qui sont : le cadre théorique et le cadre conceptuel. Premièrement nous pouvons définir la théorie comme étant un ensemble cohérent d'explications , des notions ou d'idées sur un sujet précis, peuvent inclure des lois et des hypothèses, induite par l'accumulation des faits provenant de l'observation, l'expérimentation ou, dans le cas de mathématique, déduite d'une base axiomatique donnée : théorie de matrice, torseur, de probabilité11(*). Une théorie scientifique doit répondre à plusieurs critères comme la correspondance entre les principes théoriques et les phénomènes observés. Une théorie doit également permettre de réaliser des prédictions sur ce qui va être observé. Enfin la théorie doit résister à l'expérience et être compatible avec les nouveaux faits qui peuvent s'ajouter au cours du temps, ou rester valide dans de nouveaux domaines non encore exploité lors de sa première élaboration. Si ce n'est pas le cas la théorie doit être corrigé ou invalider en dehors de son premier domaine. Le but d'une théorie est celui d'expliquer un ensemble des phénomènes inconnus. Les théories normatives12(*) sont destinées à servir de guide à la pratique ; elles ont potentiellement une fonction d'encadrement et de régulation de l'action. Nous les subdiviserons en deux grandes catégories. Un premier corps de théories, qui relève essentiellement de la psychologie différentielle, voit l'évaluation comme une science positive, un corps de savoirs systématisés appliqué à une réalité objective, indépendante de l'évaluateur. Il est marqué par la recherche de données valides et pertinentes. Mais, dans les organisations, cette ambition est mise à mal par l'idéal de performance auquel l'évaluation, en tant que pratique sociale, doit répondre, l'assimilant inévitablement aux approches normatives et aux jugements de valeur qu'elle recouvre. Un second type de théories se réclame essentiellement de la valeur d'utilité et pose l'évaluation comme une nécessité gestionnaire. Il manifeste une adhésion explicite aux intérêts de l'organisation et donne davantage de crédit aux pratiques managériales et aux attentes des acteurs. C'est le plus souvent dans les organisations, et en réponse aux besoins exprimés par leurs dirigeants, que les chercheurs de ce courant vont mener leurs observations et construire leurs modèles conceptuels. Avec la théorie constructiviste, les connaissances de chaque personne ne sont pas simplement une simple copie de la réalité mais au contraire une (ré) construction de la réalité. La (ré) construction est basée sur des éléments désintégrés. La théorie constructiviste est celle de l'apprentissage qui est fondée sur l'idée que la connaissance est construite par l'apprenant sur la base d'une activité mentale.13(*) Le constructivisme a pour hypothèse : la réflexion sur nos expériences. Nous construisons notre propre vision du monde dans lequel nous vivons, que nous utilisons pour transmettre le sens à nos expériences. I.1. CADRE THEORIQUETout problème de recherche doit d'abord s'intégrer dans une perspective théorique générale. Et la perspective générale est garante de l'intégration de la recherche dans la communauté scientifique. A partir de cette perspective théorique générale, le chercheur doit ensuite concevoir un cadre théorique spécifique à l'objet d'étude. Le cadre théorique est quelque peu différent d'une théorie car il se construit uniquement en fonction d'un problème ou d'une question précise de recherche. Alors qu'une théorie est destinée à généraliser l'explication de certaines créations à plusieurs faits et événements. Le cadre théorique est construit dans le but avoué d'expliquer un seul problème précis. Le cadre théorique sert aussi à intégrer ou à rendre crédible une recherche particulière, dans l'ensemble de la communauté scientifique. Cet argument épistémologique signifie que le cadre théorique peut être constitué d'une ou plusieurs théories en vue d'insérer une étude dans la communauté scientifique. Outre, la nécessité d'intégrer la recherche à la communauté scientifique, le cadre théorique sert principalement à présenter un cadre d'analyse et à généraliser des relations d'hypothèses déjà prouvées dans d'autres contextes pour tenter de les appliquer au problème14(*). Dans cette partie consacrée au cadre théorique présente trois théories qui seront no guides tout le long de ce point. Il s'agit de la présentation de soi, de la théorie systémique de la communication et de la sémiologie contextuelle. I.1.1. La théorie de la présentation de soi Selon EVRING GOFFMAN, cette théorie est essai de décrire, classer et ordonner les manières dont les individus nouent les rapports interpersonnels dans les limites physiques d'un immeuble ou d'un établissement15(*). La présentation de soi a pour objet la vie sociale qui s'organise dans les limites physiques d'un immeuble ou d'un établissement. Comment une personne se présente-t-elle ? Comment présente-t-elle son activité aux autres ? Comment gère-t-elle les impressions qu'elle laisse ? Que peut-elle et ne peut-elle pas faire lors d'une interaction ? La théorie de la représentation de soi envisage la vie sociale comme étant une region ou elle se déroule. * 11 https://fr.m.wikipedia.org:théorie * 12 https://www.cairn.info/l-evaluation-de-la-performance-individuelle--9782707188922-page-29.htm * 13 Http// :www.funderstanding.com/constructivisme. cfm, le 11/01/2020 * 14 LARAMEE A. et VALLE. B., La recherche en communication : élément de méthodologie, Presse de l'université de Québec, 1991, p.170 * 15 Cfr. EVRING GOFFMAN, La Mise en scène de la vie quotidienne, éd. De minuit, coll. 1956 P.212 |
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