III.5.2.2. Structure interne de logement
III.5.2.2.1. Nombre des pièces par logement
Les critères physiques pour analyser la structure
interne de logement se définie entre autres par le nombre des
pièces. Dans ce contexte nous avons les résultats que voici :
Figure III.17 : La structure interne de
logement
Source : Données du tableau
III.15(en annexe)
La structure interne de logement urbanistiquement parlant
s'organise en pièces dont le nombre est variable selon la volonté
des propriétaires ou promoteurs. Dans le quartier Mitendi, le nombre des
pièces par logement varie entre 1 et plus de 5 pièces. Le
logement de 2 à 3 pièces prédomine, soit 49 % suivi par
ceux de 4 à 5 pièces. Cette situation s'explique par le niveau
socio-économique de la majorité de la population d'une part
caractérisée par le bas revenu et la pauvreté. Par
ailleurs le système des constructions qui contraint les
propriétaires à construire progressivement constitue un autre
facteur explicatif de cette situation. Cela justifie la présence de
logement avec une pièce communément appelé studio soit 16%
et ceux de plus de 5 pièces qui caractérisent surtout l'habitat
de haut standing type villa soit le 6 %. En ce qui concerne le nombre de
constructions par parcelle, voici les résultats :
Figure III.18 : Le nombre de construction
par parcelle
Source : Données du tableau III.16
(en annexe)
La considération des modalités des
résultats recueillis sur terrain lors de notre enquête, montre que
les parcelles de 2 à 4 constructions sont les plus nombreuses et
représente 68 %. Il s'agit généralement des parcelles
occupées depuis de longues dates et ayant subi de modifications dans
leurs occupations par des constructions additives. Quant aux parcelles de 5
à 10 considérations, elles sont très minoritaires avec 4
%seulement. Enfin, les parcelles ayant une seule construction
représentée 28 %, il s'agit des parcelles récemment
occupé le plus souvent avec des constructions d'attentes.
III.6. Appréhension
cartographique de la dynamique
3.6.1. Documents d'analyse et
d'interprétation
L'occupation graduelle du sol est illustrée par les
cartes suivantes évaluées en deux ères : 2010 et
2019.
Carte III.1 : Occupation du sol du
quartier Mitendi dans Mont ngafula en 2010
Carte III.2 : Occupation du sol du
quartier Mitendi dans Mont ngafula en 2019
III.6.2. Interprétation
des documents
Après l'analyse des différentes images, ces
résultats obtenus nous ont permis de dresser ce tableau qui explique les
taux en superficie (hectare) et en pourcentage des unités d'occupation
du sol disparue dans le temps et dans l'espace.
Tableau III. : Répartition de l'occupation
du sol et leur superficie
Noms
|
Superficie (Ha) 2010
|
Total %
|
Superficie (Ha) 2019
|
Total %
|
Végétations
|
344861593,6
|
76
|
289726697,6
|
63
|
Végétation type champ
|
4049024,269
|
1
|
7484102,506
|
2
|
Sol nu
|
33216630,67
|
7
|
64034762,37
|
14
|
Eau
|
267137,9247
|
0,06
|
267137,9247
|
0,06
|
Habitation
|
73236544,31
|
16
|
94118230,4
|
20
|
Total
|
455630930,8
|
100
|
455630930,8
|
100
|
D'après ce tableau, on note une diminution des
superficies de végétation en générale, une
augmentation milieu urbain et des sols nus et la stabilité d'eau au
cours de 8 ans. Par rapport à l'importance de chaque unité
d'occupation du sol, nous pouvons conclure que, dans l'ensemble, il y a eu une
forte dégradation dans ce quartier. Ceci peut s'expliquer par plusieurs
facteurs. L'occupation du sol influence également l'érosion
hydrique. La présence de végétation réduit
l'intensité de la pluie atteignant le sol.
|