III.3.3. Statut d'occupation et
mode d'occupation parcellaires
Les résultats de notre recherche sur terrain, nous ont
permis de dégager les résultats que voici :
Figure III.10 : Statut d'occupation
parcellaire des enquêtés
Source : Données du tableau III.9(en
annexe)
A l'issue de notre enquête sur terrain, il se
dégage des résultats enregistrés que les
propriétaires sont les plus représentés, soit 56 % par
rapport aux autres statuts d'occupation qui présentent des proportions
faibles avec 30 % de locataires, 10 % de gardiens et 4 % d'héritiers. Ce
constat rejoint les motifs exprimés par les enquêtés de
venir s'installer au quartier Mitendi, selon lesquels le désir de
posséder sa propre parcelle constitue une motivation essentielle.
En ce qui concerne spécifiquement les
propriétaires, le mode d'appropriation parcellaire, nous a
intéressé dans notre recherche, comme le prouve les
résultats ci-après :
Figure III.11 : Mode d'appropriation des
parcelles
Source : Données du tableau
III.10(en annexe)
III.4. Aspect de la dynamique de
l'habitat
3.4.1. Typologie et Morphologie
Pour établir la typologie et la morphologie de
l'habitat, les urbanistes considèrent des critères physiques de
constructions d'une part et urbano administratif d'autre part. Du point de vu
des critères physiques, ils prennent en compte les types de
matériau utilisé, la structure interne de logements et les
commodités qui les accompagnent. Tandis que la classification urbano
administrative met en évidence le système ou la politique de
constructions de l'habitat dans ce contexte social et économique.
3.4.1.1. Typologie de l'habitat
Nos investigations sur terrain se sont également
intéressées à la typologie et à la morphologie des
constructions. Car elle constitue l'un des éléments de base pour
comprendre le processus de la dynamique de l'habitat. Dans ce cadre, voici les
résultats que nous avons obtenus.
Figure III.13 : Type et morphologie de
constructions
Source : Données du Tableau
III.11(en annexe)
Les résultats qui se dégagent de la lecture de
la figure III.13 font état de 4 types d'habitat à travers les
constructions dans le quartier Mitendi, mais représenté en
proportion variable :
-les constructions en matériaux durables de type
intermédiaire domine soit 46 %, il s'agit d'une typologie
présentant la durabilité des constructions, certes, mais sans
confort et socialement appropriées par des populations au niveau
intermédiaire.
- les constructions en matériau semi durable illustre
une typologie caractérisée par un habitat dont les constructions
(mur) sont élaborées à base de ciment à faible
proportion et surtout du sable en grande quantité. Il est évident
que ce type de constructions est moins résistant vu la fragilité
des matériaux utilisés ; ils représentent 27,3 %. La
typologie de l'habitat dans le quartier Mitendi est hétéroclite,
oùles constructions de haut standing côtoient celles de type
marginalisé (baraques, huttes).
Photos III. 1 et III. 2 : Physionomie du
quartier Mitendi
Source : Enquête de
terrain,Septembre 2020.
- En ce qui concerne les constructions du type villa (14 %),
cet habitat se caractérise par la durabilité,
l'esthétique, les équipements avec une commodité
exceptionnelle. Il s'agit donc d'un type d'habitat qui fait l'apanage des
personnes aux revenus élevés.
PhotosIII. 3 & III.4 : Maisons (parcelle du type villa) à Mitendi
Source : Enquête de terrain, 2020.
Les constructions marginales concernent les baraques, les
huttes que l'on observe dans le quartier Mitendi, soit 12,6% et qui traduisent
le niveau socio-économique de la population à bas revenus. Cette
forme d'habitat est élaborée à partir des matériaux
de récupération et est dépourvue de toutes conditions de
commodité.
Photos, III. 5 et III.6: Baraques en
tôles de récupération à Mitendi (Mont Ngafula)
Source :Enquêtes, 2020
Cependant, il faut signaler que dans le contexte de la
dynamique de l'habitat, d'une façon générale, les
constructions décrites ci-hauts subissent des modifications dans leurs
typologies.
Le deuxième critère pour établir la
typologie de l'habitat comme signalé précédemment se base
sur les constructions des politiques de son acquisition.Ainsi, l'on distingue
généralement : l'habitat planifié, administré et
à faible revenu. Dans le quartier Mitendi, c'est l'habitat à
faible revenu qui domine.
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