ABSTRACT
Our study is titled «the teachings of second
generation for the formation of citizens apte to provide a living together :
case study of some of general secondary education schools in
Yaoundé. » is a correlative and descriptive research. In fact
we want from our investigation to understand how the teachings of second
generation takes place on the formation of citizens apte to provide a living
together. We are part of the following research question :
it exist a significant link between the quality of content teachings of
second generation and the level of formation of citizens apte to provide a
living together ? We attempted to answer this research question in the
affirmative, and then the exist a significant link between the quality of
content teachings of second generation and the level of formation of citizens
apte to provide a leaving together. This response serves as
our general hypothesis. This latter has been operationalized and has generated
four research hypotheses.
To test the research hypotheses, on collecting data, we have
passed a questionnaire to 103 students in 2 secondary schools in the same city
(Lycée de Ngoa-Ekellé (71), Application of Bilingual High School
(32). Thus the Pearson correlation test were used as analytical techniques.
After analysis, our four hypotheses were confirmed.
By inference, these results suggest that the exist a
significant link between the quality of content teachings of second generation
and the level of formation of citizens apte to provide a leaving together. We
have some suggestions to politics and actors of education système. These
suggestions offer as well helping tools to the decision for leaders of
communication in education, the promotion of bilingualism, and livig together.
The encouragement of the take over of problematic of living together by
television and radio debates. The increase of the cooperation among the actor.
The development of economic and intercultural fairs and forum (platforms of
identification of economic opportunities and cultural closeness).
Keywords : Teachings of second
generation, Formation of citizens, Multiculralism, Living together.
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La thématique de la marche vers l'unité
nationale a innervé le discours officiel dès les premiers moments
de l'indépendance du Cameroun. En effet, dans le discours de
déclaration de l'indépendance du Cameroun du 1er
janvier 1960, le premier président de la république prenait, au
nom de tous les Camerounais, l'engagement de « bâtir une nation dont
nos enfants seront fiers, et qui, dans le monde, marquera son sceau sous le
triple signe de notre devise nationale : paix-travail-patrie. » La
construction nationale et son pendant, l'unité nationale, s'inscrivent
naturellement dans l'action politique. Ce pays-mosaïque de 236 ethnies et
d'autant de langues linguistiques donnent plus l'impression d'une
véritable tour de Babel que d'un espace linguistique harmonieux. Le
Cameroun s'est également doté de deux langues officielles : le
Français et l'Anglais. Le système éducatif à son
tour devrait favoriser la promotion de ces deux langues officielles et par
ricochet le vivre ensemble à travers un enseignement de qualité.
Ainsi, dans l'optique de professionnaliser les enseignements question de rendre
l'apprenant apte à un métier au terme de sa formation, c'est
ainsi qu'on a vu l'avènement des APC (Approche Par les
Compétences) dans le système éducatif ; question de
solutionner quelques problèmes en société. La
déchéance, voire la disparition des entités et
solidarités infranationales aurait un impact négatif sur la
construction d'un être camerounais, enraciné dans son territoire
et ses valeurs, riche de sa diversité et résolument engagé
dans la construction d'un Etat moderne débarrassé des
démons de la division et des tendances centrifuges ou, à tout le
moins, capable de transformer ces caractéristiques en
potentialités et les potentialités en réalisations.
Au Cameroun, depuis les indépendances en 1960, le souci
de l'Etat de procurer au minimum l'éducation de base à tout
citoyen est au centre de tous projets éducatifs. L'éducation
a-t-on pu dire, résiste à la définition malgré son
appartenance au vocabulaire le plus courant. Selon qu'on l'envisage en
philosophie, en sociologie, en psychologie, en économie ou en
théologie, on arrivera à des définitions d'un type fort
différent. A-t-elle pour but de développer en l'individu toute la
perfection dont il est susceptible, comme le voulait Kant, ou au contraire de
réaliser l'homme tel que la société veut qu'il soit, selon
la formule de Durkheim ? De transmettre un héritage du passé ou
de préparer l'avenir ? De discipliner ou de libérer ? De
façonner ou de laisser s'épanouir ? De modeler les contenants du
genre « tête bien faite » ou d'apporter des contenus ? Il y a
là un stock quasi inépuisable de questions nullement oiseuses et
toujours actuelles et les réponses que l'on y a effectivement
apportées à travers les institutions ont été dans
une large mesure déterminée historiquement et culturellement.
Elles se situent sur deux axes que l'on peut imaginer perpendiculaires et qui
prennent selon le cas un relief différent : celui de l'accomplissement
des personnes par l'actualisation de leurs tendances et de leurs
virtualités, et celui de l'adaptation aux besoins et aux normes de ces
groupes qui, à chaque naissance, reçoivent d'une manière
qui n'est pas forcément automatique les nouveaux venus en leur sein.
Par ailleurs, la stabilité de la démocratie ne
dépend-elle pas de l'adaptabilité du régime et de
l'aptitude des sociétés démocratiques à
répondre à certaines aspirations, linguistique par exemple,
visant à distinguer, sans pour autant tomber dans l'écueil de la
division ? C'est là un des défis qui s'oppose aux
sociétés pluralistes en générales, et plurilingues
en particulier. Ces sociétés contemporaines doivent en effet
répondre aux sollicitations multiples qui s'y expriment
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à travers l'évocation de deux peurs liées
à la problématique identitaire : le risque de disparition
culturelle suscitant des besoins de protection particulière d'une part,
et d'autre part le risque corollaire de conflits intercommunautaires la
fixation de balises institutionnelles et de « règles du jeux »
communes quant aux politiques de reconnaissance.
En réalité, le futur se décide
aujourd'hui ; d'où la nécessité d'une réflexion
prospective, et plus les changements exigeront du temps, moins il faut tarder
à les amorcer. C'est une constatation qui autorise (voire oblige)
à établir des projets, afin que notre avenir ne soit pas, par
défaut, compromis de manière irréversible. La prospective
peut aider. Mais à certaines conditions : que soit affiché
clairement le système de valeur, pour que chacun sache en vertu de
quelles prémisses, de quelle idéologie le prospecteur «
choisit » l'avenir. Qu'il soit tenu compte des prévisions
lorsqu'elles paraissent suffisamment fondées, leurs sources et leurs
limites ayant été aussi clairement indiquées que possible
(Bertrand Schwartz, 1973). Chaque société aujourd'hui, a
l'obligation de définir un système de valeur en vue d'un projet
éducatif. C'est-à-dire de dessiner le type d'homme que l'on veut
former, et la société dont cet homme est à la fois le
produit et l'acteur. Quelles sont aujourd'hui les tendances lourdes dans ce
domaine de par le monde ? En d'autres termes, quel type de
société pour quel type d'homme ? Faut-il construire dans un monde
de plus en plus mondialisé ? C'est ce que nous nous efforcerons de faire
nous-mêmes en commençant cette étude. Si nous
considérons que le Cameroun, tel qu'il sera en 2035, est, pour une part,
déjà déterminé, et, sous certains aspects,
compromis, nous estimons, par contre, que, pour une part, il reste à
construire, et que cette part dépend de nous aujourd'hui. Existe-t-il
des disparités entre les zones urbaines et les zones rurales au niveau
des taux de scolarisation, de rétention et d'achèvement des
cycles primaires et secondaires ? Quelle en est l'ampleur ? Quelles sont les
politiques publiques visant à réduire les
inégalités d'accès à l'éducation ? Que
prévoit le pays pour les jeunes qui ont quitté précocement
le système scolaire ? Existe-t-il des systèmes parallèles
d'apprentissage pour les jeunes déscolarisés ? L'ère des
APC et des TIC peut-elle emmener l'éduquer à intégrer les
notions de citoyenneté, de bilinguisme, de multiculturalisme et de vivre
ensemble, à partir des leçons dispensées par les
enseignants ? Cette réflexion débouche sur une
problématique
Notre travail s'est articulé autour de cinq chapitres.
Le chapitre premier traite de la problématique générale de
l'étude : il présente le contexte de l'étude, la
problématique, les objectifs. Le chapitre deuxième quant à
lui est intitulé : insertion théorique de l'étude qui
sous-tend la compréhension de notre base d'analyse de l'objet
d'étude. Il présente les travaux qui ont été
déjà faits dans le domaine des styles d'apprentissage (APC, TICE)
et, multiculturalisme. Le troisième chapitre intitulé :
méthodologie de l'étude, présente le processus de choix de
l'échantillon, de collecte de données et de traitement de
données. Le chapitre quatre est intitulé : présentation et
analyse des résultats. Il rend compte des résultats du terrain
par une analyse descriptive et une analyse différentielle. En fin le
chapitre cinq : interprétation des résultats et implication
professionnelle. Il positionne les résultats de la présente
recherche par rapport aux recherches antérieures et par rapport à
la théorie de référence de cette étude.
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE
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PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
ET CONCEPTUEL
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Le présent chapitre relatif à la
problématique, s'articule autour des principaux points suivants : le
premier concerne le contexte et la justification, le second la formulation du
problème ; le troisième point porte sur la question de recherche
; le quatrième point relatif aux différents objectifs ; le
cinquième porte sur les intérêts de l'étude ;
ensuite le sixième sur la délimitation de l'étude.
1.1 Contexte et justification
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