SECTION II : LA
SIMILARITÉ ENTRE LES STRATÉGIES SÉCURITAIRES ENTRE LA
DEUXI?ME ET TROISI?ME RÉPUBLIQUE
La paix et la sécurité sont en même temps
les principaux objectifs, voir même les principales missions d'un
État, on ne peut donc les dissocier. Cette section poursuit le
même but, tout en constituant les points de convergence et de divergence
entre les stratégies sécuritaire de la deuxième et
troisième république.
Paragraphe 1 : Les points de
convergence
Après avoir mené plusieurs analyses sur les
politiques sécuritaires de la RDC sous la deuxième et la
troisième république, il s'est avéré très
important de spécifier leurs similarités dans ce paragraphe. En
effet, comprendre les stratégies de pacification et les politiques de
sécurisation de la RDC revenait à étudier les faits
historiques tout en interrogeant les théories stratégiques des
relations internationales.
Depuis le début des années 1974, les troubles
internes, agressions étrangères et des groupes dissidents
remettent en cause les questions de sécurité, de paix tout comme
des questions de guerre. C'est ce qui conduira au régime de la
deuxième république a rendre très prioritaires les
questions liées à la sécurité telle que,
l'armée. Tel observé sous la troisième république,
la réforme du secteur de sécurité s'est beaucoup
occupée des institutions de maintien de la paix et de
sécurité nationale parmi lesquelles nous citons la capacitation
et la formation de l'armée. Donc le fait de garantir la
sécurité par l'instrument militaire est un point important qu'il
faut souligner surtout quand on parle de convergence.
Paragraphe 2 : Les points de
divergence
Etant donné que d'unemanière juridique la
république est constatée par la promulgation d'une nouvelle
constitution. La deuxième qui va de 1974 à ces jours est un
régime autoritaire qui cependant, se constitue un grand système
de sécurisation, de stabilité sur le territoire national avec la
maitrise des frontières. C'st à dire, la confiance par le leader
d'assurer un contrôle effectif sur le territoire et parfois même en
dehors de son territoire.
La troisièmerépublique, quant à elle,tout
en commençant après une période des troubles exacerbant
dans une grande transition,ces crises lui ont conduit à la
démocratie. C'est-à-dire, comparablement à la
deuxième république, un régime démocratique s'est
vu concevoir ses propre politiques de sécuritécontrairement de
celui autoritaire lui précédent, on ne peut donc comparer les
deux si on reste dans le contexte des régimes politiques, même si
c'est bien ce qui expliquerait les divergences des stratégies
sécuritaires car étant liées au profil des leaders et/ou
dirigeant politique.La transition est donc celle d'une longue période de
la marche vers la troisième république. C'est-à-dire, dans
cette grande période, la question de sécurité est
abordée sous une perspective de la dynamique des guerres.
En ce qui concerne l'armée, la deuxième
république présentaient tout au début un bon model car,
n'était pas divisée. C'est par après qu'il faut souligner
que Mobutu avait échoué dans la représentation
géoethnique dans les nominations des officiers et généraux
des FAZ (forces armées zaïroise) alors que la troisième
république connait des profondes cessions au sein de l'armée et
c'est parmi même les critiques de cette dernière aujourd'hui.
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