I.2.2. EPIDEMIOLOGIE ET
SYMPTOMES
1. EPIDEMIOLOGIE
a. Cycle de la maladie
La première source de contamination d'un bananier sain
provient d'un autre bananier atteint par la maladie. Les spores de
Mycosphaerellasp. Permettent par l'intermédiaire du vent et de
la pluie la dissémination de la maladie à courte distance - d'un
plant à l'autre - et à longue distance - d'une parcelle à
l'autre. Pour germer à la surface foliaire, les conidies et ascospores
ont besoin d'eau. Le champignon se développe ensuite à
l'intérieur et à la surface des feuilles provoquant des
nécroses. L'optimum de température pour le développement
de Mycosphaerellafijiensis est de 27 °C
(https://bsvguyane.wordpress.com).
Figure 2 : Cycle de la cercosporiose
Source :
https://bsvguyane.wordpress.com/les-cercosporioses-du-bananier/
b. Développement
M. fijiensisest un champignon
hétérothallique produisant des propagules infectieuses de deux
types : des ascospores ou des conidies par voie de reproduction sexuée
ou asexuée respectivement. Ces propagules sont responsables de la survie
et de la dispersion de la maladie. Pour produire la forme sexuée, le
champignon développe des spermogonies, plus abondants à la face
axillaire des feuilles. Les spermaties sont hyalines, produites dans des
spermogonies, fertilisent des hyphes récepteurs femelles (trichogynes)
qui ensuite évoluent en pseudothèces. Les asques sont oblongs et
contiennent huit ascospores. Le cycle asexué est réalisé
par l'anamorpheParacercosporafijiensiset produit des conidies.
La MRN se disperse principalement par les ascospores et les
conidies. Ces propagules sont formées dans des conditions
d'humidité saturante, principalement lorsque des films d'eau
apparaissent sur les feuilles.(https://bsvguyane.wordpress.com).
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