3.1.2 AGRICULTURE INTRAURBAINE ET FORMES URBAINES
Paris et Copenhague présentent les plus forts taux de
surfaces en espaces verts (11%), devançant nettement deux autres villes
à des positions plus moyennes, soit Stockholm (4.9%) et Bucarest (4.4%).
Tant Zürich, Madrid que Berlin proposent environ 3% d'espace dans ce mode
comprenant majoritairement bois, parcs et squares. Londres obtient un chiffre
de 2.1%, Rome et Athènes sont reléguées aux
dernières places avec 1.5% d'espaces verts. Les deux cités
radioconcentriques se retrouvent au 2ème et
4ème rang de ce classement, ce qui laisse supposer que cette
forme de ville est propice à la constitution d'espaces verts urbains. En
s'appuyant sur les phases d'urbanisation des villes européennes nous
devons remarquer que la polycentricité est en oeuvre relativement
passée et planifiée, or justement les parcs, squares et bois
intraurbains, à l'exception des espaces interstitiels englobés,
s'expliquent par des raisons de planifications historiques.
3.1.3 ESPACES EN AGRICULTURE INTRAURBAINE ET FORMES
URBAINES
Rome est la métropole qui inclut le plus d'espaces
agricoles dans ses contours urbains, avec 6.7% elle devance Paris (4.4%),
Madrid (3.8%) et Zürich (3.2%). Les capitales italiennes et espagnoles,
toutes deux de forme polynucléaires décrivent une forme qui
semble être propice à l'existence de surfaces agricoles au sein de
la métropole. Copenhague et Londres obtiennent des résultats plus
modestes avec 2.6%. Berlin se retrouve en antépénultième
position (1.7%), finalement Stockholm et Athènes ferment la marche avec
un peu plu de 1%. Ces deux dernières villes ont les latitudes les plus
excentriques de notre panel, ce qui à nouveau laisse penser que le
climat joue un rôle important, qui plus est sur le type d'espaces
verts.
3.1.4 HOMOGÉNÉITÉ DES
RÉPARTITIONS DES ESPACES VERTS
Londres, Berlin, Stockholm et Copenhague présentent les
plus fortes homogénéités de leur répartition des
espaces verts urbains. Celles de Paris et de Zürich sont également
élevées. Les villes du Sud (Madrid, Rome, Athènes)
présentent les plus fortes
hétérogénéités, ainsi que Bucarest. A la vue
des cartographies, il semble que le climat joue un rôle important dans la
localisation intraurbaine des espaces verts, ce point fait l'objet d'un
chapitre plus en aval de ce mémoire. Nous ne constatons
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pas de lien entre le type de forme de ville et
l'homogénéité de la répartition des espaces verts.
De même, le degré de compacité ne soulève pas de
constatations analytiques.
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