Contrôle de gestion et outils d'amélioration de la performance d'un EMF. Cas d'acep Cameroun s.a.( Télécharger le fichier original )par Gilbert Eric OHANDA Institut supérieur de Management de Dakar-Sénégal - Master2 en contrôle de gestion 2010 |
2. Au niveau de la clientèleL'analyse de la rentabilité client a connu un important développement ces dernières années. La raison de ce développement est simple : il n'est désormais plus acquis que tout client soit profitable pour un établissement bancaires et financiers. Aussi, est-il devenu vital pour les banques de pouvoir suivre leur rentabilité client, afin d'opérer des choix. M. ROUACH (2009)17(*) Les dirigeants des EMF peuvent ainsi utiliser l'analyse par activités, pour obtenir des indices supplémentaires sur la structure de coût des différents produits en effectuant des analyses de coûts pour différents segments de clientèle à l'intérieur de chaque ligne de produits. La rentabilité par segment de clientèle est obtenue en effectuant des tris au sein de la base de données du SIG. Les segments d'analyse retenus sont généralement : · La catégorie sociale et juridique des clients (entepreneurs individuels, entreprises, etc) · La catégorie professionnelle pour les particuliers (professions libérales, cadres supérieurs, cadre moyens, ouvriers, retraités et autres inactifs, agricculteurs) · Les secteurs d'activité des entreprises ou entrepreneurs individuels (secteur agroalimentaire, chimique, pharmaceutique, automobile, etc) · Les tranches d'encours de crédits (Ex. [100 000 - 500 000], [500 001 - 1000 000], etc. 3. Au niveau des agencesL'analyse des charges d'exploitation par agence est une activité du contrôle de gestion très instructive pour les dirigeants. En effet cette analyse permet une mesure plus précise des coûts de chaque agence, et ainsi un contrôle du respect des politiques et normes de procédures dans l'ensemble de l'organisation. Cette analyse appuie le processus de décentralisation, en fournissant au contrôle de gestion les outils nécessaire pour identifier et cerner les coûts des agences. * 17 M. ROUACH et G. Naulleau (2009), contrôle de gestion bancaire et direction financière, p.223 |
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