3.2-Recommandations
3.2.1-A l'EISMV
Conscient des enjeux qui sont les leurs, l'EISMV pour garder
sa renommée et tout le bien qu'on connaît d'elle doit pouvoir
adapter l'enseignement aux réalités du terrain et jeté un
très grand dévolu sur la pratique. En outre l'EISMV
doit :
F créer des partenariats avec les CNFZVH du
Cameroun ;
F organiser des séminaires ;
F renforcer la pratique.
3.1.2-A l'Etat camerounais
L'un des défis du millénaire est la lutte contre
la pauvreté ; il est donc important de crée des richesses.
Pour cela le gouvernement camerounais doit :
F mettre un accent particulier sur l'agriculture et
l'élevage qui constituent les deux mamelles du développement des
pays en voie de développement ;
F s'appuyer sur le secteur privé, les éleveurs
et partenaires ;
F conserver une fonction d'orientation :
L'Etat, par des mesures incitatives, doit orienter les
activités des opérateurs privés. Ces mesures doivent
notamment être envisagées pour encourager leur installation en
particulier dans les zones peu attractives ou les inciter à mener des
actions dans le domaine de la formation des producteurs et de l'appui aux
organisations professionnelles d'éleveurs ;
F Conserver une fonction de coordination et de
régulation :
L'Etat, doit mettre en place des cadres de concertation
associant des représentants des éleveurs, des
vétérinaires privés et des services
vétérinaires publics. Ce faisant, il doit veiller à ce que
les rôles et attributions de chaque catégorie d'acteurs dans la
santé animale soient clairement formalisés sur la base des
normes de l'OIE ainsi que les relations devant s'établir entre elles.
L'Etat doit assurer l'information de tous les acteurs au sujet du cadre
réglementaire et du dispositif institutionnel ;
F Conserver sa fonction de contrôle :
L'Etat, doit avoir pour priorité la fourniture de
services vétérinaires de qualité. Il doit mettre en
place des activités de contrôle strictes. Il doit de ce
fait :
Ø assainir le marché des médicaments
vétérinaires en réprimant les importations frauduleuses,
l'usage et la vente de médicaments de contrefaçon, le colportage
par des acteurs illégaux, la vente illégale au détail,
notamment en s'assurant que les médicaments vétérinaires
sont entièrement sous le contrôle des vétérinaires
;
Ø s'assurer que toutes les activités
vétérinaires sont validées par l'Ordre des
vétérinaires et qu'ils satisfont à la
réglementation existante ainsi qu'aux recommandations de l'OIE.
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