3.1.5-Organisation
administrative
Le Cameroun a pour capitale politique et administrative la
ville de Yaoundé, chef lieu de la province du centre. Mais c'est la
ville de Douala qui, de part sa position stratégique sur la côte
et ses nombreuses industries s'est imposée comme la plaque tournante de
l'économie camerounaise.
Sur le plan administratif, le territoire camerounais est
divisé en plusieurs structures (Tableaux IV) à savoir : les
provinces, les départements, les arrondissements et les districts.
Tableau IV : Structures administratives du
Cameroun
STRUCTURES
ADMINISTRATIVES
|
NOMBRE
|
AUTORITE ADMINISTRATIVE
|
Province
|
10
|
Gouverneur
|
Département
|
58
|
Préfet
|
Arrondissement
|
258
|
Sous-préfet
|
District
|
54
|
Chef de district
|
Source : CAMEROUN : MINAT, DSCN
(1999)
Figure 1: Carte administrative du
Cameroun
Source : CAMEROUN (MINAT)
3.2-L'élevage au
Cameroun
3.2.1-Importance de
l'élevage au Cameroun
Au Cameroun, l'élevage occupe une place importante
aussi bien sur le plan social qu'économique.
3.2.1.1-Importance sociale
L'élevage et la pêche au Cameroun sont deux
secteurs importants de l'économie camerounaise. Aujourd'hui plus de 30%
de la population rurale y trouve un moyen de subsistance ; mais aussi des
sources de revenus et d'épargne. Le rôle qu'ils jouent dans
l'amélioration de l'alimentation des populations est indéniable.
Il en est de même de leurs capacités à
générer des emplois : marchands de bétail, vendeurs
ou vendeuses de poisson, transporteurs, bouchers et autres.
L'exploitation des différents cheptels
d'animaux génère annuellement plus de 160.000t de viandes ;
En équivalent-viande on tire également par an 11.000t de lait. Le
potentiel halieutique n'est pas en reste ; l'exploitation des plans d'eau
nationaux fournit annuellement plus de 100.000t de poissons dont 80.000t
relèvent de la pêche artisanale qui est du ressort des
populations rurales. Ce volet de la pêche emplois plus de 200.000
personnes dont 65.000 emplois directs et 135.000 emplois indirects. En effet,
ce sous-secteur représente 17% du PIB et constitue une source majeure de
revenu pour 30% de la population rurale. Le cheptel est essentiellement
constitué d'animaux dits d'élevage conventionnel
[11].
3.2.2-Elevage conventionnel
Sous le terme «d'élevage
conventionnel », on regroupe les principaux cheptels d'animaux
domestiques à savoir les bovins, les petits ruminants, les porcins, les
volailles et les équidés (tableau V).
Tableau V: Effectifs des principaux cheptels de
1995 à 1989
TYPE DE CHEPTEL
|
1995/96
|
1996/97
|
1997/98
|
1998/99
|
Bovins
Ovins
Caprins
Porcins
Volailles
|
4 623 000
1 904 000
2 216 000
950 000
25 000 000
|
4 737 000
2 094 000
2 681 000
1 000 000
28 000 000
|
4 846 000
2 304 000
2 949 000
1 200 000
31 000 000
|
5 500 000
3 200 000
3 800 000
1 000 000
25 000 000
|
Source : CAMEROUN, MINEPIA
(2000b)
Selon les dernières estimations, l'élevage
camerounais compte environ :
Ø 5,5 millions de bovins;
Ø 7 millions d'ovins et de caprins;
Ø 31 millions de volailles;
Ø 1,2 million de porcins.
(MINEPIA, 2005) [10].
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