0.7. SUBDIVISION SOMMAIRE DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
ce présent travail comporte quatre chapitres.
- Le premier chapitre porte sur la revue de la
littérature sur la sécurité alimentaire.
- Le deuxième chapitre porte sur la méthodologie
de recherche
- Le troisième chapitre porte sur les résultats
d'enquête, et
- Enfin le quatrième chapitre parle de la réflexion sur quelques stratégies
pour réduire l'insécurité alimentaire à
Kamituga
CHAPITRE I. REVUE DE LA
LITTERATURE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE
Ce chapitre présente de manière théorique
les concepts constituant au fait le fondement théorique de notre
travail.
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
I.1.1 DEFIS
Ce terme vient verbe « défier » qui
selon le dictionnaire, le petit la rousse de 2009, Ed. Petit la rousse
illustrée, signifie entre autre « refuser de se soumettre
à... » et pour ce même livre, le défi
étant « un problème, une difficulté que pose une
situation et que l'on doit surmonter » tandis qu' « une
difficulté est le caractère de ce qui est difficile ;
complexe ;ou c'est une chose difficile » l'adjectif "difficile"
signifie ;«qui ne se fait, qui ne peut être résolu
qu'avec peine, qui exige des efforts, compliqué,
pénible ; »
I.1.2 OPPORTUNITES
C'est une occasion favorisant l'épanouissement ou le
développement d'un individu ou d'une organisation vers un objectif.
I.1.3 SECURITE ALIMENTAIRE
Les concepts relatifs à la sécurité
alimentaire ont évolué au cours des trente dernières
années parallèlement à l'évolution de la
pensée politique officielle (Clay, 2002; Heidhues et al, 2004). Le terme
est apparu au milieu des années 1970, lorsque le Sommet mondial de
l'alimentation (1974) a défini la sécurité alimentaire en
termes d'approvisionnement alimentaire, à savoir garantir la
disponibilité et la stabilité des prix des produits alimentaires
de base à l'échelon national et international. «
Capacité de tout temps d'approvisionner le monde en produits de base,
pour soutenir une croissance de la consommation alimentaire, tout en
maîtrisant les fluctuations et les prix ». (FAO, juin 2006).
En 1983, les études de la FAO se sont centrées
sur l'accès à l'alimentation et ont conduit à une
définition basée sur l'équilibre entre la demande et
l'élément de l'offre de l'équation de la
sécurité alimentaire: «Assurer à toute personne et
à tout moment un accès physique et économique aux
denrées alimentaires dont elle a besoin » (FAO, 1983)
La définition a ensuite été
révisée pour incorporer aux analyses de la sécurité
alimentaire le niveau individuel et celui des ménages, outre le niveau
d'agrégation régional et national.
En 1986, la banque mondiale a publié le très
important rapport sur la pauvreté et la faim (banque mondiale, 1986) qui
faisait ressortir la dynamique temporelle de l'insécurité
alimentaire (Clay, 2002). Ce rapport a introduit les distinctions entre la
sécurité alimentaire chronique, associé à des
problèmes de pauvreté permanente ou structurelle et à de
faibles revenus, et l'insécurité alimentaire transitoire
liée à des périodes particulièrement critiques
résultant de catastrophe naturelle, d'un marasme économique ou
d'un conflit. Ce point de vue a été complété par la
théorie de la famine de Sen (1981) qui a mis l'accent sur l'effet des
droits personnels sur l'accès à la nourriture, tels que les
ressources basées sur la production, le travail ; le commerce et le
transfert.
La définition largement consensuelle du sommet mondial
de l'alimentation (1996) renforce la nature multidimensionnelle de la
sécurité alimentaire et inclut les concepts de l'accès
à l'alimentation, de disponibilité, d'utilisation de la
nourriture et de la stabilité. Cette définition a donné
lieu à des réponses de politique centrées sur la promotion
et la récupération des possibilités de moyens d'existence.
L'évolution du contenu du ce concept s'est aussi
traduite par une désagrégation entre différents niveaux
d'analyse : le niveau national (avec les notions de politiques et de
stratégies alimentaires) et le niveau des ménages.
Ainsi, la sécurité alimentaire a d'abord
été définie comme « la capacité des pays
déficitaires ou des régions déficitaires à
l'intérieur de ces pays à atteindre des niveaux de consommation
souhaitables sur une base annuelle ». Cette définition mettait
en évidence le facteur « niveau de consommation
alimentation » comme élément déterminant de la
sécurité alimentaire. Elle faisait apparaître les aspects
de l'offre et de la demande. (Azoulay et Dillon, 1993).
De son côté, la Banque mondiale définit la
sécurité alimentaire comme « l'accès de tous les
individus à tous les moments à suffisamment de nourriture pour
mener une vie saine et active ». Cette définition lie,
là aussi, les deux éléments : la disponibilité
des biens et la capacité des individus à acquérir ces
biens.
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