Force de travail et main
d'oeuvre
Sur les 28 maraichers interrogés, seuls 2 travaillent
avec une main d'oeuvre familiale renforcée néanmoins par une main
d'oeuvre externe. En effet, le recours à la main d'oeuvre
extérieure et/ou entraide est fréquent et dépend de la
taille de l'exploitation. Une entraide de voisinage a parfois lieu, le service
rendu étant par la suite retourné à la personne
lorsqu'elle en a besoin. Quelques échanges ponctuels de matériel
sont aussi réalisés pour les travaux de labour ou en
dépannages occasionnels. L'emploi de salariés agricoles
permanents est rare ; la majorité des maraichers recourt au salariat
temporaire, notamment en début de saison maraichère pour
l'aménagement des planches. Dans ce cas, le travail est
rémunéré selon la tâche réalisée et
à la planche. Les femmes cultivant seules font plus souvent appel
à cette main d'oeuvre temporaire pour réaliser les labours et les
aider à l'arrosage, de même que les hommes travaillant seuls
payent fréquemment des journaliers pour repiquer et sarcler les planches
maraichères.
Les maraichers qui ont une activité extra-agricole leur
permettant de disposer de revenus supplémentaires, emploient de la main
d'oeuvre de façon plus régulière, pour préparer les
planches en début de saison, mais aussi pour repiquer, sarcler ou
arroser tout au long de la saison culturale. Ces salariés agricoles, qui
travaillent comme journaliers, sont généralement de jeunes
maraichers récemment installés possédant de petites
superficies. Ils essaient alors de combler le manque à gagner en
réalisant des tâches de journalier.
Plusieurs activités sont menées sur le site par
les maraichers dont quelques-unes méritent d'être décrites
pour mettre en exergue le temps que les maraichers y consacrent.
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