Les principaux outils
utilisés
En maraichage, de nombreux outils sont utilisés pour
préparer le sol aux semis, pour la plantation, le désherbage et
la récolte. A titre d'exemple, nous pouvons citer quelques-uns de ces
outils. Le mètre sert à délimiter les planches ; le
cordeau permet de mesurer les distances et de tracer les lignes bien droites
pour semer, repiquer, établir les clôtures et délimiter les
planches ; les piquets servent à marquer les limites des planches
et les lignes de semis ; la serfouette sert à sarcler,
à biner et à tracer les sillons ; la binette sert à
biner et à sarcler ; la houe sert à retourner les sols
légers ; le râteau sert à égaliser la terre
sans la tasser et à nettoyer les planches ; l'arrosoir permet
d'apporter de l'eau après le semis ; la machette sert à
débroussailler et couper les arbustes ; le pulvérisateur
permet d'effectuer les traitements phytosanitaires avec des pesticides du type
`'concentré liquide'' ou `'poudre mouillable''.
Attribution des parcelles de
cultures
La répartition des espaces de cultures est sous la
responsabilité des membres du bureau de VIMAS. Dans le règlement
intérieur de VIMAS, la superficie minimale qu'on peut octroyer à
un maraicher est un huitième d'hectare moyennant un montant de
20 000 FCFA qui est versée à la comptabilité du
bureau de VIMAS. De ce fait, le bénéficiaire de la parcelle n'a
plus rien à payer ; il a un droit d'usage sur cette parcelle aussi
longtemps que possible. L'obligation du bénéficiaire, est qu'il
doit mettre en valeur la parcelle par des cultures. Toute parcelle
inexploitée sur une période de trois mois est
récupérée par le bureau. Mais ces dispositions du
règlement intérieur ne sont pas appliquées à tout
le monde. On constate que, selon que le maraicher soit natif de la commune de
Sèmè-Kpodji ou non, ancien ou nouveau, membre du bureau ou non,
les textes sont appliqués partialement.
Le site étant également un lieu commercial de
produits maraichers, beaucoup de manoeuvres y sont observées. Une
observation de la répartition des maraichers sur le site nous a permis
de constater que les membres du Bureau de VIMAS possèdent les plus
grandes superficies (2 à 5 hectares) contre (1/8 à 1 hectares)
pour les nouveaux, et sont à l'entrée du site. Par contre, la
plupart des nouveaux venus sont installés soit dans les zones inondables
(voir photo 2) soit en profondeur non loin de la mer. Cet état de chose
qui entraîne des frustrations dans le rang des nouveaux installés,
profite aux membres du Bureau.
Photo 2 : Inondation
en période de pluie sur le site de VIMAS
Source : ABDOULAYE
En effet, en période de pluie, on observe des
inondations à certains endroits du site et les plants qui sont sur les
parcelles non loin du site sont régulièrement
asséchés par le courant marin.
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