2-b- Justification du choix des épreuves
d'effort :
Plusieurs épreuves physiques, issues des diverses
recherches permettent d'évaluer ces deux qualités physiques
telles que la vitesse sur une courte distance et la détente verticale.
Ces épreuves ont été retenues car ce sont des
épreuves de terrain qi ne présentent aucun risque pour les
élèves, elles permettent avec le matériel le plus simple
d'évaluer ces deux compétences physiques des
élèves, elles ne demandent pas un apprentissage au
préalable pour passer le test, elles sont faciles à
réaliser, à interpréter leurs résultats et
adaptées à la population testée.
2-b-1- L'épreuve de course de vitesse de 20
mètres en ligne droite :
Dans le cas le plus simple il s'agit de chronométrer le
sportif sur distance de 20 mètres en ligne droite, le chronomètre
étant déclenché manuellement au moment où le
sportif décolle sa pied arrière du sol et il est
arrêté bien sûr en franchissant à la ligne
d'arrivée.
Ce test est le plus répondu dans les sports collectifs,
il est révélateur de l'aptitude à imposer une force
importante dans un temps très court. Il est considéré
comme une épreuve mesurant la vitesse (Cometti G. 1989 ; Fox E. L.
et Mathews D.K., 1980).
Nous sommes conscients que le moyen choisi pour mesurer cette
épreuve n'est pas l'idéal mais nous ne disposons d'aucun autre
matériel plus efficace.
2-b-2- L'épreuve du saut vertical (le CMJ) :
L'épreuve prévoit un saut à partir d'une
position bien droite avec les mains sur les hanches, et avec une action libre
de contre-mouvement (plier les jambes et enchainer par une réaction
rapide en poussant). La performance de cette épreuve correspond à
la différence des hauteurs atteintes sans sauter (position debout, droit
pieds à plat au sol) et les hauteurs atteintes lors du saut. Pour cette
épreuve nous avons fabriqué un appareil qui ressemble à
celui d'Abalakov : une pièce métallique à laquelle
nous avons accroché un ruban de 3 mètres avec un système
d'arrêt du déroulement du ruban une fois le sportif atteint la
hauteur maximale (voir annexe 1).
Avant de commencer la phase expérimentale, nous avons
due mesurer le degré de fidélité de cet appareil.
2-b-2-a-
Validité :
Selon Leger L. et coll. (1984), un test est valide lorsqu'il
mesure bien ce qu'il est censé mesurer. Ainsi l'appareil que nous avons
fabriqué mesure bien la détente verticale. Donc nous pouvons dire
que ce test est valide pour la mesure de la détente verticale.
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