V- Méthodologie :
1-
Les buts de la recherche :
Le discours sur l'impact de l'échauffement sur la
performance suscite un grand débat.
D'après les quelques recherches les plus
récentes (Bishop D., 2003) le sportif doit rentrer en compétition
avec le maximum de ses réserves énergétiques et avec une
température optimale avoisinant 39° afin d'être efficace lors
des prestations sportive (le cas d'un match de football). Un
échauffement dynamique mais très économique par rapport
à l'échauffement traditionnel où les sportifs devaient
courir de façon progressive pendant 20 à 30 min suivit des
exercices dynamiques de plus en plus intenses avec, dans la plupart des cas,
peu de récupération entre les exercices, un rituel dont
certains sportifs ont difficile à modifier ou à s'en passer.
Depuis quelques années, la recherche scientifique dans
le domaine sportif s'intéresse de plus en plus à
l'amélioration de la performance sportive et en particulier à
tous les facteurs pouvant l'influencer directement ou indirectement. Parmi ces
facteurs nous trouvons la partie qui précède la
compétition ou la pratique sportive et qu'on appelle
l'échauffement.
L'objet de ce travail est de comparer l'effet de deux types
d'échauffements actifs sur la performance sportive en particulier sur
des exercices très intenses tels que le sprint sur 20m et la
détente verticale (CMJ). Enfin comparer les résultats de ces deux
types d'échauffements aux résultats réalisés avec
un groupe contrôle.
2-
Les hypothèses :
Compte tenu des réflexions qui précédent,
nous pouvons formuler les hypothèses suivantes concernent le rapport
entre l'échauffement et la performance sportive :
1- L'échauffement russe est moins efficace
immédiatement avant les exercices intenses et de courte durée
comme le 20m que l'échauffement classique.
2- L'échauffement russe est moins efficace
immédiatement avant des mouvements explosifs comme le saut vertical
(CMJ) que l'échauffement classique.
3-
Délimitation des terrains d'étude :
Toute étude entreprise et réalisée
à titre individuel, impose des choix méthodologiques qui obligent
l'étudiant à évaluer dans certaines limites qui ne sont
jamais les conditions idéales souhaitées.
Certes, ces choix sont orientés par l'objet même
de l'étude et par les hypothèses posées, mais la
précision d'une recherche et sa réussite dépendent aussi
des moyens matériels et institutionnels (accès aux lieux de
l'étude, accès à la population d'étude,
l'utilisation du matériel...).
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