ANNEXES
273
Annexe 1 : Carte de la Guyane 274
Annexe 2 : Indiens de Guyane 275
Annexe 3 : « Triangulation de
l'île de Cayenne », par Dessingy 276
Annexe 4 : « Carte topographique de
l'île de Cayenne », par Dessingy 277
Annexe 5 : Les treize propositions de Malouet
278
Annexe 6 : « Correspondance avec
l'abbé Becquet » 284
Annexe 7 : « Mémoire de Simon
Mentelle pour demander la Croix de Saint-Louis » 289
Annexe 8 : « Carte de la Guiane
françoise », par Mentelle 293
Annexe 9 : « Embouchure de la
rivière de Kourou », par Mentelle 294
Annexe 10 : Les terres basses avant Guisan
295
Annexe 11 : Carte du polder de Malouet 296
Annexe 12 : Plan de la ville de Cayenne
297
Annexe 13 : « Plan du bourg qu'on se
propose d'exécuter au nouveau quartier d'Approuague », par
Guisan 298
Annexe 14 : Vue cavalière de
l'habitation Loyola 299
Annexe 15 : Pierre Victor Malouet 300
Annexe 16 : Jean Samuel Guisan 301
Annexe 1 : Carte de la Guyane1154.
274
1154Catherine LOSTER, Approvisionner Cayenne au cours de
l'Ancien Régime, op. cit., p. 3.
Annexe 2 : Indiens de Guyane (illustration de
1768)1155
275
1155Pierre BARRERE, Nouvelle relation de la France
équinoxiale, op. cit., p. 122.
276
Annexe 3 : « Triangulation de l'île
de Cayenne1156. », par Dessingy (1777).
1156ANOM 14DF88A
277
Annexe 4 : « Carte topographique de
l'île de Cayenne avec le cours des rivières et criques navigables
qui l'environnent1157. », par Dessingy (1770-1771)
1157ANOM 14DFC632A
278
Annexe 5 : Les treize propositions de
Malouet1158.
1158ANOM C14/44 F°63
279
280
281
282
Transcription :
Objets et délibération proposé (sic)
Savoir si les terres hautes sont généralement
mauvaises et impropres à toute autre culture que celle des vivres,
excepté dans les nouveaux abatis, où le fumier des feuilles
pourries suffit à la nourriture des plantes pendant deux ou trois
années ?
2. Si les terres basses sont généralement
bonnes et susceptibles de desséchement ? Quelle augmentation de forces
est nécessaire pour y parvenir ? Quelle somme d'avances peut être
proportionnée pour le terme de paiement aux dettes actuelles et aux
revenus libres de la colonie ?
3. L'exportation des bois , des vivres et des animaux,
paroissant être la ressource la plus prochaine et la plus analogue
à l'état actuel de la colonie, quels sont les moyens les plus
économiques de s'y livrer ? Ne conviendroit-il pas de former une
association d'habitans qui se destineroit en commun à l'exploitation des
bois, et une autre association pour l'établissement des
ménageries, dans les différens quartiers qui seroient reconnus
les plus propres à ces différens objets ?
4. La consommation du rocou étant bornée, et la
trop grande extension de cette culture ne pouvant que ruiner les entrepreneurs,
ne conviendroit-il pas de former aussi une association des cultivateurs de
cette denrée dans le quartier qui y seroit reconnu le plus propre, en en
interdisant la culture aux autres, ou en cherchant les moyens de la
perfectionner ?
5. N'est-il pas utile et conforme au bien
général de rapprocher le plus qu'il sera possible tous les
établissemens du chef-lieu, ou des principaux postes, en procurant aux
habitans éloignés des facilités pour leur
déplacement ?
6. Le desséchement des terres basses n'exige-t-il pas
le même régime, c'est-à-dire, d'être facilité
et exécuté de proche en proche, sans permettre dans aucun cas des
entreprises à de trop grandes distances des lieux habités ?
7. Quelle peut être la distribution la mieux
ordonnée des cultures et des établissemens, c'est-à-dire ,
quelle est la destination la mieux indiquée par la nature pour la
culture et l'établissement de chaque quartier ?
8. En supposant que cette destination soit constatée
par des faits, ne doit-elle pas être irrévocablement maintenue
?
9. Si l'on veut s'occuper avec précaution d'une
population de blancs pasteurs et ouvriers, ne
convient-il pas de leur assigner un quartier dans lequel ils
pourraient successivement s'étendre et former à la longue une
chaîne contre les nègres-marrons ?
10. Si l'on peut rapprocher et fixer parmi nous plusieurs
peuplades d'Indiens, ne convient-il pas, dans la même vue, de les engager
à s'établir dans une position déterminée ?
11. Les objets ci-dessus étant examinés,
discutés et arrêtés , ne convient - il pas de faire une
division des habitans par classes, en spécifiant les genres de cultures
et le nombre d'habitans qui s'y livrent dans chaque quartier ?
12. L'institution d'une chambre économique telle
qu'elle est proposée , remplira-t-elle son objet ? Est-elle susceptible
de quelque inconvénient ?
13. Vu la nécessité d'établir dans la
colonie une circulation de fonds et d'avances, tant de la part de sa
majesté que de la part des capitalistes d'Europe, y a-t-il, pour y
parvenir, d'autre moyen que celui de donner aux sentences et jugemens pour
dettes une force irrésistible, et aux engagemens de toute espèce
un caractère inviolable, ou qui ne puisse jamais être violé
impunément ? La sévérité résultante de ces
principes n'est-elle pas la base la plus sûre de la
propriété, du crédit et de la liberté
civile ?
283
Malouët
284
Annexe 6 : « Correspondance de
l'abbé Becquet, supérieur du Séminaire du Saint-Esprit
à Paris, avec l'ordonnateur Malouet, au sujet du retrait d'une partie
des nègres et des moyens alloués aux missions » (octobre
1776)1159.
1159ANOM F5A 21, 22, 23
h`tii °,S
,1~
4., COI tiol F41 LaS
iiio
|
Z
|
'L - y 0 4-<-0' 1 !, ,,,...Y` ,'clL,
ia.,. t c-t l e~ cy ye
t]..,
cJ e_ gt- AL :u a], 4,04.-e-,
04- L I G/"`a. ;)
ii C Cb ar sZ c J -4
Li_l.a..:`Y.; - el e:XcentsAj at
ChiriLefid, jc(futt-tir_
j ~ ~~.,.--el r CLt-=off. Cdtiu '' ~`'
u,r ._, 1",e4-,.
erxaJçcentsa ,e
1 i.)J ~ eo
ed.~, o;uo
0-0 / J t.
L) R
"le, ·'iI ,123 ' ' i _AOl O , vl cents
%'L- -t77fL1LL-/
~i
cLt, w c '1 aiir A-
Cv
e-&..,4--- u~jze~
..ca..1%(:_Q]..,&-V/
e.-at co--> tt-o*_-.1.5L l9 ttJ -1 . n- rcents n /
(t7
285
i
286
'..c.,-;://1«...,2:-.).,,,,;71.,..) ,..A:.
_ct. :.c _P. ~ ~ 0 ~ c .- ) i
ÿt - /4,...) -J~~i(?,+ .1.~-les D7
/ -P.u-/ iI e.0 1`° 4~.c.
nj /~- ~ o w ~A/
d1 A--- - 6241-7--C-,
(/_ 7 / s W - lows/ AA) 0- ,-- ,LA il o
v-+f: LY..~GO ii 14 L. re· y e~
Lk~-, ,,,,,..--)7,,,,,.:L., o
[.~/~ au~l--d
cu-
o.-`-' til a o 11 D 1.41 ~1 -pt_Q. - .Lt0 -1 t-c3 d~
o,,i....-va J 61)e cL;P a`.0-' `{ »,
uuA--0--) p n w' -60 4.1.47/31-00 -vi
4,...Lio...----,,,.___.)
A CiA. oaval--/ ~ ,A_LJAA//
co
17AL//~ . ° vLL'.-- '
~Jii
tuu+
iA.Cz.J 2~~ QaJo ~
alp/$)*170,4I
LC I -wnr- 44-- o, ..A,.-° 70a
0,:.,..,..,/1-..y., .4.7 ,1) +f SS
Ç1i `P") ""A",
c;")
0,0
DLt. 1, 1-44
· vilotâd
e t,--0-c GC--_A--FL14.1
/ c`
chn a~
CO(
1 f
I ·-17 7
3
287
Transcription :
Cayenne, le 18 octobre 1776
Les besoins indispensables du service m'obligent, Monsieur,
à
rappeller aux atteliers du roi partie des nègres que
le ministre avoit bien voulu accorder aux missionnaires
pour les servir ; je vous prie donc de renvoyer à
Cayenne
au reçu de la présente le nègre Capet qu'il
m'est de toute
impossibilité de vous laisser plus longtemps. Tout ce
que
je puis faire est de vous accorder 150 livres par an pour
vous tenir lieu du nègre dont je vous prive, à
compter
du jour de son retour ici, en attendant les ordres du
ministre, auquel je rends compte du parti que je prends.
J'ai l'honneur d'être avec un très parfait
attachement monsieur votre très humble et très obéissant
serviteur
Malouët
M. l'abbé Jacquemain, missionnaire à Sinamari
288
Monseigneur [...] 16 may
En vous remettant bien le mémoire que M. Jacquemin
missionaire de Sinamary en Guiane a eu l'honneur
de vous addresser, et qui est des plus interressant au bien
de la colonie, vous m'avez chargé de vous marquer
que M. Malouet retiroit l'un des deux nègres que
le roi a toujours accordé aux missionaires pour les
servir. L'un en qualité de pescheur et chasseur,
l'autre
en qualité de domestique de cuisine. Comme il ny a
point en Guiane ny boucherie, ny marché, le
missionaire revenant d'exercer le saint ministère
dans
les habitations avec son nègre obligé de
l'accompagner
soit en canot, soit autrement, trouveroit à peine de
quoi
satisfaire la faim. Il est même très difficile
qu'avec deux
nègres seulement il puisse se procurer les besoins
nécessaires
de la vie. M. Malouet, il est vrai promet 140 livres de
plus
aux missionaires à qui il [...] des
deux nègres mais
avec cette gratification chaque année, on n'aura que
le
rebut d'une habitation, encore une vieille nègresse ou
un
nègre estropié de moitié coûtera
vingt à trente sole par jour
en le louant ; encore fautil en répondre s'ils meurent
de maladie.
D'ailleurs le garde magasin a fait entendre aux
missionaires
qu'on alloit leur retrancher les meubles et ustensiles
nécessaires
qu'on leur avoit toujours accordés. C'est les
réduire aux
dernières extrêmités dans un pais
où l'on fait à peine
avec 400 livres ce qu'on fait en France avec cent livres.
N'est-il
pas à craindre, Monseigneur, que cela ne
dépeuple
la colonie de Cayenne de missionaires, tandis que le
service colonial les invite à venir dans les autres
colonies
occuper des cures de dix à douze mil livres ? Nos
missionaires
ne vont point à Cayenne pour y [...] ils ny
cherchent
que le bien des âmes, comme ils ont fait et font
encore
ailleurs mais encore doivent-ils vivre de l'autel.
Cependant, Monseigneur, comme je recommande à tous
nos missionaires le plus grand concert avec
l'administration,
je vous supplie, en donnant sur ces objets des ordres assez
précis pour ne pouvoir pas être
éludés au loing, donc
compromettre durement nos missionaires qui deviendroient
alors victimes de l'humeur. Ils l'attendent de votre
bonté
ainsi que les lettres patentes qui assureront leur sort.
Je vais proposer sur ces articles M. de Sierseaut [?]
J'ai l'honneur d'être avec le plus parfait
dévouement,
Monseigneur
Paris le 14 may 1777
Votre très humble et très obéissant
Serviteur Becquet, superviseur général du
séminaire du Saint Sulpice.
Annexe 7 : « Mémoire de Simon
Mentelle pour demander la croix de Saint-Louis » (août
1789)160
o cri-- 17S9 .
|
|
|
Ceyeitite.
|
/ T~/11U U~C
PJ?leur 9 oya/)/e.
r ar dei uriu.)er fa Le clic.' 112.
efLn(71L & e t lnk Caf
itkietLe~
f~
p a 3
. /an a
j (/Gl_Colan.;e /ûL f-C.Lly eeyi%t
?63 at //2vzevvu_. e
ALCainrn6Clien /'/ïst~/éi2eeuv~e~~h
et, Ae. ~vJan, ev
GWr d, renrJ+.c-~cr_Cevyerin,e.
eultc: e~.L~G~on~.rer,e,/eut /mo-ia /;fg___ /u,cGGct~ Lt
~Dtc. ''a. / ) cwô-u -//-e74n &eal,.na'à
/a 7?ouvall_Co/enue et/ f au r G.ti iuGGA-1 v
a.=/;;;,
rate~(,y 4 à eet11ai
1/64 a Neet_ DG. e.ÏoL nmcyeete'
wte - Cana od i crn, a.e1,1 J rl r/iu jr
va+rusv C~truZL u.e `iu ^U arut e it any
//a,tti.P_n,veCe! .4ezetitecos .D
lea `ev(7yy;e4 Wa-Z~drtahe _
e0(ante, / ^I
,/c/ a uo i<?i, U2 vt7 . %72aw r a i
/22 aCuz a ariurc 2/ a
Damé l"e44.e~~+ ;44[4, v~, ÿ ~ C
L/c9i4 _gl4 di h Ç,-4,4,ev7742uv Lte--zlate..
uy Meurs ·
7y~1 - eJ,x. l7./au_ Ila.Geo~N° J`ie
// du/ /Lmee ~au.
/7777z(7-cs rJe aa .
'IIï 9t- e/~ ~l/7 a ,7.
aL r`
fuCe~TD7iee de de.-
dnryerr 69.GJ Cr/to 47.014 Jrcents
e7
Q' 41.E teot~.rn~ 1 a4, 44Wca
--
/r/ u- P ·tut/e4NnGIPLesr,-f o
0-144, Z eedl `°` aVe. e.4/ te*. (zi/l
(7iine.'v Lle
L /`g- Ca /en t1-c e. ~,/
g~
i et- l/A'o7ttea-v e
~ dV VMe i_
4ciJ 4-/)/ ûeYmfrfefrit
914/_demi#-G9m,-ws Ca-ivnce
trl puuGt`
1, 9 47 v_ey3AR
2111/ L1,/. e472/24244. !J
es &li L. v at
S aayL9s^.ae.âle 4ridiro Lcsd _ tiL 2(~
erintfwma 2 c t 2 . Lneas at-/gzc^ea pav dcentsL(cIJfl
drvn // 2,a/22 ce-sr Geer-id-d Geer-id- (A,
tt i /eu drlryirry e teoo'a4~,/7,~j e l'a n
esèaxn ef/
~teeLZ t zie7L ~etaea f e)-e ro
.. ri22/0 reé.e -6aPLCo-r e--- qu
fel et. ce,~,t~ awl
d,42rt. U phey` e1L77.e
ll#1 9'I/'et,t,c ~
II7~~7O17-1.61".,2 JS._.. VEyayed
./0_44'ecd trzuîoaeancA D/~
/aA.7Ja27t244f a 4 ete-vvl e.2 1rar l ta2e
cents24-0
G444_1tfpCl'1ze
CaauJJ6 · /J eW t.9-e4
V ai-4 6-7.4.3 ZCr~12.f377z t
e/~ ett.eatanerr 144
Lu./~eme'a2
Ows~&r au,ca".1eo .-
/l!~~lteU /»l4,, J/MO[, 4
4..,u,.1.c( Gy[ rei5é'--UaLfQ_.1.00-.L[7l-QXH~~/L
tedzG, fl 1,
a4. ~4)4.11)erxrse: eeéui
est ·
./04/7CA.71.e'Dix /a
e"emear-_JerAte4/
e 071-14-e P7.7 tieo
./;r44.4d"e las Cm~iuie trot_?/?aa,
e'Lo' f~_ite t t
Aflz.24-d--P416.~q.etcan.Lo~t adLd
t
1160ANOM E309 F° 620
289
1iz~r~âsrIvlelQlj Zc
Vca
·~tl'.
Ca:vz dstd a i/ceQ due
y1e. _22ea./eciternexa,t.û.4a,
x291eé2i_.
Car (17, Azike<16..<1
cenicH4/2,4_19.44
Cad tte:Ad CerrrunJ,g01 r diz _
2.1_
De_ __du~C1?~J; Ue//e~~
Cce7`/..i e4 13/auaa _ riE/e.elle .2E_Gyu:ize
I) e
_-..11t..P.C[cents.~_nCi~.cvNge
/Jc~Y/. ~vuNeY-
// -ite,Pte AZ d4 tr.)-t4.171,4
PLC-0-4,914ZPi.J L
O,/te.neI d tle elttin&vi
4_ la_ /id- € L /id-wile-a. IJJ _ .c nn e
g2 c( c1._49_21.to-us .D 112.4
.4/Jtn6Vt OL if e 2lt/em~i e
.e&fix4Y-lan
fi7du 2c,v»; fa4v'
i.2 2.41,. k çou ve mg..4 ,r
f/hnee.14a4
oC(-5 ·
e n-f rrn d o-wv Gvaxe.'"
--
GLl'Lv-ri- Lt-/io ataZfe.e.J._.c.osv.~ v
idet.6~wmnJ
/ g3 .1.4, 0 c) .t.- QouZ~t/et
evn ·ur
rut
eetCLrii1e G~fn.é c904.1.4 Z..4 / lJ éIOL CI4
teid e rnon ai .49.e duv
14e &Ltev e~~z d l-0 9leru Mer-Ve$4,4
_raj 7d.J.c. ~dwnt_.Y'04 l/lw
/ 9AL a <rr~4 JYl1FtVL' UR ·
114 11. ·~o e:62, YV1 ] dtl.. ttlpiv'Nrez.
.__~cçi t c~1ere .Le%22s'tué%v€ r~s..
jr1Ki.48.-uN.... Ô1R44. st.cents..2 ~_,y f
1Q
Q eCte ekv Vtt 1A-tla 1-4 pre;iti-
te/T11/04
; c~u/ ~ccc7 eGlctumio~p`~~ 'ltp'1 ,Lee
i Gsr'4e(6 ~sf~tu~/P'~1~cu7 as
!~aac(~oL: é Dood- j ~Gt
-A2 !a /~.CR~Ti~atos. e/ Q~l+.i)J'~' luii~fc~
Las.4? . 7 7J u oGu v."rue /leg.00Qcents cZ^e~i
as'e)~ePz
m'a.. Daio A aie,:.) Jzel[r/ A. ek P2 ,
c"), / zlul ·D
Pad,/
C gj~etU1 ·-~_ .2e, aowt
1
,, ·% 4 ·4/.-A-ate.
Î.- ~.~... e. a. ,.et r~ G.
~....r /~ r .rue. do 4,- c ·~ ~~
f.r. !..
.1.+ .4.X r...-...e- r... pl4/.t,l
61wiJ.. I.~ ~.. L .44* /.t>.4, ,........:... . rN- · ..4ot
.L ,/. t w:lj
/....w 1 T `4,41- 47:1 ..ri, 0':
,t,,.r ..GwrJ tor- !l s.p.w4
..'i
7......rw
· `/.1." frw:)1.t. 0-4
V . j..iG.n,. 140*-. ..l,.t..Gr.........ra .r. Art
G.d-a.. rw.4 )--.4.!. b-...- .fi ... wirle ...Mow t.. G .:ri.~ .
f ,/d.. h...
7 i L_.~it_frcùx.lk'..
·
1 or .4i. at. & G,..lti Lr ..w_ 4k,0/kr
/h,r,/..rA ft.- . if-re II.a I.. war 41IC par...
linré a ·
Transcription :
Le 19 août 1789
Ingénieur géographe Cayenne
Mémoire
pour demander la croix de
Saint Louis
Simon Mentelle, capitaine d'infanterie, garde du
dépôt des cartes et plans de la colonie de Cayenne,
ingénieur géographe du roi, âgé de 57 ans.
1763 : a été pourvu de la commission
d'ingénieur géographe le premier avril ; s'est rendu à
Cayenne avec M. de Préfontaine, au mois de juillet ; a tracé
à Kourou le camp destiné à la nouvelle colonie et fait
plusieurs voyages et opérations relatives à cet
établissement.
1764 : a reçu de sa majesté une commission, en
date du premier août qui lui donne le rang et l'ancienneté de
lieutenant dans les troupes nationales de la colonie.
1767 : dans les mois de mars, avril, mai et juin a fait un voyage
dans l'intérieur des terres, par ordre de M. le gouverneur, en date du
17 mars. 1771 : sa place de géographe a été
supprimée au mois de mai.
1777 : le premier janvier, a reçu de MM. Les
administrateurs l'ordre de se charger des cartes et plans relatifs à la
géographie qui étoient dans les archives du gouvernement, pour
travailler à dresser une carte générale de la colonie.
Par ordre de MM. Les administrateurs, en date du 6 juillet, a
fait avec M. Malouët un voyage dans la colonie hollandoise de Surinam pour
y prendre des connoîssances sur le dessèchement des terres
noyées.
Le 12 juillet : brevet de capitaine dans les troupes des
colonies ; et commission de garde du dépôt des cartes et plans de
celle de Cayenne. 1780 : a été chargé par le gouvernement
de tout ce qui concerne les alignements et le nivellement de la nouvelle ville
de Cayenne.
1782 : dans les mois d'août, septembre, octobre et
novembre, a fait un voyage au cap de Nord ; par ordre de M. le gouverneur en
date du 25 juillet pour contribuer à l'établissement du poste
militaire de Vincent Pinçon et pour y tracer un fort et les autres
choses relatives.
1783 : par ordre de M. le gouverneur en date du 22 août,
il a accompagné dans les bois un détachement commandé pour
la recherche des nègres marrons.
291
Il a l'honneur de représenter qu'il y a plus de vingt
six ans qu'il sert dans la colonie en qualité d'ingénieur
géographe militaire puisqu'il y est venu en 1763 avec un ordre du roi en
date du premier avril et que son grade militaire lui a été
confirmé, peu de temps après, par sa commission du premier
août 1764, qui lui donne le rang et l'ancienneté de lieutenant
dans les troupes nationales de la colonie.
Il représente encore qu'il a fait par ordre du
gouvernement un grand nombre de voyages et beaucoup d'opérations, soit
pour la reconnaissance du pays ; soit relativement au service militaire ou
à l'utilité publique.
Il observe que si sa place de géographe a
été supprimée pendant quelque temps, par des raisons
d'économie, cet évenement a seulement suspendues ses fonctions,
mais qu'il est resté dans la colonie, toujours prêt à
reprendre dès que l'ordre lui en seroit donné. Ce qui est
arrivé au premier janvier 1777. Qu'à cette époque, MM. Les
administrateurs lui ayant confié le dépôt des cartes et
plans de la colonie, sa majesté en confirmant cette nomination, lui a
fait expédier le brevet qui lui donne rang de capitaine dans les troupes
des colonies, avancement qu'il n'auroit pas pu obtenir si la suspension qu'il
avoit éprouvé dans ses fonctions eut été
regardée comme une interruption de service.
Enfin, il prie le ministre de vouloir bien se faire
représenter les comptes que les chefs de cet officier ont rendu de lui
en différent temps.
Simon Mentelle
292
Je certifie que le mémoire de monsieur Mentelle est
fondé sur des autorités dont j'ai fait la vérification, et
que j'ai trouvées très conformes à ce qu'il rappelle. Le
zèle avec lequel cet officier sert depuis que je suis dans la colonie le
rend bien digne des grâces de la cour. Je désire
sincérement qu'il obtienne celle qu'il sollicite dans le présent
mémoire.
Cayenne, le 20 aoust 1789
Defourny
Si monseigneur daigne se faire rendre compte de ceux qui ont
constamment été rendus de la [...], il jugera si les chefs de la
colonie verront avec plaisir l'obtention de la garde de M. Coté pour la
succession. M. Mentel me paroit avoir le temps de service reqi (sic)
pour la croix de Saint Louis. Il a toujours servi avec la plus grande
activité, il n'à (sic) cessé de montrer le plus
grand zèlle (sic) et le plus permanent exemple. Il est
personnellement un modèle de toutes les vertus. C'est un
ingénieur qui laissera un grand vide dans le service si on avoit le
malheur de le perdre. Je me joins donc à luy pour supplier monseigneur
de luy accorder une décoration dont il est si digne et qu'il a si bien
mérité par ses services.
Le chevalier d'Alais
293
|