WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

De la souveraineté permanente de la RDC sur ses richesses et ses ressources naturelles: examen de l'Article 09 de la Constitution du 18/02/2006

( Télécharger le fichier original )
par Guillain Cirhuza Koko
Université catholique de Bukavu - Licence en droit public 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV. Le domaine (ou espace) aérien

IV.1. Espace aérien national

1.1. Souveraineté de l'État sous-jacent

L'article 1er de la Convention de Paris196 de 1919 adopte, en termes catégoriques, la solution de la souveraineté que prônaient Von Liszt et Westlake, en opposition à la thèse soutenue par : « Les hautes parties contractantes reconnaissent que chaque puissance a la souveraineté complète et exclusive sur l'espace atmosphérique au-dessus de son territoire ». La convention de Chicago de 1944 reconduit le principe. Les deux conventions ont pris soin de préciser que le territoire de l'État comprend ses « eaux territoriales adjacentes ». Ce qui est confirmé par l'article 2, § 2 de la Convention de Montego Bay de 1982.

1.2. Les règles applicables à la navigation aérienne

Les règles applicables à la navigation aérienne, y compris au

dessus de la mer territoriale, sont cependant tout à fait différentes de celles quirégissent la navigation maritime. En particulier, il n'existe pas des normes

coutumières autorisant de plein droit le survol du territoire de l'Etat, qui pourrait être assimilée au principe du libre passage inoffensif. La seule exception concerne le passage en transit dans certains détroits internationaux, il en résulte que, sauf engagement conventionnel contraire, l'Etat est libre de réglementer et méme d'interdire le survol de son territoire et que tout survol non autorisé constitue une atteinte à la souveraineté territoriale de l'Etat sous-jacent (cfr. Activités militaires et paramilitaires au Nicaragua). La violation de l'espace aérien national par un aéronef étranger autorise l'Etat survolé à l'intercepter et à exiger l'atterrissage. Toutes fois, à l'égard des aéronefs civils, il ne jouit pas d'un pouvoir illimité de riposte197 ;

195 Ibidem.

196 Convention de Chicago sur l'aviation civile.

197 Ibidem.

celle-ci doit être raisonnable et ne pas mettre en danger la vie des personnes se trouvant à bord.

IV.2. L'espace aérien International

Le régime de la navigation aérienne internationale198 étant établi, il faut veiller à sa correcte application et poursuivre l'effort d'uniformisation des normes et des procédures qu'exigent les besoins de la sécurité et de la technique.

Au niveau International, ces taches ne peuvent être remplies que par une Organisation internationale permanente qu'est l'OACI qui a remplacée la CINA. Le principe d'application ici est la liberté de l'air, mais une liberté contrôlée.

Au niveau national, en RDC, c'est l'ordonnance n°62-32, du 8/10/1955, relative à la navigation aérienne qui est d'application. Quant à l'aviation civile, il existe une ordonnance n°66-194 du 30 /3/1966 qui régit le conseil supérieur de l'aviation civile. Il convient de noter, en outre qu'au niveau des services aériens, deux lois régissent cette matière. Il s'agit de :

1°. L'0rdonnance-loi N°78 -009 du b29/3/78 portant réglementation des conditions générales d'exploitation des services aériens ;

2°. L'arreté-Ministériel 002/CABIMINECI/2001 fixant les tarifs intérieurs du secteur de transport aérien en RDC.

198 O-L 62-321, du 8/10/1955 relative à la navigation aérienne.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci