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Le transport et la commercialisation du sable dans la préfecture du Golfe

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par Yobé WORDJO
Université de Lomé  - Maà®trise es lettres et sciences humaines 2008
  

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5- Impact du réseau sur le transport du sable

D'après les résultats d'enquête, 87 % des chauffeurs ne sont pas satisfaits de l'état des routes en particulier les routes de desserte. 96 % de ces derniers sont unanimes sur le fait que le réseau routier affecterait les véhicules à travers la cassure des lames12 , les crevaisons et les pannes subites. La principale conséquence est le coût élevé des entretiens qui se situe entre 8 750 francs et 30 000 francs par semaine. Il faut ajouter des retards dans les livraisons.

Toutefois, il faut souligner que la circulation des poids lourds devant transporter du sable affecte non seulement les routes de desserte mais aussi les artères bitumées de la Préfecture.

En effet, le réseau de voirie doit supporter toutes sortes de trafics, même ceux qui ne lui sont théoriquement pas propres comme celui des camions de sable et les trafics entre quartiers périphériques. Il en résulte de ce fait une superposition de la circulation des camions de sable (qui ne jouissent rarement que d'itinéraires spéciaux) et des transports des personnes individuels et collectifs. La principale conséquence est la réduction de la durée de vie des

12 Une lame (amortisseur) coûte au moins 15.000 francs CFA.

artères bitumées qui se combine non seulement au poids mais aussi à d'autres facteurs (faible pente et profondeur de la nappe phréatique) pour provoquer sa destruction progressive (nids de poule sur la chaussée).

Photo N°9 : Camion en panne

Source : cliché de l'auteur, WORDJO, 2007.

6- Les différentes taxes

Il s'agit essentiellement des redevances minières et de la taxe préfectorale.

6.1. Les redevances minières

Elles sont prélevées par la DGMG et versées au Trésor public. Cette taxe est fixée à

100 francs CFA le mètre cube. Cependant des discussions sont en cours en vue d'une éventuelle augmentation pour se conformer à celle de l'UEMOA.

6.2. La taxe préfectorale

Cette taxe est prélevée auprès des transporteurs des carrières de la périphérie. D'après

nos recherches, la Préfecture de Zio perçoit 500 francs par voyage à Adétikopé du fait de l'usage de son réseau. A Mission Tové, la Préfecture du Golfe perçoit également 500 francs par voyage compte tenu de l'usage de la voie Agoè-Mission Tové.

Cependant sur le littoral, aucune taxe préfectorale n'est prélevée puisque la plupart des voies existantes ne relèvent pas du financement de la Préfecture mais plutôt de l'Etat.

Il ressort donc de cette analyse que cette taxe est prélevée seulement dans les carrières périphériques.

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