4.3.2. Les points négatifs :
Ø La hausse du PAR à 30 jours qui se situe
à des niveaux élevés pour l'UM-PAMECAS et certaines
institutions émergentes intervenant surtout en milieu rural ou ciblant
certains corps de métiers (REMEC-Niayes, INTERCREC, COOPEC-RESOPP et
UMECAS). Pour certains SFD, cette hausse du PAR à 30 jours n'est que
conjoncturelle (en atteste le niveau raisonnable du PAR à 90 jours) et
est souvent liée à la spécificité des
activités financées ; C'est le cas surtout certains segments et
secteurs d'activités comme les PME, l'artisanat et les crédits
ruraux. Néanmoins, la gestion des impayés devra être
renforcée d'autant que le taux d'abandon des créances a
doublé au cours du premier semestre de 2011 ;
Ø la légère baisse du ratio de
capitalisation, même si le niveau actuel est plus que satisfaisant par
rapport à la norme de 15% fixée par la BCEAO ;
Ø le recul pour l'ensemble des indicateurs
d'accès des femmes aux services d'épargne et de crédit.
Ainsi l'évolution des théories et pratiques de
microfinance a connu une amélioration sensible au Sénégal
mais aussi dans de nombreux pays. Cette évolution est un
élément fondamental pour la vision future du secteur de la
microfinance. Il est donc évident de faire une analyse concernant la
vision de développement de ce secteur d'où l'étude des
perspectives.
|