> Une reprise dans la croissance des dépôts,
même si ceux-ci sont constitués à plus de 70% de
dépôts à vue ;
> Une croissance légère, mais
régulière, de 4% par semestre de l'encours de crédit et du
nombre d'emprunteurs actifs ;
> Une amélioration du ratio d'autonomie
opérationnelle, même si les niveaux respectifs de 121% et 125%
enregistrés en 2008 et 2007 n'ont plus été atteints ;
> La réduction de la surcharge de travail qui
pèse sur les agents de crédit: pour 616 emprunteurs actifs par AC
en 2010 on est passé à 590 ;
> L'amélioration continue (+5,12%) des
crédits de plus de deux ans alloués aux SFD par les banques et
autres structures de refinancement qui sont passés de 25,4 à 26,7
milliards FCFA, mais au bénéfice essentiellement du CMS et de
l'ACEP.
Les taux de pénétration de la population totale
se sont globalement améliorés, avec quelques différences
cependant selon les zones géographiques :
> les zones Sud et Sud-Est du pays (régions de
Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) ont connu
une progression notable du taux de pénétration qui est
passé de 6,8 à 9% ;
Ø la zone Nord (régions de Louga, Saint-Louis
et Matam) a également enregistré une croissance du taux de
pénétration qui est passé de 7,2 à 7,6% ;
Ø par contre, le taux de pénétration a
baissé dans la zone Centre (Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine),
passant de 6,1% à 5,75% au cours du premier semestre 2011. Cette baisse
s'explique par la chute du sociétariat global dans cette partie du pays
qui est passé de 204 000 à 197 000 suite à la baisse de la
clientèle de l'ACEP et du CMS. Ces baisses n'ont pu être
compensées par la légère croissance du sociétariat
de PAMECAS, de CAURIE-MF et de l'U-IMCEC (4000 à 5400) qui se sont
installés récemment dans cette zone.
Le graphe ci-après donne l'évolution des taux de
pénétration entre fin 2010 et juin 2011 par zone
géographique :
Figure 6 : Évolution du taux de
pénétration par zone géographique
Source : Direction de la Microfinance, (Juin 2011),
Enquête auprès d'un échantillon de SFD