B/ Le faible niveau d'appropriation de la
Convention
La définition des politiques publiques et de la
stratégie des acteurs se heurte à une perception insuffisante des
fonctions de la biodiversité dans les écosystèmes et les
sociétés.
Or, ces avantages sont nombreux : valorisation
économique, patrimoine culturel, services écologiques... Comment
mieux les identifier et les prendre en compte ?
L'exploitation intensive des ressources vivantes se poursuite et
contribue à l'érosion de la biodiversité.
Mais la valorisation est loin d'atteindre des seuils
raisonnables dans certaines parties du pays alors que c'est aussi une des voies
de sa préservation durable.
Une partie importante de la biodiversité mondiale doit
être créée, maintenue et gérée par des
groupes sociaux dont la langue, les savoirs, savoir-faire et la
représentation du monde sont les outils et le cadre de
référence.
Ainsi, seule une approche holistique et interdisciplinaire peut
permettre de comprendre les interactions entre diversité des
sociétés et des acteurs sociaux et biodiversité.
Or en l'état actuel de la réglementation les
initiatives de cogestion ne sont pas promues. Les leviers d'appropriation
individuelle et collective de la convention ne sont pas disponibles.
Une des solutions seraient de redynamiser le CHM, le seul
mécanisme officiel de partage de l'information et d'ouvrir un portail
web sur la convention.
|