1.W E C(H1 (RN) , H* (RN)) et ]c1 > 0 telle que
11W(u)11..(RN ) << c1 11u11pH1(RN ) Vu E H1
(RN)
1.4. Multiplicateurs de Lagrange
2.Nous posons
e(u)[v, w] = I
|
ZI-k 1 1 -1 X1 121119 V w dx, Vu,v,w 2
H1 (RN)
|
RN
Alors e(u) est une forme bilineaire symetrique bornée Vu 2
H1 (RN). Il existe un operateur B(u) 2
L(H1 (RN) ,H* (RN)) tel que
e(U)[V, w] = (B(u)v,w)H*(RN)H1(RN) , Vv,w 2 H1
(RN)
De plus B 2 C(H1 (RN) , L(H1
(RN) ,H* (RN))) et
11B(u)11L(H1(RN),H*(RN)) c1 lur~1
H1(RN) , Vu 2 H1 (RN)
En outre 41 2 C1(H1
(RN) , H* (RN)) et V(u) = pB(u), Vu 2
H1 (RN) . 3.4(u) 2 C2(H1
(RN) ,11) avec
of(u)v = (P+1) (11r(U))0,*(RN),H1(RN) =
03#177;').1 zlxrk lur1 u vdx, Vu, v 2
H1 (RN)
RN
et
Z~00(u)[v; w] = p(p+1)~(u)[v; w]
= p(p+1) z Ixrk 1711'1 v wdx,Vu,v,w 2
H1 (RN)
RN
1.4 Multiplicateurs de Lagrange
Dans plusieurs cas, trouver la solution d'une équation aux
dérivées partielles revient a minimiser une fonctionnelle sur un
ensemble de contraintes ou sur une variété.
D'ofi l'utilité de préciser le sens qu'on donne a
un point critique ou a une valeur critique sur un ensemble de contraintes.
Definition 1.4.1 Soit X un espace de Banach, F 2 C1(X,
R) est un ensemble de con-traintes
S = {v 2 X; F(v) = 0}
On suppose Vu 2 S, on a F'(u) L 0. Si J 2
C1(X, R) on dit que c 2 R. est valeur critique de J sur S,
s'il existe u 2 S et A 2 R. tels que J(u) = c et f(u) = AF'(u).
1.5. Fonctionnelles minorées
Le point u est un point critique de J sur S et le réel A
est appelé multiplicateur de Lagrange.
Remarque 1.4.1 Lorsque X est un espace fonctionnel et
l'équation J'(u) = AF'(u) correspond a une
équation aux dérivées partielles, on dit que
J'(u) = AF'(u) est l'équation d'Euler Lagrange
satisfaite par le point critique u sur la contrainte S.
Donnons un résultat qui établie l'existence d'un
multiplicateur de Lagrange.
Proposition 1.4.1 (Voir [16], page 55)
Sous les hypotheses de la définition
précédente, supposons que u0 E S est tel que
Alors il existe un A E R, tel que
J'(u0) = AF'(u0)
1.5 Fonctionnelles minorées
Soit E un espace topologique, une fonction F : E - R est dite
semi-continue inférieurement (en abrégé s.c.i.) si pour
tout A E l'ensemble {x E E; F (x) A} est fermé.
On dit que F est semi-continue supérieurement (en
abrégé s.c.s.) si --F est s.c.i.
Définition 1.5.1 Soit E un espace de Banach, V est une
partie de E. Une fonction
J : V - R est dite faiblement séquentiellement s.c.i si
pour toute suite (un) de V convergeant faiblement vers u E V on a J
(x) uim inf J (xn)
fl-400
Une fonction J : H1 (Ii") - R est dite
faiblement séquentiellement continue (f.s.c) si pour toute suite
(un) de H1 (ii") convergeant faiblement vers u
E H1 (ii")
on a J (un) - J (u) fortement.
1.6 La symétrisation de Schwarz
La symétrisation de Schwarz est une méthode de
modélisation de certains problèmes de la physique, et aussi l'un
des principaux outils dans l'étude des inégalités
isopérimétriques (inégalité portant sur le volume
d'une large famille de domaines et le volume de leurs frontières
respectives) et les problèmes de compacité.
Plusieurs types de symétrisation sont connus dans la
littérature mathématique, on peut citer la symétrisation
de Steiner, la symétrisation de chapeau et la symétrisation de
Schwarz, que l'on va considérer dans ce mémoire.
La symétrisation de Schwarz est aussi connue comme le
réarrangement décroissant des fonctions a symétrie
sphérique. Ce type de symétrisation consiste de passer d'une
fonction quelconque a une fonction radiale décroissante, tout en
conservant la norme dans les espaces Lp, et en faisant
décroltre la norme du gradient pour certaines classes de fonctions
admissibles, alors pour quelques problèmes variationnels on peut
utiliser u (on u est la symétrisation de Schwarz de la fonction u) au
lieu de la fonction générale u.
Ces propriétés nous permettent de
démontrer l'existence de solutions de quelques équations
elliptiques avec perte de compacité on les méthodes classiques
sont diffi ciles a utiliser.
1.6.1 Les fonctions a symétrie sphérique
Une fonction u E L (RN), avec N ~ 2 est dite a
symétrie sphérique si pour toute matrice de rotation S agissant
sur RN on a
u (Sx) = u (x), p.p sur RN
On dit alors que u est radiale, car pour r > 0, en posant f
(r) = u (x) pour x E RN tel que x = r, on définit une
fonction f p.p sur R+ qui permet de reconstruire
entièrement u.
Si la fonction f est décroissante sur ]0, +oc[ on dit
alors que u radiale décroissante.
|