IV.6. Le plaidoyer pour la révision du code de
la famille.
En mars 2006, le Réseau Action Femme (RAF) a pris part
à l'atelier de révision des propositions d'amendement du Code de
la famille pour garantir les droits des femmes et des enfants, organisé
par le service d'études et de recherche du Ministère de la
justice. Actuellement il existe un document qui porte la proposition
d'amendement du Code de la famille en vue de garantir les droits des femmes et
des enfants.
IV.7. Le plaidoyer pour la loi de mise en oeuvre de la
parité.
Il est à noter que jusqu'à ce jour, il n'existe
pas encore de mécanismes qui permettent l'effectivité de ces
dispositions constitutionnelles en faveur de la représentation paritaire
des femmes et des hommes dans les institutions de la RDC. Quand bien même
le principe d'égalité est consacré dans la Constitution,
un silence demeure quant aux conditions de rendre concret ce principe ;
les dispositifs institutionnels pour rendre effectif ce principe n'apparaissent
pas de manière expresse dans ces textes et les mécanismes
contraignants qui permettent l'effectivité de cette disposition dans la
pratique n'existent pas encore.
Les organisations féminines ont ainsi multiplié
des actions pour que soit adoptée la loi de mise en oeuvre de la
parité en RDC.
IV.8. Le plaidoyer auprès des responsables des
partis politiques.
Les organisations féminines ont entrepris un plaidoyer
pour l'inclusion paritaire du genre dans le projet de loi instituant la CENI,
appuyé par le programme Gouvernance politique du PNUD à
l'initiative de la cellule Genre et Elections de la Division électorale
de la MONUC. Ce plaidoyer a malheureusement échoué au niveau du
Parlement, tant à l'Assemblée nationale qu'au Sénat.
Il existe à cet effet, un écart entre les textes
et les pratiques institutionnelles en ce qui concerne l'effectivité des
politiques élaborées en direction des femmes. La réticence
des acteurs politiques à la promotion de genre reste manifeste. Il faut
donc susciter une conscience étatique pour la promotion de genre.
Pour le moment, CAFCO, encouragé par les deux
partenaires précédemment cités, tourne son plaidoyer vers
les partis politiques, qui seront appelés à désigner en
leur sein les futurs membres du bureau de la CENI. Cet état de chose
constitue déjà un problème par rapport aux
élections futures.
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