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Corrélation genre et participation politique: une analyse des causes et impacts de l'invisibilité des femmes dans les institutions politiques de la RDC, avec un regard particulier sur Kindu dans la province du Maniema (1960-2011)

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par Kalonge GASTON
Université de Kindu - Diplôme d'études supérieures en sciences politiques et administratives 2011
  

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CHAPITRE IV. MECANISMES DE PERENNISATION DE LA PARTICIPATION POLITIQUE DES FEMMES CONGOLAISES

Les efforts pour la pérennisation de la participation politique des femmes congolaises doivent être opérationnels tant au niveau institutionnel qu'au niveau des acteurs sociaux, notamment les organisations féminines. Ainsi, notre enquête sur terrain a relevé certains mécanismes de la pérennisation de la participation politique des femmes congolaises. Il s'agit des mécanismes ci-après :

- Enclencher un rapport de pouvoir égalitaire entre femmes et hommes dans la participation politique

- Appliquer la loi sur la décentralisation pour offrir aux femmes congolaises plus de chance d'accès à la gouvernance

- Pistes d'action en rapport avec la bonne Gouvernance et le Genre

- la révision du code de la famille et autres textes juridiques sur les droits des femmes

IV.1. Enclencher un rapport de pouvoir égalitaire entre femmes et hommes dans la participation politique

Pour parler de « participation politique », le concept de participation même doit d'abord être clarifié. Actuellement, le mot « participation » est utilisé comme condition de réussite du développement et de la bonne gouvernance. Or, cette participation peut n'être qu'une illusion démocratique et demeurer passive, réduite à l'échelle de l'information ou de la consultation.

Elle peut relever de l'utopie ou d'une dynamique de technocrates et d'expert(e)s, mettent en garde Marie Lise SEMBLAT et Marie RANDRIAMAMONJY. Ces dernières précisent que « parler de la participation politique des femmes dans le contexte du Genre et de la gouvernance », c'est dépasser le stade de la consultation symbolique des femmes. C'est aussi aller au-delà de l'étape qui consiste à les informer des actions à mener pour elles et pour la collectivité. (74(*))

Il s'agit plutôt de mettre sur un pied d'égalité les femmes et les hommes dans la prise de décision politique et dans le contrôle de pouvoir dans tous les domaines. Mais qu'est-ce qui est « politique », et qu'est-ce qui ne l'est pas ? La « participation politique » ne concerne pas seulement les partis. Toute décision affectant la vie des autres, qu'elle soit privée ou publique, est « Politique ». Ce sont les « décisions politiques » qui apportent les transformations dans la société. Les femmes congolaises doivent donc s'investir dans la politique, s'engager et militer pour transformer les relations inégalitaires femmes-hommes en relations égalitaires.

Ainsi, comment faire pour que cette participation soit effective en RDC ?. Au Madagascar par exemple, REJO FIENENA a présenté le cas ou le modèle spécifique des Associations des femmes en politique à Madagascar. Ces associations ont initié un mouvement de ralliement des femmes qui se fixe comme objectif l'obtention de 30-50% des sièges de 2010 à 2015. (75(*))

En RDC, la stratégie selon nos enquêtées doit consister à sensibiliser et identifier les femmes ayant une vocation politique, à les encourager à se porter candidates, à renforcer leurs capacités, à inciter l'électorat potentiel à les élire et à les accompagner dans le processus électoral. Une telle démarche a fait ses preuves dans la mise en oeuvre d'un programme d'appui à la gestion communale au Burkina Faso, d'après Paule Elise Henry (76(*)).

Dans cette expérience, le renforcement des capacités au niveau local a engendré un déclic pour encourager les femmes de Burkina Faso à entrer dans les conseils municipaux ou à siéger au sein des conseils d'administration des infrastructures marchandes (les marchés par exemple).

En RDC, les acquis de cette démarche sont fragiles, marginaux et réversibles. Les effets obtenus risquent donc de ne pas redresser de manière durable la situation actuelle du « déficit démocratique dans les pays dits du tiers monde» marqué par l'absence des femmes dans les sphères politiques.

Les résultats des entretiens menés par Irène STOJCIC et Sophie ELIZEON à l'île de la Réunion d'une part, et par Lala RAHARINJANAHARY à Madagascar d'autre part, attestent que certaines femmes élues n'ont plus l'intention de se représenter sur des listes électorales (77(*)).

Joséphine YAZALI a formulé un même constat parlant du cas des Communautés locales en Inde où « prenant conscience de leur rôle passif, les dix femmes élues au sein des panchâyat ne sont plus disposées à être députées» (78(*)).

Charles MAPHASI KUMBU a fait remarquer que les acquis ne suivent pas une croissance linéaire. En RDC, la réorganisation du pouvoir politique à l'issue du Dialogue Inter Congolais en application de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies n'a pas tenu compte de la représentation féminine, même en ce qui concerne les élections territoriales où des avancées notables étaient enregistrées avec le respect du quota de 30% en faveur de la femme (79(*)).

Et si un autre obstacle à la participation des femmes en politique étaient les femmes elles-mêmes ? Les femmes se cantonnent dans certains stéréotypes, a rappelé Joëlle PALMIERI (80(*)) en référence à une étude sur les nouvelles technologies de l'information (TIC) menée au Sénégal et en Afrique du Sud : au lieu de démystifier le stéréotype selon lequel « les femmes n'étaient pas portées sur les sciences mais sur la gestion de la vie quotidienne », elles perpétuent l'image de la femme soumise et subordonnée. Elles ne saisissent pas l'opportunité qui s'offre à elles d'utiliser les TIC afin de renverser le pouvoir en leur faveur.

Dans le même sens, l'étude relatée par Lily RAHAINGO-RAZAFI MBELO à Madagascar illustre que : « les femmes se tiennent à distance du « politique » parce que, selon les opinions recueillies, les femmes au pouvoir reproduiraient les pratiques machistes des hommes » (81(*)).

Des points de vigilance ont aussi été soulevés. D'abord, il est plus que nécessaire de remettre en cause les préjugés conformistes et essentialistes qui consistent à dire que « les femmes sont naturellement porteuses de bonne gouvernance », et à démystifier l'hypothèse selon laquelle « les femmes sont par essence de bonnes politiciennes, altruistes et non corrompues». Si ces arguments font carrière, ils risquent de bloquer les accompagnements indispensables tels le renforcement de capacités des candidates potentielles et des élues.

Ensuite, il faut aussi veiller à ce que la participation politique des femmes congolaises ne se réduise pas à un slogan qui instrumentaliserait la participation des femmes pour en faire des alliées-alibi en les maintenant dans un état de subordination.

Pour ce qui est de la réalité de la Ville de Kindu, cadre physique de notre recherche, le constat général est que les conditions ne sont pas encore réunies pour que les femmes et les hommes soient égaux en gouvernance. Le chemin est encore long. Comment faire évoluer la situation ? Les mouvements féminins qui ont accompagné le processus de démocratisation dans cette province qui a connu la civilisation arabo-musulmane permettront de parvenir progressivement à un changement. L'activité et l'engagement des femmes au sein des partis politiques sont essentiels mais ils ne doivent pas entraver la mobilisation et la solidarité des femmes autour des enjeux communs.

D'où, la nécessité de trouver des synergies et de s'appuyer sur le réseautage (nord/sud/sud) dans une optique de changement global et durable.

Autre enjeu : quel est le rôle des « femmes élites » ou les « épouses de » dans l'accompagnement des mouvements féminins ? Certes, ces élites devraient jouer des rôles importants dans l'appropriation des modes de gouvernance.

Elles peuvent apporter leur perception et analyser des rapports de pouvoir. Elles sont légitimes à parler des femmes de la base et peuvent jouer le rôle de leaders pour favoriser la participation politique des femmes. Mais elles ne représentent pas nécessairement un modèle pour les femmes de classes non privilégiées (d'un point de vue économique, social, ethnique, de caste, etc.).

Les besoins et intérêts qu'elles défendent ne sont pas forcément, ceux des femmes des autres classes. Dans tous les cas, la question n'est pas d'examiner les questions féminines en marge de la société. Il s'agit bel et bien de lutter contre la pérennisation des inégalités véhiculées dans le cadre patriarcal. Dans cette optique, la vigilance est de mise pour éviter une instrumentalisation des mouvements féministes qui immobiliserait la lutte contre la subordination afin de solder l'invisibilité des femmes dans les institutions politiques congolaises.

Il existe certes une manifestation de volonté des acteurs sociaux et étatiques à changer la situation des femmes de manière durable. La traduction de ce fait est perçue en RDC, à travers l'élaboration d'instruments nationaux en faveur de la promotion des femmes et de Genre et l'implication accrue des organisations féminines dans ces processus.

Sur le plan formel, quelques repères mettent en exergue cette volonté, du moins manifeste :

? 2002 : l'élaboration du Programme National pour la Promotion de la Femme Congolaise (PNPFC), adopté par le Gouvernement en Septembre 1999 et mise en oeuvre en 2002;

? 2004 : l'élaboration du Document des stratégies d'intégration du Genre dans les Politiques et programmes de Développement en RDC ;

? 2005 : la mise en place des Bureaux de réseautage des points focaux à Kinshasa et en provinces, suivi des sessions de formation de ces derniers en approche Genre ;

? 2006 : la promulgation de la loi sur les violences sexuelles;

? 2009 : l'élaboration de la Politique Nationale de Genre ;

IV.1.1. Appliquer la loi sur la décentralisation pour offrir aux femmes congolaises plus de chance d'accès à la gouvernance

Dans le contexte de la décentralisation, l'augmentation de la représentativité des femmes au sein des institutions démocratiquement établies aux niveaux local, provincial et national est un thème d'actualité.

D'un point de vue politique, selon Jeannine RAMAROKOTO et Elisabeth HOFMANN (82(*)), la décentralisation est une politique de gouvernance caractérisée par le rapprochement de l'Etat des citoyen(e)s.

Se référant à la Commission Européenne, elles expliquent que la décentralisation se fonde entre autres, sur la démocratie et la gouvernance locales. Dans cette optique, la décentralisation en RDC devrait instaurer l'égalité entre les hommes et les femmes dans la représentation politique, améliorer l'accès des femmes aux services et parvenir à une affectation des ressources locales de manière plus équilibrée entre les femmes et les hommes.

Pour Awa GUEYE (83(*)), la décentralisation est un contexte qui favorise la participation citoyenne, l'éclosion des initiatives individuelles et communautaires. A priori, le niveau local ouvrirait donc une importante porte d'entrée pour les femmes dans l'exercice de la gouvernance dans la sphère publique. La décentralisation proposerait un cadre adéquat de participation politique pour toutes les couches sociales et particulièrement les femmes, favorisant a priori la participation des organisations de la société civile, dont les organisations féminines, aux affaires publiques.

En institutionnalisant la participation, la décentralisation devrait encourager l'insertion des acteurs locaux, femmes et hommes, dans les espaces décisionnels congolais et rendre possible, voire faciliter, la mixité des candidatures et la participation inclusive aux élections.

Cependant, cette opportunité n'est ni automatique ni une fin en soi, et l'engagement politique ne suffit pas. Souvent, les hommes politiques et les élus locaux se déclarent favorables à une gouvernance décentralisée et à plus d'égalité entre les femmes et les hommes.

Mais la réalité est plus nuancée. Les mesures prises sont souvent superficielles. Malgré les lois et décrets promulgués, les difficultés de leur application sont nombreuses. Les faits et expériences présentés par nous même lors du colloque sur le Genre et Université en RDC attestent qu'en réalité « on fait plus de bruit que d'actions concrètes». Nous avons analysé le cas de l'île de la RDC où la législation impose l'égal accès des hommes et des femmes à toutes les institutions publiques. (84(*))

Dans notre communication intitulée « Vite, une femme sur ma liste : comment faire ? », nous avons décrit les difficultés pour « trouver des femmes » puisque les listes présentées lors des opérations électorales de 2006 en RDC devraient comporter autant de candidates que de candidats.

Le recrutement s'est ainsi fait parmi les membres actifs du monde associatif qui se déclarent généralement « apolitiques ». Pour la RDC, les données montrent que les statistiques au niveau des assemblées provinciales sont encore désespérantes : les femmes demeurent sous représentées tant au niveau provincial que national.

Les lois existent mais la volonté de l'application laisse à désirer, voire fait défaut, dans la majorité des cas. La faible volonté politique d'agir pour l'égalité femmes-hommes au niveau décentralisé, nourrie par l'insuffisance de conviction de la part des décideurs quant à la nécessité d'un changement en faveur des femmes, est le principal frein à l'accès des femmes à la gouvernance. Ceci se manifeste par exemple, par le nombre relativement faible de signataires de la Charte pour l'égalité des femmes et des hommes dans la vie locale du CCRE d'après Jeannine RAMAROKOTO et Elisabeth HOFMANN (85(*)). Un autre exemple est fourni par Charles MAPHASI KUMBU, par rapport à l'application de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies en RDC. Malgré les dispositions favorables à la participation au niveau local « les femmes n'ont pu obtenir que 8% sur l'ensemble des sièges à pourvoir aux législatives ». (86(*))

Au niveau des provinces, les femmes sont écartées des processus et des instances de décisions importantes et ignorent certaines opportunités qui s'offrent à elles. Diverses raisons ont été avancées pour expliquer ce constat.

D'après Joséphine YAZALI (87(*)), les citoyennes au niveau local en Inde ne connaissent pas toujours leurs droits et leurs obligations. Le pourcentage de femmes analphabètes y est élevé et le pouvoir est confisqué par une minorité qui n'est pas représentative. Cette situation, selon nous, est similaire à celle de la RDC.

La participation aux élections est souvent liée plus aux habitudes qu'aux principes démocratiques. Selon Sheila SANOUDI, au Burkina Faso, « les femmes qui s'engagent en politique sont celles qui sont instruites, actives dans les structures associatives. Elles ont des ressources financières ». (88(*))

Ces femmes sont rares dans les zones rurales. Par ailleurs, les formations politiques ou coalitions de partis sont les seules autorisées à présenter des candidat(e)s aux élections, or au Burkina Faso en 2005, environ 9% des membres de bureaux exécutifs des partis politiques sont des femmes et elles y occupent des postes de subalternes. La chance pour une femme d'être proposée par les partis est ainsi infime.

De plus, une femme qui réussit en politique est mal vue, notamment au niveau local. Cette observation de Sheila SANOUDI est partagée par BENAOUDA LEBDAI qui souligne « la facilité avec laquelle les femmes sont rapidement qualifiées de prostituées, de légères, de faciles, dès qu'elles essaient de s'affirmer sur le plan politique ou économique, dès qu'elles tentent de prendre le pouvoir pour faire avancer la société ». (89(*))

A Madagascar, les enquêtes réalisées par Lala RAHARINJANAHARY ont révélé que même si les femmes maires sont appréciées, aussi bien par leurs supérieurs hiérarchiques (au niveau des régions, ministères, etc.) que par leurs subordonnés, « elles n'ont pas droit à l'erreur et sont plus exposées aux critiques que les hommes ». (90(*))

Même si la décentralisation rime avec la stratégie de gouvernance rapprochant l'Etat des citoyens, les inégalités de genre accompagneront la décentralisation politique si des efforts spécifiques ne poussent pas dans l'autre sens. La mise en place des conseils municipaux en Iran, que cite Lucia DIRENBERGER (91(*)), en est un exemple.

En effet, le contexte de transformation socioculturelle de la société Iranienne est propice à l'entrée des femmes dans la sphère publique et politique locale. L'absence d'organisation politique dans les villes moyennes et les villages laisse aux candidat(e)s indépendant(e)s, parmi lesquels les femmes sont nombreuses, une réelle chance dans la compétition locale. Mais l'application de l'approche genre dans cette politique de décentralisation est située dans un contexte dualiste : un système électoral fondé sur le suffrage universel d'une part, et une constitution conçue sur la base de l'Islam, d'autre part.

Dans un tel contexte, l'Iran a institutionnalisé les discriminations de Genre et la décentralisation des inégalités de représentation politique.

* 74 Hygin KAKAÏ, (2003), Approche genre et projets de développement au Bénin : Cas du PADEL à

Nikki et du PNDC à Djidja (mémoire de maîtrise en Sociologie Anthropologie), UAC,FLASH, DPSA, p. 23

* 75 Félicitée REJO FIENENA, cité par idem, p. 31

* 76 Paule Elise Henry, (1997), Vivre et savoir en Afrique, Paris, GREC, p. 142

* 77 Irène STOJCIC et Sophie ELIZEON, (1975), Religions Africaines comme effet et source de la civilisation de l'oralité, colloque de Cotonou, p.75

* 78 Joséphine YAZALI, (1998), Les pouvoirs au village, Paris, Karthala, p.96

* 79 Charles MAPHASI KUMBU, (2000), La dynamique du concept « genre » dans les politiques du développement en Afrique in Afrique Contemporaine, n°196 octobre-décembre, p. 76

* 80 Joëlle PALMIERI, (1994), Les africaines, histoire des femmes d'Afrique Noire au XIXè et XXè siècle, Paris, Ed. desjonquères, p. 54

* 81 Lily RAHAINGO-RAZAFI MBELO, (1998), Les forces d'inertie à la promotion féminine (Etude réalisée pour le compte du PNUD), p. 99

* 82 Jeannine RAMAROKOTO et Elisabeth HOFMANN, Intégrer le « genre » dans l'approche-projet : entre l'engouement dans les discours et la surcharge dans les pratiques, Communication à l'occasion de 25 ans du Master/DESS : Analyse de projets Agricoles, industriels, sociaux et de l'environnement, université de Rennes 1, 28 octobre 2006

* 83 Awa GUEYE, (1989), Les structures élémentaires de la parenté, Mouton, Paris, p.132

* 84 Gaston KALONGE, « Vite, une femme sur ma liste : comment faire ? », dans la communication sur le Genre et les conflits en Afrique, Kinshasa, salle promo de l'UNIKIN du 12 au 15 mars 2009.

* 85 Jeannine RAMAROKOTO et Elisabeth HOFMANN, op.cit., p. 98

* 86 Charles MAPHASI KUMBU, op.cit., p. 112

* 87 Joséphine YAZALI, op.cit., p. 143

* 88 Sheila SANOUDI, (Mars 1975), « Machismo ou la suprématie du mâle », in Le Courrier-UNESCO, Paris, p. 56

* 89 BENAOUDA LEBDAI, (1996), Relations sociales de genre, l'approche de la DDC, Bernès, Paris, p. 78

* 90 Lala RAHARINJANAHARY, (1994), Sexes et pouvoir, La construction sociale des corps et des émotions, Presses de l'Université de Montréal, Montréal, p. 76

* 91 Lucia DIRENBERGER, (1999), Population, développement et approche genre au monde, URD, Lomé, p. 77

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