4.2. LES TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES.
Pour collecter les données, les traiter et/ou les
analyser, nous nous sommes servis des techniques suivantes : la recherche
documentaire, l'observation directe et l'enquête par des interviews.
a) La recherche documentaire.
La recherche documentaire a été
privilégiée pour faire un état des lieux de la situation
des femmes, et mettre en lumière les disparités de Genre qui
existent en RDC.
Elle nous a permis ensuite de présenter les concepts
théoriques sur la question et de passer en revue une étude
approfondie de la littérature existante : les ouvrages, les
périodiques, les archives, les rapports, les articles des revues, les
publications à l'internet, les diverses communications sur le Genre et
tant d'autres documents qui ont contribué à la
compréhension du sujet.
L'abondance de la moisson issue de ce vas et viens
documentaire est certes perceptible à travers d'innombrables recours aux
citations et références aux écrits d'autres chercheurs.
Ainsi, nous avons fait aussi recours à notre
expérience personnelle sur la notion de Genre, car nous avons eu
l'occasion de participer à des nombreux colloques scientifiques sur le
Genre et autres notions similaires tant au niveau local, national
qu'international en synergie avec les autres chercheurs sur le Genre. Les
données ventilées par sexes des provinces ont alimenté
cette étude pour l'analyse de la situation des femmes en RDC.
b) L'observation directe désengagée.
La technique documentaire est soutenue par une observation
systématique, mais désengagée. Cette dernière nous
permet de voir et de décrire sans tenir compte des considérations
subjectives de la situation de la femme congolaise dans la vie politique. Notre
curiosité était aussi portée sur les diverses
activités réalisées par les femmes, la manière dont
celles-ci s'engagent à lutter pour la promotion de Genre.
A Kindu par exemple, nous avons été curieux
d'observer l'engouement des femmes dans les diverses activités telles
que : les défilés organisés le 18 mars de chaque
année (journée internationale des femmes), la tenue des ateliers
et séminaires sur la question de la femme, etc.
Nous avons été émerveillés par la
particularité de Kindu où juste pour la période allant de
janvier à septembre 2010, les femmes réunies au sein de l'ONG
MWANGA ont organisé 24 ateliers de formation afin que lors des
échéances électorales de 2011 les femmes candidates soient
représentées.
L'émergence de ces Associations féminines
à Kindu est une occasion de confirmer la volonté manifeste des
femmes congolaises dans le combat de leur considération. Ce regard
intéressé et curieux nous a servi de première moisson
d'informations brutes mais incomplètes qu'il s'avérait
nécessaire de compléter par d'autres sources articulées,
structurées dont l'interview.
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