Annexe II
Entretien de Marguerite
En gras : questions et relances de
l'entreteneur
En clair : réponses de Marguerite.
EN MAJUSCULE : élément perturbateur malgré
le fait que l'entretien se déroule dans un bureau porte
fermée.
Entretien de Marguerite, IDE.
Durée : 38 minutes
1 D'après vous, quels sont les apports du
dispositif d'intervention pour
2 l'équipe ?
3 Euh...Donc déjà de pouvoir se questionner et de
se retrouver en équipe et de
4 pouvoir se questionner ensemble avec un tiers extérieur
qui nous aide à réfléchir sur
5 les problèmes qu'on peut rencontrer au niveau de
l'équipe ou au niveau des
6 patients !, Donc ça c'est bien d'avoir un tiers parce
que on le fait entre nous déjà
7 mais c'est bien d'avoir une personne neutre qui puisse nous
aiguiller, nous faire
8 cheminer dans nos réflexions...surtout ça et
euh... et en fait j'ai toujours travaillé
9 avec une supervision depuis l'école d'infirmière
donc j'imagine pas travailler
10 sans...Je pense que dans tous les services, y a besoin de
toujours se remettre en
11 question, de savoir où on va, d'éviter de faire
euh d'aller dans la mauvaise direction,
12 donc toujours se requestionner et de ne pas s'enfoncer dans
les problèmes et les
13 non-dits entre nous ou avec les patients ou de pas être
d'accord sur les prises en
14 charge, je pense que c'est de toutes manières
obligatoire pour nous. Enfin pour moi
15 personnellement, je pourrai pas travailler sans.
16 J'ai connu la supervision quand j'ai travaillé en
intra, je l'ai connue aux urgences
17 psychiatriques quand j'ai travaillé aux urgences et
ici et pendant l'école d'infirmière,
18 pendant les trois ans : on avait une supervision après
chaque mois de stage.
19 Vous pourriez revenir sur l'équipe et les
non-dits ?
20 Ca nous aide à poser ..., à poser les
problèmes, à poser les...les difficultés qu'on
21 rencontre avec un patient...euh...poser les
différences d'opinions aussi, même si on
22 arrive ici à le faire euh...en équipe, y a eu
d'autres services où je suis passée avant
23 où c'était plus difficile et du coup le tiers
ça aidait plus à faire verbaliser chacun. Il a
24 un rôle de distribution de la parole et de
réflexion et euh ... il nous donne des pistes
25 pour élaborer un p'tit peu..., pour pas rester à
un niveau...enfin, comment dire ?
26 enfin, rester sur ses positions en fait, ne pas essayer de
voir les positions de chacun
27 donc il aide à faire circuler cette réflexion et
cette parole. (silence)
28 Vous voulez dire qu'il aide à être mieux
écouter ? que c'est plus facile qu'en
29 dehors des séances ?
30 Ici, non, on est autant écouté pendant les
séances qu'en dehors, peut-être parce
31 qu'on est une petite équipe et que du coup on parle
assez régulièrement dans la
32 journée mais c'est vrai que dans d'autres services
où on était une plus grosse
33 équipe, et puis j'avais moins d'années de
diplôme aussi, peut-être que ça me
34 permettait de...de pouvoir m'exprimer plus pendant les
supervisions ; justement
35 parce qu'on a chacun le superviseur qui nous donne la
parole...tandis que dans les
36 grosses équipes, ben des fois il y en a qui la prenne
plus, d'autres qui la prenne
37 moins. Par contre ici, non pas du tout...enfin ici ça
circule bien donc euh...sûrement
38 à cause du nombre...aussi la personnalité des
gens, moi je pense que c'est un tout.
39 Le nombre il joue mais là où j'ai
rencontré le plus de difficultés, c'était en intra,
alors
40 qu'aux urgences il y avait moins de difficultés mais on
était quand même beaucoup,
41 simplement y a aussi les personnes...
42 Vous dites beaucoup « ici », vous y
êtes bien ?
43 Oui ! on est pas tous pareil, heureusement mais on a des
valeurs communes. Mais
44 par contre, on est pas tous pareil. On a chacun un
vécu, nos personnalités donc bon,
45 heureusement, on est toutes différentes pour pouvoir
travailler avec les différents
46 points de vue. Non, par contre, au sein de la supervision, on
arrive à bien parler de
47 nos différents points de vue parce que des fois on est
pas du tout d'accord euh...sur
48 un patient ou sur une question du quotidien voilà. On
est pas toutes pareilles.
49 (silence) Ce qui est dommage, c'est que les médecins
viennent pas, ça m'aurait
50 jamais dérangé, j'aurai
préféré même qu'ils y participent mais je sais pas
pourquoi ça
51 se fait pas en fait. Peut-être que c'est pas parler,
peut-être qu'ils veulent pas, peut-
52 être que y a des réticences aussi de notre
côté mais je pense que ce serait important
53 de pouvoir tous y participer ensemble. Enfin ça me
dérangerait pas du tout, ça
54 permettrait d'avoir d'autres points de vue, d'avoir un point
de vue médical, de pouvoir
55 parler de..de patients de manière plus approfondie
parce que ils font de moins en
56 moins de réunions cliniques. Il faut pas que ça
devienne une réunion clinique mais
57 peut-être partager plus de choses et ici c'est vrai que
les médecins on les voit très
58 rarement donc euh...peut-être que ça aiderait
à beaucoup mieux se connaître, mieux
59 communiquer entre nous euh...et puis pour le patient y aurait
une meilleure prise en
60 charge...Après y faut que tout le monde soit
d'accord...
61 Mais bon, ils respectent que ce soit un temps pour les
équipes et puis je pense qu'ils
62 se sont jamais posé la question... (grand silence)
63 La supervision, elle influe sur votre positionnement
ou celui de vos collègues ?
64 Y a peut-être des gens qui arrivent mieux à
parler que d'autres mais bon ça...ça
65 simplifie en fait, c'est plus facile de parler en supervision
qu'en équipe sans le tiers
66 en fait. Enfin, moi ça m'aide parce que c'est vrai que
je suis...des fois j'ai du mal
67 à...à exprimer mes opinions parce que je suis
dans une équipe où elles sont plus
68 anciennes que moi, on a pas forcément le même
diplôme...euh...elles ont plus
69 d'expérience...enfin souvent je me mets plus en retrait
tandis qu'à la
70 supervision...ben ça m'aide un peu à être
moins en retrait justement...même si au
71 quotidien elles m'écoutent mais c'est plus moi qui
m'efface en fait...
72 Donc il y a une différence entre les
séances de supervision et le quotidien ?
73 Ben maintenant moins. Au départ oui mais depuis qu'il y
a la supervision ici...ben du
74 coup ça m'a aidé dans le quotidien à
prendre plus la pa.., à prendre plus de
75 place...enfin, plus la parole, plus affirmer mes
opinions...J'ai ma place...(silence)
76 Votre place...vos rôles ?
77 Ben ici on travaille au niveau de référence,
donc on est deux référentes d'un patient.
78 Donc c'est vrai qu'on s'occupe de tous les patients mais
principalement les patients
79 qu'on a en référence, donc ça on le
respecte de toutes manières...Même si en
80 supervision on parle d'un patient même si on est pas
référent on a le droit de donner
81 notre avis...de...etc...heureusement ! Mais on respecte le
travail de l'autre et ça
82 nous aide la supervision...même si avant la supervision
y avait hein ! Ca a peut-être
83 augmenté mais ça y était...En tous cas,
tout le monde y va volontiers...
84 Ces années de supervision, vous avez
l'impression qu'elles vous ont permis
85 de développer des connaissances, des
capacités ou des compétences
86 nouvelles ?
87 Déjà ça aide à travailler aussi
sur soi parce que je pense que quand on...on est tout
88 seul face à la maladie (et notamment mentale)...on a
aussi besoin d'en parler et
89 même si on en parle en équipe ben...ça
aide comme je vous disais tout à l'heure
90 d'avoir un tiers...ça m'a apporté des
compétences plus cliniques parce que en
91 supervision on parle...clinique et que ben.. en
réunion avec les médecins...ça y en a
92 de moins en moins...on parle des problèmes du
quotidien et la clinique bon on la
93 passe un peu à l'as donc c'est vrai que ça a
aidé sur ce plan là...et euh...ben
94 pendant les études d'infirmières ça a
aidé à...à appréhender les difficultés
après en
95 intra ben...ça a été une manière
là, de m'intégrer plus facilement dans l'équipe,
96 après ben quand j'étais aux urgences ben on
vivait tellement des situations difficiles
97 que de toutes manières on avait besoin d'en parler
entre nous et avec un tiers qui
98 nous renvoyait des choses positives ou négatives mais..
;des choses aussi à
99 travailler personnellement...enfin il nous renvoyait bon ben
personnellement il
100 faudrait travailler sur ça mais là on peut pas
le faire en supervision et...telle situation
101 t'a renvoyé tel truc donc peut-être travailler
sur ça donc ça aide aussi au niveau
102 personnel, au niveau de l'équipe et au niveau aussi
de l'encadrement des élèves
103 parce que, parce qu'on comprend mieux les choses et euh...et
on arrive mieux à
104 s'apercevoir des difficultés qu'ils peuvent avoir
aussi. Plutôt que d'être dans sa bulle
105 et de faire son travail et ben... et de pas aller plus
loin...(silence)
106 Qu'est-ce-que vous voulez dire par « être
dans sa bulle » ?
107 Ben...ça permet d'aller vers l'autre, voilà,
aller vers l'autre et que l'autre vienne vers
108 nous aussi. Moi j'ai connu des collègues qui
voulaient absolument pas aller en
109 supervision parce que elles voulaient pas livrer leurs
sentiments et elles avaient pas
110 envie d'écouter non plus ceux des autres...
111 Et qu'est-ce-que vous en pensez ?
112 Je respecte aussi parce que bon on est tous différents
donc euh...je peux
113 comprendre qu'y ait des gens qui aient plus de mal
à...à verbaliser leurs émotions,
114 leurs affects, ce qu'ils ressentent...Voilà
peut-être par peur d'être jugé...ou...faut
115 aussi qu'y ait une confiance énorme dans
l'équipe pour pouvoir avoir une supervision
116 parce que...voilà...moi les fois où j'ai
rencontré ça c'est...c'est ben, des collègues
117 qui bon peut-être en voyaient pas la
nécessité, qui aussi avaient des difficultés avec
118 d'autres collègues donc ça a créé
des tensions dans l'équipe et euh...voilà, c'était
119 pas parlé et la supervision n'était pas faite
pour ça donc euh...Mais je pense que si
120 elles avaient franchi le pas ça aurait pu
réduire ces tensions...Je pense que ça aurait
121 crevé l'abcès et
qu'après...peut-être que les personnes auraient changé de
services
122 ou se seraient comportées différemment mais en
tous cas y aurait eu quelque chose
123 de positif parce que...ça peut se sentir...Les
patients ils le sentent hein quand y a
124 des personnes qui sont pas sur la même longueur d'ondes
et bon...ils en jouent pas
125 mal les patients ça aussi...Mais bon je pense que
ça aurait été positif mais
126 après...chaque personne choisi d'y aller ou pas. Ici
par contre, on se bat pour qu'on
127 l'ait toujours surtout parce que y en a moins que avant que
j'arrive déjà. Moi quand
128 j'ai postulé ici, c'est moi qui ai demandé
quand j'ai postulé, j'ai demandé à mes futurs
129 collègues « est-ce-qu'il y a une supervision ou
pas ? » mais sinon...
130 Vous ne vous en passeriez plus ?
131 Non ! je m'en passerai plus non, sinon je verrai quelqu'un
à l'extérieur une fois par
132 semaine pour pouvoir travailler mais c'est vrai que c'est pas
la même chose bon ! On
133 travaille plus sur soi et ses réactions mais on peut
pas travailler avec et sur celles
134 des autres. La supervision, c'est bien parce que c'est le
groupe et que ici le groupe
135 c'est très important ! 9a a des effets sur le
personnel et sur le collectif. Le collectif en
136 tant que soignant mais sur le collectif des patients aussi je
crois. Je pense que si on
137 a pas les mêmes visions...bon ben quand on a fait une
séance de supervision on a
138 d'autres points de vue sur le patient...on pense d'autres
choses...C'est bien aussi
139 pour le patient, c'est positif...on a le point de vue de
chacun, on....c'est mieux quoi...
140 On a parlé de vous... de vos
compétences. Est-ce-que vous pourriez me dire ce
141 qu'il en est au niveau de l'équipe
?
142 Ben déjà, on se connait mieux ! on se connait
mieux les unes les autres don
143 euh...chacune apporte des compétences aux autres et on
en crée de nouvelles
144 justement en discutant sur les cas des patients, sur nos
problèmes
145 respectifs...etc...Voilà, donc c'est que du
positif...Enfin, je pense que c'est que du
146 positif de mieux se connaître, personnellement de mieux
connaître l'autre, de mieux
147 connaître ses réactions...Du coup, c'est que
positif pour les patients...Ca...ça
148 accentue la cohésion d'équipe en fait....En
fait, c'est parce que la parole elle
149 circule...elle circule déjà mais c'est un plus,
donc elle circule encore mieux...Du
150 coup, on...on va plus se rapprocher, on va avoir une
cohésion plus importante et du
151 coup, du coup le patient il est vraiment au centre de
ça et les autres petits problèmes
152 on oublie. Du coup, c'est vraiment le patient qui va passer
en premier...ça permet de
153 se recentrer sur l'important...et oublier les petits
détails et les petits détails on les
154 règle et après on peut se concentrer sur le
patient.
155 QUELQU'UN FRAPPE A LA PORTE. L'ENTRETIEN EST SUSPENDU
QUELQUES
156 SECONDES...
157 On parlait donc de cohésion...
158 Ah, oui ! Ben donc, il y en avait déjà mais
ça a aidé à...à encore plus de cohésion
159 mais à part ça je me rappelle plus ce que je
disais !
160 Est-ce-que vous pouvez me parler de votre mode de
fonctionnement dans
161 l'équipe ?
162 Ben...déjà on a pas les mêmes
diplômes...les infirmières elles ont tels trucs, la
163 psychomotricienne elle a tel truc et les éducs
spé, ils ont tels trucs...après on a des
164 trucs en commun psychomot, infirmières et
éducatrices mais euh...tout est
165 déterminé à la base...on se marche pas
trop dessus parce que c'est bien organisé
166 donc on se marche pas dessus...chacun sait ce qu'il a
à faire donc euh.. .non,non,
167 on se marche pas dessus. Puis au niveau
référence par exemple, c'est que les
168 infirmières qui sont référentes d'un
patient, pas la psychomotricienne ni les éducs
169 spé, par contre au niveau des ateliers...y a des
ateliers qu'on peut...ou c'est la
170 psychomotricienne ou que les éducs qui les font et
nous on les fait pas du tout...y a
171 des ateliers où c'est que infirmier et y a des
ateliers où ça peut être ou la psychomot
172 ou nous...
173 « Nous », c'est les infirmières,
vous vous comprenez toujours ?
174 Ben... on parle « clinique », enfin, j'en reviens
sur le fait qu'on parle plus clinique, on
175 a une trame commune au niveau clinique mais sinon
après euh...(silence)
176 « Une trame commune au niveau clinique... ?
»
177 Je sais pas enfin quand on prend des signes cliniques ou une
pathologie, on
178 comprend tout de suite on a pas à demander à la
personne « qu'est-ce-que tu
179 entends par là ? » ou « qu'est-ce-que tu
entends par ci ? » ? On se comprend quoi
180 voilà, on a les mêmes definitions, à peu
près...Après si c'est pas exactement on en
181 discute ensemble...quand on dit tel patient il est comme
ça, voilà, en general on a
182 toutes compris...(grand silence...)
183 Si ça ne vous ennuie pas, je voudrais bien
revenir un peu sur votre supervision
184 en intra...
185 Ben... la difference fondamentale, c'est que ici tout le
monde est ok pour avoir une
186 supervision et qu'en plus on est une petite equipe, donc on
est oblige d'être soudee,
187 sinon ça se ressent encore plus et euh...en intra
où y a une enorme equipe, y a des
188 gens qui sont pas d'accord pour la supervision...qui croient
que ça va être repete à
189 l'exterieur...y a des gens qui sont d'accord...on se voit pas
tout le temps, y a un turn-
190 over assez important dans les equipes, y a des gens qu'on
voit jamais tandis
191 qu'ici...on se voit tout le temps hein...5 jours sur 5
quasiment hein vu que on doit
192 être toujours cinq et que on est huit...ça
laisse pas beaucoup de marge de
193 manoeuvre donc on a interêt à s'entendre avec
nos differences parce que sinon ça
194 se ressentira encore plus...
195 Dernier point, je voudrais revenir sur les
réunions cliniques et sur la différence
196 que vous y mettez avec la supervision...
197 Ben justement, vu que on a pas vraiment de reunions
cliniques, la supervision des
198 fois elle devient clinique parce qu'on en a besoin mais en
même temps la supervision
199 on y met un petit peu ce qu'on veut quand on veut...Quand on
a besoin de quelque
200 chose, qu'il nous manque quelque chose, on va le chercher
où on peut...Donc
201 ben...on le cherche plus en supervision..pour nous faire
euh...pour nous faire
202 progresser sur les cas des patients, pour nous faire evoluer
tandis que comme
203 normalement on a une reunion clinique tous les jeudis et que
c'est tout sauf clinique
204 il faut bien aller la chercher quelque part donc euh...Oui...
c'est tout sauf
205 clinique...c'est euh...on va parler d'autres problèmes
de l'intra...on va passer très
206 vite sur les patients bon « il a tel traitement donc
c'est bien, ça marche ! » mais après
207 ben la clinique, on l'oublie un petit peu...Donc on essaye de
le travailler avec notre
208 psychologue mais on aimerait bien des fois le travailler avec
le médecin parce que
209 ça pourrait nous aider mais comme elle est toujours
overbookée, ben...on travaille
210 avec la psychologue et avec la dame qui nous fait la
supervision...voilà. Et comme y
211 a pas de problèmes de fond dans l'équipe, on a
pas besoin de parler des
212 discordances qu'on pourrait avoir entre nous, ou très
peu de temps en temps...alors
213 on passe à autre chose, on passe à des
problèmes plus cliniques. Je pense que si
214 on avait des soucis entre nous...peut-être que... en
intra par exemple on parlait plus
215 des soucis dans l'équipe...de la place de
chacun...mais moins des patients ! C'est
216 toujours différent en fait, on parle de ce dont on a
besoin de parler... En intra c'était
217 pas pareil, à l'école aussi et
voilà...c'est un outil qu'on s'approprie donc
218 euh...(silence)
219 Vous avez quelque chose à rajouter
?
220 Si on pouvait en avoir plus, ce serait bien ! (rires) 1 par
semaine ! Non, j'en demande
221 trop là...Mais bon, là on va avoir une heure
tous les deux mois donc ça fait un peu
222 chaud là...Alors qu'on avait une heure par mois... et
avant que je sois là, c'était plus
223 encore ! C'est dommage...c'est pas remplaçable...il la
faut cette personne qui fasse
224 pas partie de l'équipe, qui fasse pas partie de
M...(l'établissement), qui soit
225 neutre...ouais....elle apporte un peu de renouveau, elle est
pas dans les problèmes
226 de l'hôpital, elle s'en fout, elle passe outre, elle se
centre vraiment sur nous, sur les
227 patients et quand on fait des réunions avec d'autres
personnes mais qui font partie
228 de l'hôpital, y a toujours les problèmes de
l'hôpital, des services.. qui viennent
229 parasiter tandis que là t a pas. Y a pas parce que
justement elle est hors de
230 l'institution, donc elle est hors tous ces
problèmes...Elle est là pour nous et après
231 pour les patients, mais l'institution elle s'en fout quoi
(rires)...tant qu'elle est payée
232 (rires).
233 Merci beaucoup !!!
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