Le festival, légitimation ou instrumentalisation d'un concept ?( Télécharger le fichier original )par Camille PLANTE Groupe EAC - ESARTS : Ecole Supérieure de gestion de médiation des Arts 2005 |
C) Historique, identité et évoLution du festivaL Chroniques NomadesLe festivaL de photographie de voyages et d'aventures Chroniques Nomades n'est pas à L'origine une initiative de La viLLe de HonfLeur, comme ce fût Le cas pour Le Festival du film américain de DeauviLLe, monté par une agence d'ingénierie cuLtureLLe, Le Public Système397. Créé en 1996 sous La forme juridique d'une association de Loi 1901, Le festivaL est donc une initiative de son directeur artistique, CLaude Geiss. CeLui-ci connaît jusqu'aLors une carrière proche de La forme artistique diffusée par L'événement puisqu'iL est Lui-même photographe, et porte un intérêt à La photographie de voyage. Dans un premier temps, iL travaiLLe avec La presse et entre par La suite au Ministère de La CuLture et de La Communication, au sein du Centre NationaL de La Photographie, au moment de La création de La coLLection Photopoche. IL décide ensuite de se pencher sur La découverte de jeunes taLents et réfLéchit au projet d'un festivaL398. Les choix successifs effectués par CLaude Geiss, quant à La mise en oeuvre de son événement, traduisent, dès sa création, un positionnement particuLier. 1) Création du festivaL Chroniques Nomades
|
Les Greniers à sel de Honfleur, vue intérieur pendant Le festivaL Chroniques Nomades. Site de L'Office du Tourisme de HonfLeur, www.ot- honfLeur.fr/v2/images_v2/patrimoine_encLo s_2.gif, consuLtation Le 16 novembre 2006. |
Illustration 1
Les Greniers à sel de Honfleur, vue extérieure depuis La Rue de La viLLe. Site de L'Office du Tourisme de HonfLeur, www.othonfLeur.fr/v2/images_v2/patrimoine_encLos_2.gif, consuLtation Le 16 novembre 2006. |
Illustration 2
cuLtureLLe de HonfLeur en 1996, ce que CLaude Geiss n'hésite pas à souLigner : « J'ai voulu donner l'accent à une idée plutôt qu'à une démarche photographique. Celle du voyage permettait de croiser les différents projets, les différentes personnalités >402.
Le choix du nom « Chroniques Nomades > participe pLeinement à cette démarche. Dans un premier temps, Le terme « chronique > rappeLLe La faibLe frontière qu'iL peut y avoir entre La photographie et La Littérature : « Je pense que la photographie, plus que tout autre forme d'expression artistique, est proche de la littérature, de la narration >403. Ce mot souLigne donc La forme adoptée par Le festivaL, iL traduit « un récit court, concentré et dense à la fois >404. Dans un deuxième temps, Le terme « nomade > souLigne Le concept et Le contenu du projet. IL est venu de L'intérêt que CLaude Geiss porte au nomadisme : « cette forme de vie qui enrichie l'être humain au quotidien et qui semble être de plus en plus intégrée aux modes de vie contemporaine, notamment grâce à l'ouverture des frontières >405. Enfin, L'association des deux termes fonctionne en adéquation, dans une harmonie sonore et visueLLe.