B.
Anticipation des limites
a. Cohérence entre le
fonctionnement interne et l'image externe
« L'image d'une entreprise dépend de l'image
qu'en diffusent les hommes qui y vivent » (Marie-Hélène
WESTPHALEN).
L'INFA doit être vigilant au fait que sa communication
externe soit cohérente avec ses valeurs et avec ses pratiques en
interne. Dans le cadre d'une communication et d'un recrutement ou d'une
communication 2.0, la structure donne alors une image novatrice, jeune et
interactive. Si le fonctionnement et les rapports internes, du
côté des élèves comme de celui des salariés,
ne correspondent pas, alors la déception sera plus grande et
l'engagement moins fort. Les collaborateurs de l'INFA n'accepteraient pas que
le collaboratif et l'échange soit réservé aux publics
externe et que la communication interne soit principalement descendante et
qu'aucun système intranet collaboratif ne leur soit accordé.
b. Le recrutement 2.0 ne
répond pas aux forts besoins en sourcing de l'INFA Rhône-Alpes
Laurent BROUAT insiste sur le fait que le recrutement 2.0 est
un outil de sourcing pertinent pour des postes et des profils de
spécialistes ou de cadres et qu'il doit donc être utilisé
en tant que tel. Selon lui, sa réelle valeur ajoutée
réside dans l'aspect qualitatif de l'outil et sa capacité
à construire un vivier de candidats difficilement joignables par
d'autres biais.
Dans le cadre de l'INFA, les recrutements demandent un
sourcing de masse car les places à pourvoir sont nombreuses pour une
ouverture de session et leurs mises en oeuvre se fait souvent dans l'urgence.
Le travail de fond sur le long terme que demande un recrutement 2.0 ne
répond donc pas à ce besoin, ni à la contrainte de temps.
A l'INFA, la personnalisation du contact avec le candidat se fait au terme des
sélections, lors de l'entretien individuel. Engager une relation plus
poussée à l'étape du sourcing demanderait des ressources
humaines et un temps indisponible aujourd'hui.
c. Certaines cibles de l'INFA sont
inaccessibles par ce biais
Les publics candidats de l'INFA sont très
hétérogènes. Même si le choix de tel ou tel
réseau social permet de toucher des cibles différentes, la
palette de profil n'est pas assez large. En outre, les publics n'utilisant pas
ces plateformes en ligne et ayant une utilisation restreinte du web resteront
à l'écart et ne seront pas touchés. Les cibles de l'INFA
ne sontqu' en partie des jeunes de la génération dite
« Y », plus facilement accessibles par le biais du web 2.0,
mais les publics adultes de 40 ans et plus, éloignés de l'emploi
et en situation de réinsertion ou de réorientation ne pourront
pas être approchés par ce biais.
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