CHAPITRE1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1- Généralité sur Panicum maximum
local
1.1.1- Origine et aire d'extension
Panicum maximum, encore appelée herbe de
Guinée est originaire d'Afrique. Elle a été largement
répandue dans les autres régions tropicales et sur tous les
continents (CIRAD, 2002). Elle a une aire d'extension qui recouvre à peu
près l'ensemble de la zone intertropicale d'Afrique, d'Amérique
et d'Asie (Chaume, 1985). Elle est essentiellement cultivée pour ses
feuilles.
1.1.2- Description botanique de la plante
Panicum maximum appartenant à la famille des
Poaceae est une graminée pérenne souvent en touffe,
dressée, pouvant dépasser à la montaison 3 à 4 m de
haut (Chaume, 1985). C'est une plante dont les feuilles et noeuds sont glabres
ou pileux avec les limbes linéaires rubanés de 30 à 80 cm
de long et de 1 à 4 cm de large selon les écotypes. Il a une
ligule représentée par une membrane tronquée ciliée
au sommet. Ses inflorescences sont de grandes panicules terminales, pyramidales
de 15 à 70 cm de long sur 10 à 25 cm de large. Il dispose des
ramifications dressées puis étalées (Chaume, 1985). Selon
les origines, des plants de l'espèce Panicum maximum
cultivé dans les mêmes conditions écologiques ont des
hauteurs variantes de façon continue entre 1 à 3 m. Leurs
pilosités varient beaucoup par leur densité, leur
répartition et leur aspect. La coloration des feuilles se
répartie approximativement en trois classe (vert-jaune,
vert-foncé et bleutée).
Figure 1. Panicum maximum local
1.1.3- Exigences abiotiques du Panicum maximum local
Panicum maximum est une plante qui s'adapte aux zones
écologiques ayant une pluviométrie allant de 900 à 1800 mm
(CIRAD, 2002). Il résiste à la sécheresse mais pendant une
courte durée. Quant-aux sols, P. maximum se cultive sur des
sols divers non inondés même moyennement fertiles (Roberge et
Toutain, 1999). Du point de vue de la texture, il se cultive sur plusieurs
types de sol mais ne tolère pas la salinité et se
développe peu sur les sols argileux ou hydromorphes (Bogdan, 1977).
Notons qu'on peut repartir les plantes fourragères
tropicales en trois groupes selon leurs réactions aux
photopériodismes:
+ les plantes de jours courts, dont la floraison est
déclenchée par une diminution de la durée de la longueur
du jour ;
+ les plantes de jours longs, dont la floraison est
déclenchée lorsque la durée de la longueur du jour
s'accroît ;
+ et les plantes indifférentes à la
photopériode.
Ainsi les écotypes de P. maximum font partir du
groupe des plantes de jours courts ou indifférent à la
photopériode (Mandret et Noirot, 1999).
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