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Sources de divergences des pratiques des entreprises multinationales en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE) : cas des déchets d'emballages plastiques chez Total Côte d'Ivoire

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par Jean-Baptiste T. Foutchantse
Ecole des Sciences Morales et Politiques d'Afrique de l'Ouest/Cerap-Inades, Côte d'Ivoire - Dess en Ethique Economique et Développement durable 2008
  

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Dimensions de la Responsabilité Sociale de l'Entreprise

Tout débat sur la responsabilité sociale nécessite de se poser les questions : responsable à l'égard de qui ? Par rapport à quoi ? Jusqu'où et comment ?

La question «  à l'égard de qui ? » connaît des réponses très diversifiées qui dépendent de la représentation que l'on se fait de l'entreprise et de sa place dans la société. Pour Milton Friedman (1971, dans Capron, 2007), il est clair que l'entreprise n'est responsable que devant les actionnaires, puisque son rôle est de maximiser son profit dans l'intérêt de ces derniers.

Un deuxième type de réponse, comme celle de l'Union Européenne, s'appuie sur la notion des parties prenantes pour justifier l'intérêt que l'entreprise doit porter aux individus et aux groupes que peuvent affecter ses activités ou qui à l'inverse peuvent être affectés par ses activités. Dans ce cas, l'entreprise se voit assigner, sous condition de pouvoir les identifier, un rôle de satisfaction de ses parties prenantes (salariés, fournisseurs, clients, riverains, défenseurs de l'environnement, etc.) et devient un lieu où s'arbitrent les différents intérêts portés par ces parties prenantes.

Le troisième type de réponse consiste à considérer que l'entreprise a une responsabilité à l'égard de l'intérêt général ou du bien commun. Mais si l'on retient l'intérêt général d'Adam Smith dans son livre Recherches sur la nature et les causes des richesses des nations (1776, cité dans Capron, 2007), selon lequel l'intérêt général découle de la somme d'intérêts particuliers grâce à la bienveillante « main invisible » du marché, on est ramené à définir ce que peut être l'intérêt propre d'une entreprise, celui-ci pouvant être appréhendé comme étant la communauté d'intérêts entre le capital et le marché (Robe, 1999, cité dans Capron, 2007).

En revanche, en suivant la notion de « volonté générale » de Jean-Jacques Rousseau dans son livre Le Contrat social (1762, cité dans Beaufort, 2008), on est conduit à développer une représentation de l'entreprise encastrée dans la société et soumise aux exigences de la collectivité, représentée par l'Etat, incarnant l'intérêt général.

La question « par rapport à quoi ? » renvoie aux critères et outils de normalisation que la société ou des ONG se donnent pour évaluer une entreprise socialement responsable.

Jusqu'où va la responsabilité des entreprises ? L'étendue des limites peut être placée de presque rien à l'infini. L'étendue des responsabilités peut varier selon les époques, selon les attentes et les forces de pression à l'oeuvre dans les sociétés civiles. Les réponses sont finalement dépendantes de la culture, de l'histoire et des institutions de chaque pays.

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