WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Fréquence et prise en charge de la méningite bactérienne à  l'hôpital provincial de référence Jason Sendwe

( Télécharger le fichier original )
par Mwamba Odon Kabwe
Université de Lubumbashi - Chercheur  2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE III : LA MENINGITE

3.1. Définition : La méningite est une inflammation des méninges, le plus souvent d'origine infectieuse.

3.2. Etiologie

- Les bactéries;

- Les virus ;

- Les parasites ;

- Le néoplasique.

3.3. Classification

La méningite est classée selon différentes origines :

- Origine virale ;

- Origine bactérienne ;

- Origine parasitaire ;

- Origine néoplasique.

3.3.1 Origine virale :

o Dans 80 % des cas ( Coxsackie A virus souvent en cause). Elles sont alors bénignes et le rétablissement est le plus souvent spontané ;

o Herpès virus (méningo-encéphalites plutôt que « simples » méningites) : très grave demandant un traitement d'urgence (acyclovir) ;

3.3.2. Origine bactérienne :

o Dans 20 à 25 % des cas. Ces infections sont particulièrement graves et peuvent être fatales. Elles le sont toujours en l'absence de traitement antibiotique adapté ;

o le méningocoque ( Neisseria meningitidis). En France : de type B (60% des cas) ou C (26% des cas); plus rarement de type A, Y (dans 3% des cas) ou W135 (6% des cas), surtout entre l'enfance et la grande adolescence. Le type A prédomine en Afrique (80 à 85% des cas), surtout entre 1 et 29 ans.

o Haemophilus influenzae, essentiellement chez le nourrisson entre 1 et 6 mois ou un peu plus tard (en moyenne vers 12 mois) mais devenu rare en France depuis l'administration de la vaccination.

o le pneumocoque ( Streptococcus pneumoniae), surtout chez l'enfant et le vieillard (ou n'importe quand après un traumatisme),

o le bacille de Koch ( Mycobacterium tuberculosis) ( tuberculose), à tout âge, mais très prédominant chez les migrants (Afrique sub-saharienne, Afrique du nord) récents, et dans certaines circonstances.

o Chez le nouveau né :

§ le streptocoque B ( Streptococcus agalactiae)

§ Escherichia coli K1

§ Listeria monocytogenes

o Après neurochirurgie ou traumatismes

§ le staphylocoque doré ( Staphylococcus aureus) et les autres staphylocoques,

§ autres germes divers résidant dans le rhinopharynx.

o Germes responsables de méningites moins aiguës et plutôt de méningo-encéphalites :

§ Listeria monocytogenes ( listériose), surtout chez les immunodéficients et les personnes âgées,

o Germes responsables de réaction méningée et pouvant être présents dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) mais pour lesquels la méningite passe au second plan :

§ Treponema pallidum ( syphilis),

§ Leptospira interrogans ( leptospirose),

§ Borrelia burgdorferi ( maladie de Lyme),

§ Pseudomonas aeruginosa,

§ Klebsiella pneumoniae.

3.3.3. Réactions méningées sans germes (ou exceptionnellement) dans le LCR :

o la fièvre pourprée des Montagnes Rocheuses et d'autres rickettsioses,

o quelques endocardites,

o le syndrome de Guillain Barré,

o des infections contiguës ( sinusites, mastoïdites (voir : otite)...),

o les encéphalites saturnines (intoxications au plomb. Voir : Saturnisme),

o des réactions « chimiques » : tumeurs se déversant dans le LCR, chimiothérapies intra-thécales, produits de contraste et anesthésiques intrarachidiens.

3.3.4. Origine parasitaire :

o Très rarement, un parasite peut entraîner une méningite, et ce principalement chez les patients immunodéprimés (méningite amibienne primitive à amibes libres ( Naegleria fowleri) ou méningites fongiques ( Cryptococcus neoformans)).

3.3.5. Origine néoplasique :

o Très rares, elles surviennent dans un contexte de cancer au stade métastatique15(*).

3.4. Contagion

La méningite bactérienne peut se transmettre par un contact étroit ou prolongé avec une personne infectée. La bactérie est véhiculée par la salive et les sécrétions provenant du nez et de la gorge. On peut la contracter par des baisers sur la bouche, en partageant des ustensiles, des verres, des bouteilles d'eau, des cigarettes, du rouge à lèvres, etc. Selon Santé Canada, la majorité des personnes exposées à la bactérie ne contractent pas l'infection. De plus, la majorité des personnes porteuses de la bactérie n'auront pas la méningite.

La méningite est moins contagieuse que le rhume puisque les bactéries qui en sont à l'origine ne peuvent pas survivre très longtemps à l'extérieur du corps humain16(*).

La transmission peut toute fois se faire de manière plus insidieuse. En effet, certains individus sont porteurs des bactéries logées dans la région rhino - pharyngée sans déclarer eux - mêmes la maladie. Ils constituent toute fois une source de contamination pour autrui, chez qui les agents infectieux risquent de se disséminer dans l'organisme par les coques, toutes dangereuses. Cette « invasion » de germes évolue d'autant plus facilement si le sujet présente des petites lésions au niveau des muqueuses provoquées par exemple par la cigarette, des allergies ou un état grippal.

Les facteurs climatiques jouent également un rôle dans l'incidence de contagion et dans l'émergence d'épidémies de méningites lors de la saison sèche, alors que dans les zones tempérées, comme la France, les épidémies se déclarent plutôt vers la fin de l'hiver17(*).

* 15 fr.wikipedia.org/wiki/Méningite

* 16 www.passeportsante.net/.../Fiche.aspx?...meningite

* 17 www.santepratique.fr/meningite - bacterienne.php

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille