IV-2/- Fama et French (1992)
- Une mise à jour du test de Fama et MacBeth (1974).
- Ils trouvent un lien négatif entre les facteurs beta
et le rendement moyen.
- Ce résultat n'est pas encourageant pour le MEDAF.
IV-3/- Les modèle à facteurs
-Le succès des modèles `a facteurs montre qu'il
y a des variables à part les facteurs beta qui expliquent (et
prédisent) les taux de rendement moyens.
- Mais attention ! On peut montrer que sous certaines
conditions (voir la section sur le MEA), les modèles à facteurs
multiples et le MEDAF peuvent être compatibles.
En fin de compte, l'intérêt du modèle de
Markowitz est limité pour le professionnel, et plus encore pour le
particulier qui ne dispose pas d'un outil informatique sophistiqué
nécessaire pour des applications pratiques. Néanmoins il a le
grand intérêt de conceptualiser le couple
risque-rentabilité, les mérites de la diversification que le
caractère unique de la préférence personnelle par rapport
au risque. A l'inverse, le concept d'efficience des marchés a
été démenti par les faits. Si les marchés sont
vraiment efficients, rien ne peut expliquer le krach du 19 octobre 1987. Aucune
nouvelle connue ce jour là ne peut justifier la disparition en quelques
heures de 500 milliards de dollars c'est pourtant la perte papier
cumulée de l'ensemble des valeurs cotées sur le New York Stock
Exchange.
Alors, une information meilleure ou une analyse
supérieure permettront à l'investisseur de trouver des
portefeuilles ayant une rentabilité supérieure (après
pondération du risque) au portefeuille marché. Ils se trouveront
sur le graphe au dessus de la droite des marchés de capitaux (SML).
C'est de ce constat dont se nourrissent les milliers de professionnels des
marchés-analystes financiers, stratégistes en investissement,
gestionnaires de fonds- pour justifier leurs émoluments. Et en fait,
comble du paradoxe, ce sont ces même professionnels qui par leurs travaux
génèrent et diffusent l'information permettant aux marchés
modernes d'approcher l'état d'efficience.
Avant de rejeter aux oubliettes ces spéculations
intellectuelles ; il convient de signaler que tandis les critiques
décrète de la mort du bêta, de nombreux chercheur propose
des résultats favorable au MEDAF. Il s'agit principalement de Black
(1993), de Chan et Lakonishok (1993), Pettengill, Sundaram et Mathur (1995) et
Grunoly et Malkied (1996).Selon Black (1993), Fama et French (1992) ont mal
interprété leurs résultats. Ces derniers vont
atténués par la suite leurs propos antérieurs ; il
n'est alors plus question de parler de la mort du bêta, mais plus
simplement de l'insuffisance de celui-ci comme mesure du risque (Fama et French
1996
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