d. Couverture 3G et 3G+
Les opérateurs de téléphonie mobile se
livrent actuellement une bataille sans merci pour nous faire manger du haut
débit mobile, de l'internet mobile, du multimédia mobile, bref :
ils cherchent à nous faire comprendre que nos petits
portables/téléphones mobiles sont capables de faire bien plus que
ce qu'on leur demandait de faire jusqu'alors.
Chez Bouygues Télécom
Figure 9 : la couverture réseau Bouygues
Telecom Source :
http://www.reseau.bouyguestelecom.fr/international/visiteurs_internationaux/
Pour des informations détaillées, Bouygues
Télécom met à disposition une page où l'on doit
rentrer une adresse en France, afin de pouvoir savoir si
cette adresse est couverte ou non par le réseau Bouygues. Une carte
interactive Google Maps permet de naviguer pour connaitre les emplacements des
antennes haut débit mobile.
http://www.cartographie.bouyguestelecom.fr/eCouverture/eCouverture.aspx
L'opérateur signale par ailleurs que seules certaines
grandes villes françaises sont couvertes par le réseau 3G+ :
Paris, Lyon, Marseille, Grenoble, Bordeaux, Lille, Nantes, Nice, Rouen,
Strasbourg et Toulouse.
Chez Orange
Figure 10 : la couverture réseau
Orange Source :
http://couverture-reseau.orange.fr/france/netenmap.php
La filiale de l'opérateur historique France
Télécom met à disposition des internautes deux outils :
d'abord une carte interactive, sur laquelle sont indiqués en rouge la
couverture 3G et en orange la couverture EDGE.
En dessous, un second outil vous permet, après avoir
rentré une adresse particulière, de savoir si cette adresse est
ou non couverte par tel ou tel réseau.
Chez SFR
Figure 11 : Figure 11 : la couverture réseau
SFR Source :
http://assistance.sfr.fr/mobile_forfait/mobile/couverture-reseau/en-48-62267
SFR fourni un outil très similaire à celui
d'Orange. À gauche, la carte interactive, et à droite, la
recherche des lieux. Attention, la carte se lit grâce une légende,
à laquelle on peut accéder en cliquant sur « Voir la
légende », en dessous de la carte interactive.
e. Perspectives
Au-delà des systèmes actuels de deuxième et
de troisième génération, la question de la couverture se
posera également pour les systèmes mobiles de prochaines
générations.
A cet égard, le développement des services
mobiles connait une profonde mutation, caractérisée par une
migration accélérée vers l'accès à haut et
très haut débit. L'accès mobile devrait ainsi
naturellement s'inscrire dans le prolongement des offres internet fixe à
haut et très haut débit, pour assurer au consommateur -
résidentiel ou professionnel - la continuité et l'ubiquité
de l'accès personnel aux services internet, sur une grande
diversité de terminaux, en dehors de son domicile ou de son entreprise.
Ces services devront donc être disponibles partout et à tout
moment avec le même confort d'utilisation et la même richesse
d'usages que les accès filaires performants.
Les technologies mobiles permettant de fournir des
performances en adéquation avec les attentes du marché sont en
cours de développement. Elles devraient offrir aux utilisateurs des
débits d'une à plusieurs dizaines de Mbit/s, largement
supérieurs aux performances des technologies 3G et 3G+ actuellement
déployées.
Les nouvelles technologies pour les réseaux mobiles
à très haut débit vont nécessiter des
fréquences supplémentaires. Les bandes de fréquences
additionnelles identifiées pour le très haut débit mobile
sont d'une part la bande 2500 - 2690 MHz (dite bande 2,6 GHz), et d'autre part
des fréquences du dividende numérique : la bande 790-862 MHz
(dite bande 800 MHz).
La bande de fréquences hautes à 2,6 GHz
permettra, grâce à la grande quantité de fréquences
qu'elle comporte (190 MHz), de déployer des réseaux mobiles
offrant des performances en terme de débit nettement supérieures
aux réseaux 3G actuels. Toutefois, elle présente des conditions
de propagation qui limitent son utilisation aux zones denses en population.
En complément, des fréquences basses,
c'est-à-dire inférieures à 1 GHz, sont indispensables pour
assurer la couverture étendue du territoire en très haut
débit mobile lors de la prochaine décennie.
Dans ce contexte, le passage de la télévision
analogique à la télévision numérique se
révèle une opportunité historique car il permet de
dégager des fréquences basses pour de nouveaux services dans les
bandes audiovisuelles actuelles. Les ressources ainsi libérées
constituent le « dividende numérique ». Au sein du dividende
numérique, la sous-bande 790-862 MHz a été
identifiée pour les services mobiles au niveau mondial en novembre
2007.
Le Gouvernement a ainsi décidé, dans le cadre du
plan « France numérique 2012 » présenté à
l'Elysée en octobre 2008, d'affecter cette sous-bande aux services
mobiles en France.
Le plan « France numérique 2012 » demande
à l'ARCEP d'ici la fin de l'année 2009 le lancement de la
procédure d'attribution de la bande 790-862 MHz et
l'établissement des conditions d'attribution de la bande 2,6 GHz.
Ces deux bandes de fréquences sont
complémentaires pour le déploiement du très haut
débit mobile, la bande haute à 2,6 GHz offrant les
capacités nécessaires dans les zones denses, la bande basse
790-862 MHz étant indispensable pour la réalisation d'une
couverture étendue.
Dans cette perspective, l'ARCEP prépare, en concertation
avec les acteurs, simultanément les modalités d'attribution
d'autorisations dans ces deux bandes de fréquences.
Une consultation publique sur ce sujet est en cours de
préparation et sera lancée très prochainement.
L'enjeu d'aménagement du territoire sera au coeur des
modalités d'attribution de ces bandes de fréquences, tout
particulièrement en ce qui concerne la bande 790-862 MHz.
D'ores et déjà, il convient de noter que,
étant donné l'étroitesse de la bande 790-862 MHz et la
quantité de fréquences qu'il est nécessaire d'utiliser
pour chaque opérateur pour offrir des débits conséquents
aux clients, il sera difficile d'attribuer à un grand nombre
d'opérateurs une quantité de fréquences importante dans
cette bande. Ainsi, il est probable que la question du partage d'installations
se pose également dans cette bande. Dans cette perspective, ce sujet
sera abordé dans
la consultation publique que l'ARCEP lancera bientôt pour
préparer les modalités d'attribution des autorisations dans les
bandes 800 MHz et 2,6 GHz.
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