III-2 : Le principe de la responsabilité
mutuelle
Ce principe engage la responsabilité des donneurs et du
gouvernement burkinabé quant aux résultats obtenus en
matière de développement. La priorité essentielle pour le
Burkina et les donneurs est de renforcer la responsabilité mutuelle et
la transparence concernant l'utilisation qui est faite des ressources
affectées au développement. Ceci constitue un moyen de rallier
l'adhésion de la population aux politiques nationales et à la
gestion de l'aide au développement. Des engagements ont
été pris :
III-2-1 : Les engagements
Les donneurs s'engagent à fournir en temps voulu des
informations fiables et détaillées sur les apports d'aide, afin
de permettre aux autorités des pays partenaires de présenter des
états budgétaires complets à leur parlement et à
leurs citoyens.
Le Burkina Faso s'est engagé à renforcer
en tant que de besoin le rôle des instances législatives dans
l'élaboration des stratégies nationales de développement
et/ou des budgets ; et à faire davantage de place aux approches
participatives en associant systématiquement un large éventail de
partenaires à la formulation des stratégies nationales de
développement et à l'évaluation de leur état
d'avancement.
Conjointement, le Burkina Faso et ses PTF s'engagent à
évaluer, au moyen des mécanismes existant à
l'échelon local, les progrès qu'ils accomplissent respectivement
dans l'exécution des engagements pris concernant l'efficacité de
l'aide. Mais, quant est il de l'application de ces engagements au niveau du
Burkina Faso ?
III-2-2 : L'application de ces engagements
Pour la mise en oeuvre de ce principe, il a été
adopté des cadres d'évaluation mutuelle, facilités par la
tendance des PTF à inscrire leur financement dans un appui
budgétaire conjoint.
Suite à l'adoption de la Déclaration de Rome sur
l'harmonisation et de Paris sur l'efficacité de l'aide, le
Secrétariat Technique pour l'Efficacité de l'Aide (STELA) a
été mis en place pour suivre les recommandations de la
communauté internationale, appuyer techniquement et à conseiller
l'ensemble des PTF. La responsabilité mutuelle part du principe que
l'aide est plus efficace lorsque les donneurs et le gouvernement
burkinabé sont responsables devant leurs opinions publiques de
l'utilisation qui est faite des ressources à l'appui du
développement, et lorsque les uns et les autres doivent se rendre
mutuellement des comptes. A ce jour, le Burkina Faso n'est toujours pas
doté de mécanismes formels et indépendants
d'évaluation mutuelle des progrès. Toutefois, des progrès
ont été réalisés à travers le CGAB-CSLP,
instrument de consolidation du partenariat sur les appuis budgétaires,
qui constitue un cadre d'évaluation mutuelle des actions du
gouvernement et des PTF notamment dans le secteur de l'éducation.
CONCLUSION
Au terme de notre étude, les résultats
constatés nous ont permis de comprendre comment est gérée
l'APD dans le sous-secteur de l'éducation de base. L'atteinte des
objectifs fixés à travers l'octroi de l'APD, rencontre des
difficultés à cause du système administratif du Burkina
Faso qui diffère de celui des bailleurs de fonds.
A l'issu donc de cette étude, il a été
donné de constater que le sous-secteur de l'éducation de base a
reçu pas mal de ressources financières en provenance des PTF, et
la gestion rationnelle de cette manne financière a contribué
beaucoup à l'amélioration du niveau de l'éducation de
base, même s'il faut reconnaître que l'APD allouée au
sous-secteur de l'éducation de base reste très insuffisante par
rapport au défi à relever dans ce sous-secteur.
Des obstacles ont par moment handicapé l'utilisation
effective de l'APD. Le taux d'absorption des ressources extérieures qui
tourne autour de 55,29% est réellement très faible pour un
secteur social aussi prioritaire que l'éducation de base. Cette faible
absorption de l'aide s'explique par les conditionnalités et les
procédures de décaissements des bailleurs de fonds qui sont trop
longues et très compliquées. Mais, la gestion efficiente de cette
aide a permis d'enregistrer des résultats satisfaisants au niveau de
l'éducation de base. En effet, les objectifs fixés par le PDDEB
pour certains indicateurs sont atteints, et pour d'autres, sont en voie
d'être atteints à l'orée 2010.
Le taux de scolarisation est passé de 47,54% en 2002
à 66,06% en 2007. Le taux d'encadrement tourne autour de 54,1
élèves par enseignant contre un objectif de 50
élèves par enseignant. Quant au taux de réussite au CEP,
il est de 66,6% en 2007 contre un objectif de 70% en 2010.
Quant à l'APD, l'étude a permis de constater que
son utilisation est moyennement efficace, en témoignent les
résultats de l'analyse. En effet, les résultats sont
clairs : des progrès sont actuellement enregistrés mais leur
rythme n'est pas assez soutenu. Des stratégies de développement
sont mises en place et les principes de la Déclaration de Paris sont
dorénavant pris en compte dans l'utilisation de l'aide. La
volatilité et surtout l'imprévisibilité de l'aide ont des
conséquences néfastes sur les politiques de développement.
A moins d'intensifier considérablement leurs efforts,
le Burkina Faso et ses partenaires extérieurs ne réussiront pas
à tenir les engagements internationaux et les objectifs cibles auxquels
ils ont souscrit en vue de rendre l'aide efficace d'ici à 2010.
Pour terminer, nous dirons que l'application des
recommandations du Programme d'Action d'Accra devient donc une
nécessité, sinon une obligation si le Burkina Faso veut
d'améliorer l'efficacité de l'APD dans le sous-secteur de
l'éducation de base. Le Programme d'Action d'Accra recommande entre
autres :
- de renforcer l'appropriation par le
pays du processus de développement ;
- de bâtir des partenariats plus
efficaces et plus ouverts à tous au service du
développement ;
- d'obtenir des résultats sur la
voie du développement et surtout de rendre compte
de ces résultats.
Aussi, l'Etat devrait fournir des efforts considérables
pour accroitre sa contribution propre au financement du système
éducatif.
Le Ministère de l'Enseignement de Base et de
l'Alphabétisation (MEBA) devrait envisager le transfert ou la
délégation de crédit de la partie Investissement du budget
aux Directions Régionales de l'Education de Base et de
l'Alphabétisation (DREBA).
L'obtention de ces résultats au niveau de
l'éducation de base, ne devrait pas endormir les autorités du
Burkina Faso, car la quête de l'excellence doit être permanente.
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Répartition de l'APD
selon les conditions de financements de 2002 à 2007
en milliers de
FCFA...........................................................................ii
Annexe 2 : Situation de l'aide allouée
à l'éducation de base par les bailleurs
multilatéraux par
rapport à l'aide totale fournie par ces bailleurs de 2002 à
2007 en milliers de francs
CFA............................................................iii
Annexe 3: Situation de l'aide allouée
à l'éducation de base par les bailleurs bilatéraux
par rapport à
l'aide totale fournie par ces bailleurs de 2000 à 2007 en milliers
de francs
CFA..................................................................................iv
Annexe 4 : Evolution des dotations
budgétaires du MEBA de 2002 à 2007 en millions de
FCFA.............................................................................................v
Annexe 5 : Evolution du budget du MEBA par
rapport au budget de l'Etat de 2002 à
2007 en millions de
FCFA...................................................................v
Annexe 6 : Les dépenses sur ressources
PPTE de l'éducation de base de 2002 à 2006
en millions de
FCFA..........................................................................v
Annexe 7 : Evolution des dépenses
sur ressources PPTE de l'éducation de base par
rapport aux dépenses sur ressources
PPTE totales de 2002 à 2006 en
millions de
FCFA.............................................................................vi
Annexe 8 : Evolution du taux
d'absorption au niveau des bailleurs multilatéraux de 2002
à
2007.........................................................................................vii
Annexe 9 : Evolution du taux
d'absorption au niveau des bailleurs bilatéraux de 2002 à
2007................................................................................................viii
Annexe 10: Evolution globale du taux
d'absorption des financements Extérieurs de 2002
à
2007..........................................................................................ix
Annexe 11 : Evolution des indicateurs de
suivi de la déclaration de Paris.....................x
Annexe 12 : Défis et actions
prioritaires...............................................................xi
Annexe 13: Synthèse des principaux
indicateurs de suivi de l'éducation de base.........xii
Annexe 1 : Répartition de
l'APD selon les conditions de financements de 2002 à 2007 en
milliers de FCFA
INTITULE
|
2 002
|
2 003
|
2 004
|
2 005
|
2 006
|
2 007
|
Aide Multilatérale à l'éducation
de base
|
Sub
|
3 450 510
|
5 508 124
|
3 941 870
|
2 733 846
|
1 725 215
|
2 615 831
|
Prêt
|
562 520
|
7 670 264
|
14 104 220
|
10 376 400
|
6 237 397
|
5 037 406
|
Total
|
4 013 030
|
13 178 388
|
18 046 090
|
13 110 246
|
7 962 612
|
7 653 237
|
|
Aide Bilatérale à l'éducation de
base
|
Sub
|
9 810 326
|
9 890 382
|
18 088 035
|
18 475 617
|
26 324 653
|
24 318 766
|
Prêt
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
9 810 326
|
9 890 382
|
18 088 035
|
18 475 617
|
26 324 653
|
24 318 766
|
|
Aide Publique Totale de l'éducation de
base
|
Sub
|
13 260 836
|
15 398 506
|
22 029 905
|
21 209 463
|
28 049 868
|
26 934 597
|
Prêt
|
562 520
|
7 670 264
|
14 104 220
|
10 376 400
|
6 237 397
|
5 037 406
|
TOTAL
|
13 823 356
|
23 068 770
|
36 134 125
|
31 585 863
|
34 287 265
|
31 972 003
|
Source : Construit par nous
sur la base des donnés du PIP recueillies à la DEPSI
SUB : Subvention
Annexe 2 : Situation de l'aide
allouée à l'éducation de base par les bailleurs
multilatéraux par rapport
à l'aide totale fournie par ces bailleurs
de 2002 à 2007 en milliers de francs CFA
Intitulés
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
|
APD EB
|
APDT
|
APD EB
|
APDT
|
APD EB
|
APDT
|
APD EB
|
APDT
|
APD EB
|
APDT
|
APD EB
|
APDT
|
AID
|
562 520
|
34 830 356
|
7 670 264
|
50 648 160
|
13 762 600
|
49 633 904
|
6 634 400
|
51 979 890
|
4 481 664
|
64 749 504
|
3 500 000
|
70 075 521
|
BID
|
|
10 459 745
|
|
13 047 108
|
341 620
|
8 647 362
|
3 742 000
|
22 287 300
|
1 755 733
|
18 051 434
|
1 537 406
|
25 372 913
|
FAC
|
|
1 479 867
|
589 990
|
1 713 257
|
|
863 904
|
|
800 000
|
|
800 000
|
|
|
FED
|
2 141 510
|
26 487 959
|
1 921 219
|
22 904 994
|
1 243 632
|
27 725 135
|
|
41 906 241
|
|
32 584 076
|
|
68 877 470
|
PAM
|
|
1 506 531
|
1 004 000
|
3 468 354
|
1 234 058
|
3 035 653
|
1 543 606
|
3 306 367
|
794 308
|
2 818 150
|
1 534 924
|
8 041 436
|
PNUD
|
|
1 411 621
|
138 531
|
1 569 929
|
338 380
|
3 050 301
|
238 640
|
1 703 614
|
|
1 048 163
|
|
1 546 782
|
UNICEF
|
1 309 000
|
1 430 000
|
1 854 384
|
2 004 625
|
1 125 800
|
1 301 953
|
951 600
|
1 028 575
|
930 907
|
930 907
|
1 080 907
|
1 080 907
|
TOTAL
|
4 013 030
|
77 606 079
|
13 178 388
|
95 356 427
|
18 046 090
|
94 258 212
|
13 110 246
|
123 011 987
|
7 962 612
|
120 982 234
|
7 653 237
|
174 995 029
|
Source : Construit par nous sur la
base des donnés du PIP recueillies à la DEPSI
Annexe 3: Situation de l'aide
allouée à l'éducation de base par les bailleurs
bilatéraux par rapport
à l'aide totale fournie par ces
bailleurs de 2000 à 2007 en milliers de francs CFA
Intitulés
|
2002
|
2003
|
2004
|
|
2005
|
|
2006
|
|
2007
|
|
|
APD EB
|
APDT
|
APD EB
|
APDT
|
APD EB
|
APDT
|
APD EB
|
APDT
|
APD EB
|
APDT
|
APD EB
|
APDT
|
Canada
|
474 326
|
1 124 995
|
2 774 831
|
3 374 831
|
4 911 114
|
5 518 350
|
4 088 266
|
4 442 266
|
4 506 093
|
4 731 693
|
3 910 340
|
4 414 944
|
France
|
7 687 000
|
13 503 660
|
3 929 186
|
13 279 186
|
5 425 903
|
13 045 425
|
5 237 934
|
10 918 388
|
7 915 801
|
22 652 104
|
3 233 642
|
14 867 527
|
Belgique
|
|
2 639 642
|
133 110
|
6 368 638
|
1 007 296
|
4 871 547
|
1 169 141
|
5 203 157
|
2 810 737
|
6 183 780
|
597 450
|
3 736 934
|
Chine Taiwan
|
149 000
|
2 117 628
|
331 573
|
5 901 786
|
296 210
|
4 941 025
|
548 922
|
7 798 373
|
166 703
|
5 823 390
|
|
4 584 987
|
Danemark
|
|
14 815 555
|
|
9 898 113
|
904 800
|
10 923 403
|
904 800
|
13 384 346
|
880 000
|
17 831 310
|
1 056 000
|
11 854 292
|
Japon
|
|
2 175 618
|
|
1 457 680
|
|
3 408 261
|
|
607 299
|
4 330 390
|
4 330 390
|
8 660 000
|
8 770 586
|
Luxembourg
|
|
|
|
|
|
346 460
|
1 129 154
|
1 327 154
|
570 846
|
570 846
|
569 635
|
1 796 438
|
Pays-Bas
|
|
3 313 778
|
2 721 682
|
9 686 849
|
4 633 712
|
9 451 453
|
3 071 900
|
8 403 055
|
4 552 083
|
11 298 342
|
4 591 699
|
12 553 535
|
Suède
|
|
297 700
|
|
57 824
|
909 000
|
5 340 000
|
1 691 000
|
6 989 500
|
|
|
1 700 000
|
4 530 010
|
Suisse
|
1 500 000
|
2 777 614
|
|
957 118
|
|
662 416
|
634 500
|
1 201 590
|
592 000
|
902 180
|
|
1 236 439
|
TOTAL
|
9 810 326
|
42 766 190
|
9 890 382
|
50 982 025
|
18 088 035
|
58 508 340
|
18 475 617
|
60 275 128
|
26 324 653
|
74 324 034
|
24 318 766
|
68 345 692
|
Source : Construit par nous sur la
base des donnés du PIP recueillies à la DEPSI
Annexe 4 : Evolution des dotations
budgétaires du MEBA de 2002 à 2007
en millions de FCFA
Années
|
Personnel
|
Matériels
|
Transferts
|
Investissements
|
TOTAL
|
montant
|
taux
|
montant
|
taux
|
montant
|
taux
|
montant
|
taux
|
Montant
|
taux
|
2002
|
22 260
|
41,49
|
3 199
|
5,96
|
2 296
|
4,28
|
25 891
|
48,26
|
53 646
|
100
|
2003
|
29 052
|
42,82
|
2 984
|
4,40
|
3 358
|
4,95
|
32 447
|
47,83
|
67 841
|
100
|
2004
|
33 351
|
40,94
|
4 299
|
5,28
|
4 089
|
5,02
|
39 715
|
48,76
|
81 454
|
100
|
2005
|
35 365
|
41,41
|
4 948
|
5,79
|
4 965
|
5,81
|
40 130
|
46,99
|
85 408
|
100
|
2006
|
41 063
|
44,23
|
8 342
|
8,99
|
6 693
|
7,21
|
36 744
|
39,58
|
92 842
|
100
|
2007
|
43 812
|
43,91
|
9 681
|
9,70
|
6 719
|
6,73
|
39 564
|
39,65
|
99 776
|
100
|
Source : DAF/MEBA
Annexe 5 : Evolution du budget du MEBA
par rapport au budget de l'Etat
de 2002 à 2007 en millions de FCFA
Années
|
Budget du MEBA
|
Taux de variation (%)
|
Budget de l'Etat
|
Taux de variation (%)
|
Part budget MEBA dans le budget général
(%)
|
2002
|
53 645
|
-
|
571 903
|
-
|
9,38
|
2003
|
67 842
|
26,46
|
591 644
|
3,45
|
11,47
|
2004
|
81 455
|
20,07
|
688 146
|
16,31
|
11,84
|
2005
|
85 409
|
4,85
|
779 337
|
13,25
|
10,96
|
2006
|
92 843
|
8,70
|
892 097
|
14,47
|
10,41
|
2007
|
99 776
|
7,47
|
998 841
|
11,97
|
9,99
|
Source : DAF/MEBA
Annexe 6 : Les dépenses
sur ressources PPTE de l'éducation de base
de 2002 à 2006 en millions de
FCFA
Années
|
Personnel
|
Fonctionnement
|
Investissement
|
TOTAL
|
2002
|
Montant
|
Taux
|
Montant
|
Taux
|
Montant
|
Taux
|
Montant
|
Taux
|
250,00
|
2,79
|
856,40
|
9,57
|
7 842,74
|
87,64
|
8 949,14
|
100
|
2003
|
463,60
|
4,42
|
1 096,49
|
10,45
|
8 932,07
|
85,13
|
10 492,16
|
100
|
2004
|
503,95
|
5,05
|
695,24
|
6,96
|
8 787,68
|
87,99
|
9 986,87
|
100
|
2005
|
440,00
|
4,73
|
1 939,63
|
20,86
|
6 918,99
|
74,41
|
9 298,62
|
100
|
2006
|
200,00
|
3,32
|
1 348,92
|
22,42
|
4 468,58
|
74,26
|
6 017,50
|
100
|
TOTAL
|
1 857,55
|
4,15
|
5 936,68
|
13,27
|
36 950,06
|
82,58
|
44 744,29
|
100
|
Source : Construit par nous sur la
base des donnés collectées au SP/PPF
Annexe 7: Evolution des
dépenses sur ressources PPTE de l'éducation de base par
rapport aux dépenses sur ressources
PPTE totales de 2002 à 2006 en
millions de FCFA
Années
|
PPTE éducation de base
|
PPTE Total
|
Part du PPTE éducation de base
|
2002
|
8 949,14
|
28 162,61
|
31,78 %
|
2003
|
10 492,15
|
29 839,67
|
35,16 %
|
2004
|
9 986,87
|
43 486,42
|
22,97 %
|
2005
|
9 298,62
|
39 765,95
|
23,38 %
|
2006
|
6 017,51
|
24 810,57
|
24,25 %
|
TOTAL
|
44 744,29
|
166 065,22
|
26,94 %
|
Source :
Construit par nous sur la base des données collectées au
SP/PPF
Annexe 8: Evolution du taux
d'absorption au niveau des bailleurs multilatéraux de 2002 à
2007
PTF
|
2 002
|
2 003
|
2 004
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
AID
|
562 520
|
192 301
|
34,19
|
7 670 264
|
1 281 710
|
16,71
|
13 762 600
|
2 162 301
|
15,71
|
BID
|
|
|
|
|
|
|
341 620
|
|
|
FAC
|
|
|
|
589 990
|
409 600
|
69,42
|
|
|
|
FED
|
2 141 510
|
1 949 111
|
91,02
|
1 921 219
|
1 240 390
|
64,56
|
1 243 632
|
1 243 632
|
100,00
|
PAM
|
|
|
|
1 004 000
|
1 004 000
|
100,00
|
1 234 058
|
1 234 058
|
100,00
|
PNUD
|
|
|
|
138 531
|
56 194
|
40,56
|
388 380
|
325 180
|
83,73
|
UNICEF
|
1 309 000
|
1 308 250
|
99,94
|
1 854 384
|
566 290
|
30,54
|
1 125 800
|
337 110
|
29,94
|
TOTAL
|
4 013 030
|
3 449 662
|
85,96
|
13 178 388
|
4 558 184
|
34,59
|
18 096 090
|
5 302 281
|
29,30
|
|
PTF
|
2 005
|
2 006
|
2 007
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
AID
|
6 634 400
|
|
0,00
|
4 481 664
|
4 481 664
|
100,00
|
3 500 000
|
1 260 000
|
36,00
|
BID
|
3 742 000
|
3 742 000
|
100,00
|
1 755 733
|
1 694 904
|
96,54
|
1 537 406
|
648 160
|
42,16
|
FAC
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FED
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PAM
|
1 543 606
|
1 454 036
|
94,20
|
794 308
|
760 260
|
95,71
|
1 534 924
|
829 957
|
54,07
|
PNUD
|
238 640
|
192 112
|
80,50
|
|
|
|
|
|
|
UNICEF
|
951 600
|
605 013
|
63,58
|
930 907
|
686 940
|
73,79
|
1 080 907
|
1 044 521
|
96,63
|
TOTAL
|
13 110 246
|
5 993 161
|
45,71
|
7 962 612
|
7 623 768
|
95,74
|
7 653 237
|
3 782 638
|
49,43
|
Source : Construit par nous
sur la base des donnés du PIP recueillies à la DEPSI
Annexe 9: Evolution du taux
d'absorption au niveau des bailleurs bilatéraux de 2002 à 2007
PTF
|
2 002
|
2 003
|
2 004
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
Canada
|
474 326
|
211 170
|
44,52
|
2 774 831
|
251 650
|
9,07
|
4 911 111
|
1 733 420
|
35,30
|
France
|
7 687 000
|
2 773 546
|
36,08
|
3 929 186
|
1 474 750
|
37,53
|
5 425 903
|
3 823 134
|
70,46
|
Belgique
|
|
|
|
133 110
|
84 000
|
63,11
|
1 007 296
|
261 940
|
26,00
|
Chine Taiwan
|
149 000
|
149 270
|
100,18
|
331 573
|
219 483
|
66,19
|
296 210
|
271 600
|
91,69
|
Danemark
|
|
|
|
|
|
|
904 800
|
904 430
|
99,96
|
Japon
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Luxembourg
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pays-Bas
|
|
|
|
2 721 682
|
1 125 740
|
41,36
|
4 633 712
|
51 700
|
1,12
|
Suède
|
|
|
|
|
|
|
909 000
|
909 014
|
100,00
|
Suisse
|
1 500 000
|
1 385 778
|
92,39
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
9 810 326
|
4 519 764
|
46,07
|
9 890 382
|
3 155 623
|
31,91
|
18 088 032
|
7 955 238
|
43,98
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PTF
|
2 005
|
2 006
|
2 007
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
PRO
|
DEC
|
TE (%)
|
Canada
|
4 088 266
|
1 058 348
|
25,89
|
4 506 093
|
3 054 315
|
67,78
|
3 910 340
|
3 552 279
|
90,84
|
France
|
5 237 934
|
1 370 530
|
26,17
|
7 915 801
|
8 077 157
|
102,04
|
|
|
|
Belgique
|
1 169 141
|
662 962
|
56,71
|
2 810 737
|
2 517 609
|
89,57
|
597 450
|
566 295
|
94,79
|
Chine Taiwan
|
548 922
|
371 626
|
67,70
|
166 703
|
166 703
|
100,00
|
|
|
|
Danemark
|
904 800
|
|
|
880 000
|
880 000
|
100,00
|
1 056 000
|
1 053 600
|
99,77
|
Japon
|
|
|
|
4 330 390
|
3 798 500
|
87,72
|
8 660 000
|
7 101 280
|
82,00
|
Luxembourg
|
1 129 154
|
1 129 154
|
100,00
|
570 846
|
499 742
|
87,54
|
569 635
|
538 958
|
94,61
|
Pays-Bas
|
3 071 900
|
|
0,00
|
4 552 083
|
4 552 083
|
100,00
|
4 591 699
|
4 600 000
|
100,18
|
Suède
|
1 691 000
|
|
0,00
|
|
|
|
1 700 000
|
|
|
Suisse
|
634 500
|
505 400
|
79,65
|
592 000
|
320 000
|
54,05
|
|
|
|
TOTAL
|
18 475 617
|
5 098 020
|
27,59
|
26 324 653
|
23 866 109
|
90,66
|
21 085 124
|
17 412 412
|
82,58
|
Source : Construit par nous
sur la base des donnés du PIP recueillies à la DEPSI
Annexe 10: Evolution globale du taux
d'absorption des financements extérieurs de 2002 à 2007
Désignation
|
ANNEES
|
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
TOTAL
|
|
SUBVENTIONS
|
PRO
|
13 260 836
|
15 398 506
|
22 079 905
|
21 209 463
|
28 049 868
|
23 700 955
|
123 699 533
|
DEC
|
7 777 125
|
6 432 097
|
11 095 218
|
7 349 181
|
25 313 309
|
19 286 890
|
77 253 820
|
TE
|
58,65
|
41,77
|
50,25
|
34,65
|
90,24
|
81,38
|
62,45
|
PRETS
|
|
|
|
PRO
|
562 520
|
7 670 264
|
14 104 220
|
10 376 400
|
6 237 397
|
5 037 406
|
43 988 207
|
DEC
|
192 301
|
1 281 710
|
2 162 301
|
3 742 000
|
6 176 568
|
1 908 160
|
15 463 040
|
TE
|
34,19
|
16,71
|
15,33
|
36,06
|
99,02
|
37,88
|
35,15
|
TOTAL RESSOURCES EXTERIEURES
|
PRO
|
13 823 356
|
23 068 770
|
36 184 125
|
31 585 863
|
34 287 265
|
28 738 361
|
167 687 740
|
DEC
|
7 969 429
|
7 713 807
|
13 257 519
|
11 091 181
|
31 489 877
|
21 195 050
|
92 716 863
|
TE
|
57,65
|
33,44
|
36,64
|
35,11
|
91,84
|
73,75
|
55,29
|
Source : Construit par nous sur
la base des donnés du PIP recueillies à la DEPSI
PRO : Programmation ;
DEC : Décaissement ;
TE : Taux d'Exécution
Annexe 11 : Evolution des indicateurs de
suivi de la déclaration de Paris
Principes
|
Indicateurs
|
Référence 2005
|
Référence 2007
|
Objectif 2010
|
Progrès 2007/2005
|
|
Appropriation
|
1. Les partenaires ont des stratégies de
développement opérationnelles
|
C
|
B
|
B or A
|
+1
|
|
Alignement
|
2a. Des systèmes nationaux fiables de
gestion des finances publiques
|
4,0
|
N/A
|
4,5
|
-
|
2b. Des systèmes nationaux fiables de
passation des marchés
|
Non disponible
|
Non disponible
|
Non disponible
|
-
|
3. Les apports d'aide sont alignés sur
les priorités nationales
|
68%
|
92%
|
85%
|
+24%
|
4. renforcement des capacités par un
soutien coordonné
|
3%
|
56%
|
50%
|
+53%
|
5a. Utilisation des systèmes nationaux de
gestion des finances publiques
|
45%
|
43%
|
63%
|
-2%
|
5b.Utilisation des systèmes nationaux de
passation des marchés
|
60%
|
54%
|
N/A
|
-6%
|
6. Eviter les structures de mises en oeuvre
parallèles
|
131
|
102
|
44
|
-29PUIs
|
7. L'aide est davantage prévisible
|
92%
|
92%
|
96%
|
+0
|
8. L'aide est non liée
|
92%
|
92%
|
Plus que 92%
|
+0
|
|
Harmonisation
|
9. Utilisation des procédures ou
dispositifs communs
|
45%
|
57%
|
66%
|
+12
|
10a.Missions sur le terrain
|
17%
|
20%
|
40%
|
+3
|
10b.Travaux analytiques par pays
|
45%
|
52%
|
66%
|
+7%
|
|
Gestion Axée sur les
Résultats
|
11. Cadres axés sur les
résultats
|
C
|
C
|
B or A
|
-
|
|
Responsabilité Mutuelle
|
12. Responsabilité mutuelle
|
Non
|
Non
|
Oui
|
-
|
Source : Rapport de mise en oeuvre
de la déclaration de Paris
Annexe 12 : Défis et actions
prioritaires
Aspects
|
2007
|
Défis
|
Actions Prioritaires
|
Appropriation
|
Bon
|
Assurer le leadership du développement par une
appropriation des politiques et des stratégies de
développement.
Elaborer le CSLP de 3ème
génération intégrant davantage les politiques sectorielles
et les approches programmes
|
Renforcer les capacités nécessaires à
l'élaboration, la planification, la programmation des activités
de développement et la maîtrise de la coordination de l'aide
|
Alignement
|
Moyen
|
Réformer le système de gestion de l'aide à
travers l'adoption d'un instrument de gestion performant
Assurer la fiabilité du système de gestion des
finances publiques
|
Mettre en place un plan d'action national de lutte contre la
corruption
Mettre en oeuvre le Plan d'Action National de l'Efficacité
de l'Aide
|
Harmonisation
|
Moyen
|
Renforcer la plan de réduction des unités
parallèles à travers un travail concerté entre le
gouvernement et les donneurs
|
Mettre en oeuvre une stratégie de réduction des
unités parallèles
|
Gestion axée sur les résultats
|
Moyen
|
Améliorer le système statistique et la production
de données statistiques
|
Adopter et mettre en oeuvre le plan de renforcement des
capacités statistiques
|
Responsabilité mutuelle
|
Moyen
|
Pas de mécanisme formel d'évaluation mutuelle
|
Evaluer les mécanismes d'évaluation mutuelle des
progrès
|
Source : Enquête 2008
sur la mise de la déclaration de Paris au Burkina Faso
|
|