INTRODUCTION
Z ?intIRGuFtiRnIsera constituée de cinq(5) points,
à VIRiL; IlIIFRQtIx1II1pQtlEE, Il?inAWIIGu IsuitIt I Wité,
IlIREitIFtiIIgPQAal, IGIsIREitIFtiIsIsSPFiIiDIs IIt IGI Ila IP PWRGRlRgiI
IGXIGRsAiIr.
Contexte général
L'enquête de l'tQAitutIll IIiRMIGII1aISITAistiINIITINS)
sur le budget des ménages de 2008 a confirmé que la
pauvreté continuait de progresser et atteignait à présent
le niveau record de 48, 9 %. $ uitRDrGVOi,
IunIISIrsRnnIIsurIGIuxIIsNISIKAIIFRQUIIuQI personne sur dix en 1985. La
pauvreté a ainsi connu une hausse tendancielle passant de 10,0% en 1985
à 36,8% en 1995 et à 33,6% en 1998 avant de remonter à
38,4% en 2002 puis à 48,9% en 2008, rIP IMIntIVIiIusIP IntIInIFaX\I
IIIISRViEilité IG93AIinGrIIlIs Objectifs du Millénaire
pour le Développement(OMD). La pauvreté n'a chuté qu'une
seule fois au cours des 20 dernières années, alors que le PIB a
augmenté de plus de 5 % par an entre 1995 et 1998.
K QIROtrI, IIRISIKAIW IIstISlusIIFFIQ1éIIIQIP
iliIIIrXDI1,4IQIP iliI1IurEain. IZ II11K[ IGII
pauvreté est passé de 49% en 2002 à 62,45% en
2008 en milieu rural contre 24,5% et 29,45% sur la même période en
milieu urbain. La progression de la pauvreté est plus importante dans
CIIviOIIG?$ EiGitIn, IINIFIIIviIRnI50% IIQISlus,
IINIIGansIlIsIaXIIIIIviaIsIquiII1rI1i31AIntIuQISIuI moins de 20% de hausse. En
matière de santé, les pauvres ont difficilement accès aux
centres de santés. En effet, 52.0% des pauvres consultent un
tradi-praticien en premier, en cas de maladie. &IItIIAiADiRnItAIGuitIlIIP
EQIuIIRuIlVlRigQIP IntIGIsIFITtrINIGIINanté IItIlI IFREtI
élevé des prestations de santé moderne. En ce qui concerne
OpGuFaAiRn, 46% des pauvres QRQISIsIaFFqsIIN
IuIivIIIitésIIAIgIEnGINIOFRlII, IEM Ià Il1 ·FRlIIP
DILnIIlIIIII2TEIà Il?pFROII \IFRnGEirII IZ
I1IFKôP I1r1IsR4tIP aitRritairIP IntIitItrIs, IFarIlIAIEE IG?IntII II1[
IRntIP Rins IGI I 30 ans. Les infrastructures routières sont
insuffisantes et ont un niveau de dégradation avancé,
(1IDIFR)rantI IIlIl?électricité ne sont pas accessible
a une majorité de la population. &1I1tIslnsI GROGI
ISROUuRiIl?K IltIivRiriIQIIIFRWF10IG4iP SRrtantIs IrIssRurFIs Iau
IsIFtIur IsRFial IFIs I dernières années. Entre 1985
à 2002, les dépenses publiques dans les secteurs sociaux de
l?éGuFatiRn IIt Ila Isanté IRnt IFRnnu IunI
ItInGanFIIglREEEIIà InEIfaussI, ISDADQtIGI IEEE IP illi1IGsIGII F CFA
à 407,25 milliards de F CFA. Ces dépenses devraient
améliorer les conditions de vie
GIsISRSuIMiRnsIIIIIaIRrisIIIl?EFFqsIGVnISlusIIland nombre aux services de base.
Cependant, P ifiliIGIsIIIIRItsIEuGTOirIsIEIlDiNIP IQtIiP
SRTINQA,Il?inFiGInFIIGIIIaISIKAItéIIIsAI IInFREII
élevée.
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TRAORE Brahima _ Dossier de politique économique _
GPE d'Abidjan _ 11ème Promotion (2009-2010)
En effet, les efforts entrepris par le gouvernement ont
été contrariés par les crises économiques
(1980-1990) et militaro-politique (1999 et 2002) détériorant les
conditions de vie des populations. A partir des années 80, les
investissements public et privé diminuent à un rythme moyen de 8%
et 9% jusqu'en 1993. L'investissement privé tarde à prendre le
relais d'un investissement public fortement restreint par les programmes de
stabilisation et d'ajustement structurel. Entre 1993 et 1996, les taux
d'investissements publics et privés se sont améliorés mais
ils sont restés inférieurs à ceux de la première
période de croissance (1960- 1970). Ils ont commencé à
décliner dès 1997. Les troubles politiques, la faible marge de
manoeuvre en matière de financement intérieur et l?arr~t de
l?aide internationale ont réduit le taux moyen de l'investissement
public, par rapport à celui de la période 1994-1997. Par
ailleurs, les investisseurs privés qui ne sont pas rassurés,
à cause de la persistance de la crise, ont différé les
investissements prévus ou ont procédé à une
délocalisation de leurs capitaux. La faiblesse des ressources
domestiques d'une part et, les besoins de financement d'autre part, imposeront
aux décideurs, après le conflit, de faire un arbitrage entre le
financement, par l'Etat, des infrastructures de base et l'expansion du secteur
privé, de manière à mieux contribuer à la
réduction de la pauvreté en Côte d'Ivoire. Le partenariat
public privé se défini comme l'ensemble des relations possibles
entre secteurs public et privé pour assurer la délivrance de
services qui sont traditionnellement fournis par l'Etat par une gestion plus
efficace du capital public ou une meilleure mobilisation de l'épargne
privée, intérieure ou extérieure. Les PPP peuvent ainsi
tenir une place importante dans une stratégie de développement
des infrastructures de base (routes, électricité, eau et
assainissement etc. )
Intérêt de l'étude
Le dossier traite de l?apport du partenariat public privé
(PPP) à la réalisation des objectifs de croissance et de
réduction de la pauvreté.
Elle cherche à répondre à une question
clé : comment est-il possible d?améliorer le niveau de vie des
populations en CI par le partenariat public privé ?
Objectif général
Dans ce dossier, il est question de montrer que le partenariat
public privé peut accélérer la lutte contre la
pauvreté et améliorer le niveau de vie des populations.
Cet objectif général peut se décliner en
trois(3) objectifs spécifiques.
Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques du dossier sont de montrer que
les ppp permettent : -D?Accroitre la réalisation aux infrastructures de
base.
-De réduire le prix des biens marchands, non marchands,
les biens collectifs et accroitre l?accès des pauvres.
-De lutter contre le chômage par la création
d?emploi et accroitre les revenus en vue de permettre une meilleure
accessibilité aux biens et produits de base.
Méthodologie
Compte tenu des difficultés d?accès et du manque
de données, l?analyse sera faite sous la forme empirique. L?étude
s?appuie principalement sur une approche analytique et descriptive basée
sur la recherche documentaire, à travers des ouvrages économiques
d?une part et des entretiens avec des responsables de l?administration publique
et privée impliqués dans le PPP d?autre part.
Le dossier traitera :(I) d?abord de l?approche
théorique du PPP et de la pauvreté, (II) ensuite de l?analyse du
PPP en CI et de son impact sur la pauvreté et enfin (III) des
recommandations pour la réussite du partenariat.
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TRAORE Brahima _ Dossier de politique économique _
GPE d'Abidjan _ 11ème Promotion (2009-2010)
I. Approche théorique du partenariat
public-privé et de la pauvreté
Les classiques et néo-classiques voient dans toute
intervention étatique une perte d'efficacité car le secteur
privé ferait mieux à moindres coûts. Ils considèrent
par ailleurs que les dépenses publiques, financées par les taxes
et la dette, privent le secteur privé de ressources rares et que
l'accroissement de la demande du secteur public pour les biens et services
entraîne une hausse des taux d'intérêt. Cette hausse
accroît le coût de capital et décourage l'investissement
privé.
Les courants socialistes et keynésiens, par contre,
considèrent l'intervention de l'Etat comme une occasion de financer des
projets parfois non rentables économiquement mais socialement utiles, et
de relancer une économie en situation de crise ou de soutenir la
croissance.
En investissant dans les infrastructures de base, le secteur
public crée un environnement favorable à l'expansion du secteur
privé. La complémentarité entre capital privé et
capital public conduit à attribuer à ce dernier un impact positif
d'amélioration de la productivité du secteur privé (Barro
et Sala-I-Martin, 1995 ; Berthélemy, Herrera et Sen, 1995).
En Côte d?Ivoire, comme dans la plupart des pays en
développement, l'investissement trouve difficilement à se fiancer
sur les ressources nationales. Le taux d?épargne nationale brute a
toujours été inférieur au taux d?investissement domestique
brut, ce qui dénote l?importance des capitaux extérieurs pour
assurer une partie des investissements.
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