B-4- La décomposition de la variance :
Les résultats de ce test sont présentés
en annexe 5 à la page 122 et reportés dans le tableau suivant,
toute en conservant le même horizon de la variance de l'erreur de
prévision (h = 10 trimestres).
Tableau 4-13 : Décomposition de la variance de la
variable IPCA h = 10 trimestres
période
1
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IPCA 100.0000
|
D(PPD)
0.000000
|
2
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98.92296
|
1.077036
|
3
|
98.04463
|
1.955373
|
4
|
98.01574
|
1.984259
|
5
|
98 .05645
|
1.943550
|
6
|
86.47275
|
13.52725
|
7
|
73.45865
|
26.54135
|
8
|
74.26664
|
25.73336
|
9
|
74.19861
|
25.80139
|
10
|
72.20354
|
27.79646
|
Il en résulte de ce tableau que la variance de l'erreur
de prévision de l'indice des prix alimentaire est due à 72.20%
à ses propres innovations et à 27.79% à celles de la
variation des prix du pétrole.
C- Estimation et analyse de l'estimation de la
troisième modélisation
La troisième modélisation mette en
évidence l'effet de second tour des variations des prix du
pétrole sur l'indice des prix à la consommation, cet effet se
modélise par la relation entre les variations des prix du pétrole
et celles de l'indice des prix sous-jacent. Comme l'on a défini dans le
chapitre précédent, cet indice est mesuré hors prix des
produits alimentaires et énergétiques, vue la volatilité
importante de ces produits pour le cas de la Tunisie.
L'estimation de cette relation sera réalisée sur
des données trimestrielles couvrant la période récente
2000-2008, la modélisation met en relation les variations de l'indice
des
prix sous-jacent avec le taux de croissance du PIB, les
variations des prix du pétrole et celles du taux de change du dinar en
dollar.
On s'attend ici à ce que l'effet de second tour soit de
signe positif, c'est-à-dire que l'augmentation des prix du
pétrole joue positivement sur l'évolution des prix sous-jacents,
de même, on s'attend que l'augmentation du taux de croissance du PIB se
traduise par une hausse de l'indice des prix sous-jacent. Inversement, on peut
supposer que si le taux de change a une influence sur les prix sous-jacents,
cette dernière est négative, en effet, une appréciation du
taux de change a un effet de modération des prix des produits
importés, ce qui contribue au fléchissement du rythme de
croissance des prix à l'intérieur du pays.
L'introduction du taux de croissance du PIB et des variations
du taux de change dans la modélisation des effets de second tour des
variations du prix du pétrole est indispensable dans le cadre notre
analyse, vue qu'ils tiennent le devant de la scène quant il s'agit
d'expliquer les variations de l'indice des prix sous-jacent.
L'influence des variations des prix du pétrole sur
l'une de ces deux variables peut conduire des effets de second tour vers
l'inflation, ce qui nécessite la vérification de l'existence de
relation de causalité entre ces variables et la détection de ces
effets en cas de leurs existences.
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