B-2- Test de causalité au sens de Granger
Les résultats de ce test sont consignés dans
l'annexe 5 à la page 122 et résumer comme suit dans le tableau
suivant, tout en conservant le même nombre de retard p=5.
Tableau 4-12 : Test de causalité au sens de
Granger entre les deux variables du deuxième modèle. Nombre
d'observation égal à 70
Hypothèse nulle Statistique-F
Probabilité
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D(PPD) ne cause au sens de Granger 2.09226
0.07901
IPCA
IPCA ne cause au sens de Granger D(PPD)
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0.61013
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0.69243
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On constate que la probabilité de la statistique F
associer à « IPCA ne cause au sens de Granger D(PPD) » est
égale à 0.69243 0.1 : On accepte alors H0, l'indice des prix
alimentaire ne cause pas les variations des prix du pétrole.
La probabilité de la statistique F correspondant
à « D(PPD) ne cause au sens de Granger IPCA » est égale
à 0.07901 0.1 : On rejette alors H0, les variations des prix du
pétrole cause au sens de Granger l'indice des prix des produits
alimentaires, ce qui converge avec les résultats de l'estimation. Donc
on va prendre D(PPD) comme variable exogène et IPCA comme variable
endogène.
B-3- Fonction de réponse impulsionnelle
En considérant que l'amplitude du choc est égale
à deux fois l'écart type de notre variable exogène et que
l'observation des effets s'étale sur un horizon de 10 périodes,
c'est-à-dire de 10 trimestres. La courbe de réponse de l'indice
des prix à la consommation alimentaire aux chocs des variations des prix
du pétrole sur, présentée dans l'annexe 5 à la page
122, prendra l'allure suivante :
Courbe 4-2 : Fonction de réponse impultionnelle
de l'indice des prix à la consommation alimentaire aux chocs des
variations des prix du pétrole
La courbe en bleu représente la réaction de
l'indice des prix alimentaire, suite à une impulsion sur les variations
des prix du pétrole, à un horizon de 10 trimestres. Les courbes
en pointillées tracent l'intervalle de confiance.
Il en ressort de l'estimation du modèle, que l'effet
des variations des prix du pétrole sur l'indice des prix alimentaire
n'est pas contemporain, de ce fait, la courbe relative à la
réponse de l'indice des prix alimentaire parte de l'origine. On peut
relever aussi qu'un choc positif sur les variations des prix du pétrole
se traduit par une hausse progressive de l'indice des prix alimentaire, l'effet
s'amplifie légèrement, il atteint son pic au bout de deux
trimestres, avant de s'amortir progressivement pour revenir à son niveau
de long terme à un horizon de quatre trimestres. Au-delà du
cinquième trimestre, on observe des hausses et des
baisses fulgurantes qui éloignent la courbe de son niveau
de long terme, ce qui peut être interpréter par le fait que le
choc subi n'est pas transitoire, elle est persistante vue la
non stationnarité de type déterministe de la variable prix du
pétrole qui inflige la constitution du
processus d'accumulation des chocs, en dépit de sa
différenciation.
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