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Jean zay, ministre des beaux arts 1936-1939, étude de cas sur sa politique cinématographique

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par Lisa Saboulard
Université de Toulouse II Le Mirail - Master 1 Histoire Contemporaine 2010
  

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Approche Méthodologique

Mon approche méthodologique, se développant tout au long de cette année, a été très diversifiée suivant le travail réalisé sur les différentes parties de mon mémoire.

L'histoire culturelle est un domaine très présent sur le devant de la scène historique actuellement. De fait, j'ai pu facilement effectuer l'historiographie générale de mon thème étudié grâce à de nombreux articles et à la constitution de ma bibliographie.

En ce qui concerne mon sujet, portant sur une thématique large dans une durée temporelle assez courte, il regroupe de nombreux domaines dans lesquels Jean Zay a mis en place ses actions gouvernementales. Ces multiples pans culturels (domaine théâtral, musical, cinématographique, patrimonial etc) m'ont permis d'être face à de nombreuses sources, toutes aussi variées les unes que les autres, y compris pour mon étude de cas. Ceci m'a donc amené à avoir une approche méthodologique variée lors de mes recherches sur le domaine cinématographique.

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Les idées essentielles tirées de mes sources (notes d'archives, rapports etc), ont majoritairement constitué la matière première de mon mémoire, du moins de mon étude de cas. Ce développement est appuyé par les articles de presse (majoritairement issus de la Cinématographie Française) puis complété par certaines réflexions tirées des ouvrages de ma bibliographie. Néanmoins, en ce qui concerne ces derniers, une difficulté de taille s'est imposée : celle de trouver des ouvrages, dans un premier temps, sur l'histoire politique du domaine cinématographique puis, dans un second temps, sur la période historique de mon sujet46(*). Les seuls articles et ouvrages consultés sur la méthodologie de l'Histoire du cinéma et sur son historiographie47(*) ont permis d'éclairer et d'affiner ma recherche.

Hormis quelques historiens spécialisés48(*), collaborant à une collection particulière des éditions du CNRS49(*), peu d'écrits historiques existent. L'ensemble de l'oeuvre de Paul Leglise reste indétrônable sur le sujet, même si elle commence à dater50(*). De fait, afin de compléter les données essentielles recueillies au sein des sources de mon étude de cas, une approche diversifiée et interdisciplinaire51(*) a été nécessaire.

Outre les seuls ouvrages trouvées sur l'histoire politique et l'histoire des institutions du cinéma, des écrits sur l'histoire des branches de cette industrie (tel que la production, l'exploitation ou la distribution) ont été essentiels, accompagnés par une approche, nouvelle pour ma part, du droit cinématographique52(*). Les prémices de celui-ci apparaissent dans les travaux de la IIIe République (projet de Jean Zay, rapports et études), sous Vichy et au moment de la Libération. De fait, seuls les ouvrages assez anciens possèdent une trace du droit relatif à ma période étudiée. De plus, les seuls articles de sociologie de l'art53(*) que j'ai pu traiter m'ont révélés que cette matière 54(*) permettait d'éclaircir certaines données -économiques par exemple55(*)-.

A part ces quelques difficultés bibliographiques56(*) renforcées par le manque de temps, une bonne organisation dans ma méthode de travail et dans l'analyse de mes découvertes m'a permis d'aller au bout de ma tâche.

* 46 L'essentiel des ouvrages sur l'histoire politique ou économique du cinéma ne commençant qu'au moment de la libération, de la création du CNC et du ministère de la culture de Malraux.

* 47 Voir référence dans la bibliographie mais citons rapidement : Choukroun J., « Pour une histoire économique du cinéma français », vingtième siècle, revue d'histoire, n°46, 1995, p 176 à 182. et Pithon R., « Cinéma et histoire : bilan historiographique », Vingtième siècle revue d'histoire n°46, 1995, p 5 à 13.

* 48 Laurent Créton, François Garcon, Jean Marc Vernier, Jean Paul Benghozi, Jean Paul Jeancolas...

* 49 La collection « cinéma et audiovisuel » comporte des ouvrages généraux extrêmement intéressant sur le sujet.

* 50 Leglise P., Histoire de la politique du cinéma français, le cinéma et la Troisième République, Librairie générale de droit et de jurisprudence, Paris, 1970. Histoire de la politique du cinéma français, le cinéma entre deux républiques, 1940-1946, Librairie générale de droit et de jurisprudence, Paris, 1977.

* 51 Particulièrement riche en découverte et complètement en adéquation avec l'idée que je me fais de l'histoire culturelle

* 52 Des ouvrages plutôt anciens, comme Raynal J., Le droit du cinéma, Colin, Paris, 1962.Lyon-Caen G., Traité théorique et pratique du droit du cinéma français, Librairie général du Droit et de la jurisprudence, Paris, 1950.

* 53 Leveratto J-M, « Histoire du cinéma et expertise culturelle », Politix vol 16, 2003.

* 54 Etudes de la réception de la population et des différents publics (cinéphiles avertis, simples amateurs etc) face à la mise en place de mesures politique modifiant le milieu culturel.

* 55 Pourquoi le cinéma dans les années trente, et comme le prouvent les tableaux de ces recettes est il un art en plein essor ? Qu'es ce qui fait son attrait par rapport à ses concurrents tel que le Théâtre ?

* 56 Qui auraient pu être résolues avec un peu de temps. La bibliographie de mon étude de cas étant « à part » de la bibliographie générale de mon sujet, celle-ci a constitué un travail supplémentaire.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote