Paragraphe I : Les différents sommets en vue
d'améliorer le rendement de l'APD
A. Les objectifs du millénium pour le
développement
Fixes pour l'année 2015, les OMD sont un
ensemble d'objectifs qui ne pourront être atteints que si tous les
acteurs apportent leur contribution. Les pays se sont engagés à
mieux gouverner et à investir dans leurs populations par le biais de la
santé et de l'éducation, les pays riches à les
appuyés par le biais de l'aide, de l'allégement de leur dettes et
d'un commerce plus juste. Ces OMD ont beaucoup pesé dans les
différentes initiatives prisées par les partenaires au
développement en vue de réduire la dette extérieure des
pays les plus pauvres. En effet, de l'avis général, les
ressources issues de ces annulations telles que celles consenties dans le cadre
l'initiative des pays pauvres très endettés devront permettre de
progresser plus vite vers la réalisation de ces OMD
B. Sommet de Gleaneagles sur l'initiative
d'allégement de la dette multilatéral (IADM)
Elle vise l'annulation intégrale des
créances admissibles de trois (3) institutions multilatérales
(le FMI, l'association pour le développement,la Banque mondiale et le
fond africain de développement de la BAD ) sur un ensemble de pays
à faible revenu
Le but de cet allégement est d'aide ces pays à
dégager des ressources additionnelles pour faciliter leur progression
sur la voies des objectifs du millénium pour le développement des
nations dont le but essentiel est de réduire de moitié,à
l'horizon 2015, le nombre de personnes pauvres suite à l'annulation de
la quasi totalité de la dette bilatérale grâce à
l'initiative PPTE, le Sénégal a pu bénéficier comme
tous les pays qui ont atteints le point d'achèvement, de ce nouveau
mécanisme de réduction de sa dette auprès de ces
créanciers multilatéraux qui représentaient environ80% de
sa dette extérieur total. Ainsi l'IADM qui est effective depuis le
premier semestre 2006 (environ 2,6 milliards de dollar us sont
concernés) lui a permis de ramener le niveau de la dette
extérieur à 15% du PIB en 2006.
C. Le consensus de Monterrey
Le consensus de Monterrey sur le financement du
développement a été adopté le 22 Mars 2002 par les
représentants de plus d'une soixantaine de pays aussi bien du Nord que
du Sud ainsi que les responsables des institutions spécialisées
des nations Unies et des autres organismes de bailleurs de fonds
multilatéraux à la suite de plusieurs années de
négociations. Un partenariat entre pays riches et pays pauvres a
été scellé à Monterrey qui demande aux
1ER, entre d'autres, de financer d'avantages le développement
des seconds en adoptant notamment des mesures visant les réformes
structurelles fiscales, administratives afin d'accroître et de promouvoir
leur capacité de gestions microéconomique et
macroéconomique. Ils se sont engagés à promouvoir
l'épargne et l'entrée de capitaux étrangères
nécessaires au développement social et économique. Il est
en outre demandé aux pays bénéficiers de réformer
leurs finances publiques en prenant notamment des mesures plus favorables
à la transparence.
D. La déclaration de Rome sur l'harmonisation
de l'aide
Dans le prolongement des promesses faites à
Monterrey , la communauté internationale du développement
s'est engagées à travers la déclaration de Rome sur
l'harmonisation (le 25/02/2003 à laquelle ont adhéré
environ 54 pays et 21 organisations et banques de développement) ,
à veiller à ce que l'aide au développement soit fournie
conformément aux priorités des pays partenaires, dont notamment
les stratégies de réductions de la pauvreté et les autres
initiatives comparables , et que les efforts d'harmonisation soient
adoptés au contextes des pays. Elle s'est également
engagée à continuer de fournir une aide budgétaire
sectorielle ou un appui à la balance des paiements :
· Lorsque cela se justifie du point de vue du mandat du
bailleur de fonds.
· Lorsque des politiques appropriées et des
modalités fiduciaires existent.
Les critères ou principes qui régissent les
bonnes pratiques notamment l'alignement sur les cycles budgétaires des
pays et examens de la stratégie nationale de réduction de la
pauvreté doivent être utilisés pour fournir cette aide.
Elle invite les pays partenaires à entreprendre des réformes en
adoptant des principes ou critères internationaux ou en mettant les
bonnes pratiques en application de manière à ce que les bailleurs
puissent s'appuyer sur les systèmes nationaux.
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