II.3.2.b. La deuxième phase sèche
Elle est comprise entre 1995 et 1997. Cette deuxième
phase est moins longue que la première. Elle n'a duré que trois
ans. La moyenne pluviométrique de cette phase est de 1050,08 mm avec un
cumul de 3150,24 mm et un déficit de 26,01 mm par rapport à la
normale
Nous constatons une disparité pluviométrique
entre la Casamance continentale et la Casamance maritime
La Casamance continentale a eu au cours de cette phase
sèche, une moyenne pluviométrique de 922,3 mm .Cette moyenne
pluviométrique est nettement inférieure à la moyenne
pluviométrique de cette phase sui est de 1050,08 mm.
Si nous nous referons à la moyenne
pluviométrique de la phase sèche, la Casamance continentale a
connu deux années sèches : 1995 (955,9 mm) et 1996 (389,4
mm).
L'année 1996 constitue une année
véritablement sèche avec une quantité de pluies
enregistrée de 389,4 mm et un déficit pluviométrique de
686,69 mm par rapport à la normale.
Avec un tel déficit pluviométrique, nous sommes
inquiets de la situation des cultivateurs qui n'ont qu'un seul espoir la pluie.
Ces 389,4 mm de pluies enregistrées pendant cette année, nous
font croire que nous sommes dans la zone sahélienne. L'année 1996
est l'année la plus sèche des trente années auxquelles se
porte notre étude. Quant à la Casamance maritime, nous pouvons
dire qu'elle n'a pas connue une phase sèche. La raison est simple parce
que la moyenne pluviométrique (1177,86 mm) de cette zone est
supérieure à la moyenne de cette phase sèche (1050,08 mm).
Toutes les trois années sont humides : 1995(1095,4 mm) ; 1996
(1156,7 mm) et 1997 (1281,5 mm) La quantité de pluies
enregistrées par an est supérieure à la normale.
Nous avons constaté que la région naturelle de
la Casamance a deux zones éco géographiques différentes
.Faire une étude sur cette région naturelle n'est pas
aisée parce que nous serons confrontés d'une part à un
problème d'appréciation pace que les données
pluviométriques sont nettement différentes et, d'autre part,
à un problème d'analyse parce que nous étudions deux zones
qui sont différentes sur le plan éco géographique.
III / Les impacts sur
l'agriculture
Avant de parler des impacts sur les cultures, il est important
de définir est-ce qu'une année agricole ?
Une année agricole est une période à
laquelle les activités agricoles commencent d'abord par les semis, les
récoltes et la commercialisation d'après les techniciens de la
Direction de l'agriculture. Dans ce cas, si nous prenons par exemple
l'année 1967/68, elle commence par des semis en 1967 entre les mois de
juin et juillet, les récoltes en novembre et décembre et la
période de commercialisation entre février et mars 1968.
Pour ce qui est de l'interprétation des statistiques
agricoles, nous allons adopter deux méthodes. La première,
consistera à faire une analyse des statistiques agricoles de la
région naturelle de la Casamance de 1968 à 1984(réforme
administrative). La deuxième méthode, nous permettrons de faire
une interprétation des données agricoles de 1985 à 1997
séparément entre la Casamance maritime (région de
Ziguinchor) et la Casamance continentale (région de Kolda)
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