CONCLUSION GENERALE
La croissance du trafic aérien pose des
problèmes de sécurité, de contrôle aérien et
d'accès aux infrastructures et de capacité de celles - ci.
La croissance rapide des mouvements des avions est une
contrainte beaucoup plus sévère.
Les seuls chiffres du trafic et leur variation donne un indice
incomplet des difficultés que doivent surmonter les aéroports. En
effet, le trafic global n'exprime pas la diversité des trafics,
l'aviation commerciale et privée, les services réguliers, les
passagers et frets, les touristes d'affaires, moyen et long-courriers,
domestique ou internationale, de transit ou local. Chacun a ses
particularités auxquelles doivent satisfaire les infrastructures.
Les problèmes des pointes se posent aux
aéroports comme dans d'autres domaines d'équipement et n'y sont
pas mieux résolu.
La taille et la complicité de l'aéroport moderne
exigent un temps de plus en plus long de préparation et
d'exécution. Les problèmes qui ont été ceux de
l'aéroport international de N'djili se sont posés aussi dans les
grands aéroports du monde et souvent avec plus d'acuité encore
quand le trafic devenait de plus en plus fort et sa croissance plus rapide.
Dans ces aéroports nous avons vu qu'ils sont parvenus
à trouver des solutions efficaces accompagnées des mesures
préventives à long terme. Par cette réalisation de
l'aménagement de l'aérogare nationale, la Régie des Voies
Aériennes vient de démontrer qu'elle aussi est capable comme les
gestionnaires des autres aéroports du monde, de trouver des solutions
à ces problèmes majeurs.
Ce qu'on peut lui reprocher, c'est d'agir toujours avec un
grand retard dans ses multiples réalisations. Le programme quinquennal
de réaménagement des aéroports du 15 Septembre 2006,
initié en partenariat avec les compagnies aériennes, et
géniteur de trois redevances dont une pour l'aménagement des
aérogares, la Régie des voies aériennes avait
résolu quelques épineux problèmes en rapport avec le
traitement du trafic passagers et frets. Mais reste qu'elle trouve des
solutions efficaces et durables dans la construction d'un aéroport
moderne qui sera affecté uniquement aux trafics internationaux. Ce qui
apportera une solution définitive et durable au développement et
à la modernisation de cet aéroport international de N'djili.
L'impact de la construction de la nouvelle aérogare
est :
- la séparation de l'aérogare des vols en
régime national, de celui de l'international ; la
séparation des cheminements de deux types des passagers à
l'intérieur de ces deux aérogares est organisée de
manière à faciliter les allées et venues des
différents passagers ;
- la séparation des circuits d'arrivée et
départ pour ces deux régimes depuis le tarmac ;
- le traitement du trafic passager dans l'aérogare
internationale se fait avec aération dans toutes les salles.
Après avoir déploré l'absence des
monitorings pour les informations relatives aux trafics et des extincteurs dans
les halls, salle d'embarquement et salons, nous proposons :
1. du point de vue des formalités
d'embarquement
- d'équiper les halls, salons et salle d'embarquement
des monitorings.
2. du point de vue de sécurité
- d'équiper l'aérogare nationale des
extincteurs.
Par ce travail qui nous a conduit à analyser la
situation du fonctionnement de l'aéroport international de
Kinshasa/N'djili, l'importance et l'impact de la réalisation du projet
d'aménagement du nouvelle aérogare nationale, nous a permis dans
quelques lignes de décrire les apports positifs de cet ouvrage et de
suggérer quelques pistes pour l'avenir.
A cet effet, nous basant sur un cas réel, ce travail
qui n'est qu'une ébauche d'analyse partielle d'un aéroport pourra
servir à tout moment de base pour une étude plus large de la
situation qui se pose à l'aéroport de n'djili.
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