III.1.4. Trafic sur
l'aéroport international de N'djili
Le trafic constitue l'activité principale d'un
aéroport. Il est essentiellement composé des mouvements des
aéronefs au départ et à l'arrivée. Il se traduit
par le transport des passagers, du fret et de la poste entre les
aéroports nationaux ; d'où le vol domestique, ou entre deux
aéroports situés dans deux Etats différents ;
où on parle de trafic international.
Rappelons que l'aéroport international de N'djili
traite un trafic de nature à la fois commerciale et non commerciale
constitué des arrivées, des départs et des vols en
transits.
Les statistiques reprises sur le tableau ci-après
constituent un indicateur de trafic traité durant une période de
cinq ans précédent l'inauguration de l'aérogare nationale
à l'aéroport international de N'djili.
Tableau n°2 : Statistique des
mouvements
Année
|
Mouvements d'avions
|
Mouvements des passagers
|
Mouvements de fret (tonne)
|
2004
|
27.195
|
257.157
|
24.957
|
2005
|
27.140
|
277.895
|
30.851
|
2006
|
26.801
|
338.944
|
44.940
|
2007
|
27.862
|
411.326
|
63.168
|
2008
|
28.258
|
480.152
|
70.719
|
Source : RVA, Aéroport de N'djili
III.1.6. Mode de gestion et
ressources de l'aéroport international de N'djili
à Kinshasa
III.1.6.1. Mode de gestion
Les différents modes de gestion qui font qu'une
entreprise soit publique, mixte ou privée se rapportent aussi dans le
domaine de la gestion aéroportuaire. C'est ainsi que nous retrouvons
trois structures principales en matière de gestion des aéroports,
qui sont :
1. La régie à vocation générale
où l'Etat garde la quasi-totalité des prérogatives. Il
s'agit d'un régime de gestion aéroportuaire sous l'intervention
directe de l'Etat ;
2. La formule de concession aéroportuaire où
l'Etat garde la propriété du domaine. Il se réserve un
droit de regard sur un certain nombre d'activités tout en confiant
l'exploitation et la gestion des installations à caractère
commercial à un concessionnaire ;
3. l'Etablissement public couvrant toute la concession
aéroportuaire avec plus au moins l'autonomie de gestion par rapport
à l'Etat.
Néanmoins, un impératif et une tendance se
dégagent quelque soit la solution envisagée pour la gestion
aéroportuaire.
- Premièrement, l'impératif et une tendance se
dégagent quelque soit la solution envisagée pour la
maîtrise de la notion du développement par l'autorité
aéroportuaire. Il est indispensable qu'un équilibre soit
trouvé entre FAIRE, FAIRE-FAIRE et LAISSER-FAIRE.
C'est dire que le développement d'un aéroport
implique des investissements importants à long terme et la
maîtrise des sols. L'autorité aéroportuaire doit en effet
être en mesure de contrôler le développement de toutes les
activités aéroportuaires.
- Deuxièmement, la tendance actuelle
prônée dans le monde par l'OACI, va vers les structures autonomes
du type établissement public ou vers une autonomie de gestion des
principales activités au sein d'une entité où s'exercent
les prérogatives de l'Etat.
De tout ce qui précède, le mode de gestion de
l'aéroport international de N'djili est tributaire du régime de
gestion avec intervention directe de l'Etat à travers la Régie
des voies Aériennes. Celle-ci est l'autorité aéroportuaire
et de gestion de la navigation aérienne.
Elle assume des multiples fonctions, notamment,
l'ingénierie aéroportuaire, le contrôle de la circulation
aérienne, le service d'information aéronautique, le service
anti-incendie, la télécommunication, la
météorologie aéronautique, la sûreté, la
facilitation et l'exploitation commerciale.
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