IV.1. Effondrement
Défaillance des emprunteurs à partir de 2006,
plafonnement de l'immobilier, la valeur des bien gagés ne couvre lus les
créances entraine l'incapacité des ménages à
honorer leurs traites.
- Propagation sur le marché financier suite à
premières défaillances. Ebranlement de la confiance entraine la
perte de la valeur des titres rapidement effondrée sur le marché
secondaire
- Pertes réelles ou potentielles auprès des
détenteurs de titres dont les banques, les fonde d'investissement du
monde entier, faillites spectaculaires, recapitalisation massives, intervention
des gouvernements.
- Ebranlement de la confiance entre établissements
financiers, puis entre déposants et leurs banques, crise de
liquidité, crise du crédit, effondrement des bourses, du prix des
matières premières etc.
-Remise en cause du système financier
IV.2. L'instabilité
du secteur bancaire
IV.2.1. La panique bancaire
Les banques jouent un rôle majeur sur les marchés
financiers parce que qu'elles sont bien placers pour s'engager dans des
activités de production d'information qui facilitent l'investissement
productif.la condition des bilans des banques a beaucoup d'importance pour
offrir de prêts.si le banques souffrent d'une détérioration
de leurs bilans et subissent par conséquent une concertation importante
de leur capital, il y aura moins e ressources à prêter et les
crédits bancaires diminueront.la contraction du crédit provoque
lors une baisse de la dépense d'investissement, ce qui ralentit
l'activité économique.
Si la détérioration des bilans des banques est
suffisamment grave, elles connaissent de défaillances, et la contagion
peut s'étendre d'une banque à une autre jusqu'au point où
même des banques saines et solides rencontrent des difficultés.
L'enchainement des défaillances bancaires qui en résulte est
connu sous le nom de panique bancaire
IV.2.2. L'asymétrie
d'information et la crise financière
L'asymétrie d'information entraîne deux types de
problèmes : l'anti sélection qui survient avant la
transaction, et le risque moral qui se produit après la transaction.
L'anti-sélection renvoie au fait que les mauvais risques de
crédit sont ceux qui ont le plus de chance d'être financé
par des prêts, et le risque moral renvoie à la situation où
l'emprunteur s'engage dans des activités indésirables du point de
vue du porteur.
Généralement, dans une panique bancaire, la
source de la contagion est l'asymétrie d'information.les
déposants craignant pour la sécurité de leurs
dépôts, s'il n'existe pas de dispositif d'assurance
dépôts et ne connaissant pas la qualité des portefeuilles
des banques, se mettent à retenir leurs dépôts dans une
proportion suffisante pour provoquer la défaillance bancaire.la faillite
d'un grand nombre de banques sur une brève période de temps
signifie que la production d'information sur les marchés financiers est
dégradée ,et par conséquent l'intermédiation
financière par le secteur bancaire risque d'être interrompue.
La chute des prêts bancaires pendant une crise
financière diminue aussi l'offre de fonds aux emprunteurs, ce qui
relève les taux d'intérêt. Le résultant d'une
panique bancaire est un accroissement de l'anti-sélection et du risque
moral sur le marché du crédit.ces problèmes sont de nature
à provoquer une baisse accentuée des prêts destinés
à financer des investissements productifs, ce qui provoque une
contraction encore plus grave de l'activité économique.
|