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Les banques commerciales face aux ratios prudentielles: analyse et perspectives, cas de la république Démocratique du Congo, de 2004-2008( Télécharger le fichier original )par Victor MUHINDO MURANDYA Université de Lubumbashi - Licence 2009 |
III.6. La surveillance des positions de changeChaque banque doit disposer d'un système de mesurer de surveillance et de contrôle des opérations de change. Elle doit dégager, dans chaque devise :
L'ensemble de position structurelle et position opérationnelle donne la position globale. Cette position est qualifiée courte lorsque les dettes extérieures excèdent les avoirs de longue dans la situation inverse. Les ratios suivants sont à respecter (en fin de journée) III.7. Ratio de trésorerie54(*).Il indique le rapport entre les encaisses des banques et les dépôts. Le coefficient maximum autorité se situer à 7 %. Au delà, les banques doivent verser le sur plus à la banque centrale du Congo et constituer ainsi des réserves obligatoires. Si non, elles risquent d'en courir des pénalités. Compte terme de la conjoncture économique actuelle, caractérisée par la pénurie de billets de banques, celles - ci accusent les variantes de 2à 3% seulement. S'agissant du ratio de liquidité, le seul maximum autorisé s'élève à 60%. Ce dernier ratio, tout comme celui de trésorerie, est utilisé par la banque centrale pour le calcul des réserves est obligatoire. III.8. La liquidité bancaireLa liquidité bancaire est généralement considérée comme étant « la capacité à faire face à ses obligations de trésorerie suivant leur échéance « et est définie de deux façons : la littérature bancaire a tout d'abord retenu une définition étroite de la liquidité, également appelée « liquidité de financement ». Cette notion recouvre la liquidité (c'est-à-dire les espèces ou les actifs susceptibles d'être convertis rapidement en espèces et détenus à cet effet) nécessaire pour satisfaire les demandes de retraits de fonds à court terme émanant des contre parties ou pour couvrir leurs opérations55(*). Cette dimension de la liquidité est vraisemblablement prédominante dans le cadre de l'activité de transformation telle qu'elle est traditionnellement pratiquée par les banques. Pour renchérir, Déhove, entent par liquidité des banques (LB) c'est la somme des dépôts des banques au près des autres intermédiaires financiers56(*) : - les billets en caisse, - les avoirs au trésor - les réserves au près de la BCC, y compris les réserves obligatoires, d'où, avec les notations de notre maquette : LB=RES Or RES=OD+T+REI-B. RES= réserves aux banques à la BCC OD= or et devises T= concours nets de la banque au trésor RE f = refinancements des banque auprès de la BCC B= billets en circulation. Ainsi, la liquidité bancaire s'améliore : Lorsque la banque achète de l'or et des divises quand il ya une entrée de divises. Lorsque le trésor public accroit sa dette monétaire, c'est-à- dire lorsque la banque augment ses concours au trésor. Lorsque les prêts aux banques, via le refinancement, s'élever : Lorsque la demande de billets des particuliers diminue. * 54 BOLALUETTE, politique monétaire, UNIKIN, Inedit ,2008.p.12 * 55 Banque de France. Revue de la stabilité financière n°9 décembre 2006 * 56MARIO, D., institutions et théorie de la monnaie, paris x, Inédit, 2001.p.104 |
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