Conclusion
Une des causes essentielles de la croissance
économique qui tarde à s'accélérer, est la
persistance de sérieux obstacles au développement de
l'investissement qui, combinés au manque de dynamisme, d'innovation, et
de diversification du secteur privé marocain, fait que l'investissement
privé est insuffisant. Les interventions massives de l'Etat dans les
affaires financières et les interprétations
exagérées des lois constituent des obstacles à la
liberté d'entreprendre. Le système judiciaire marocain est
caractérisé par de fortes lourdeurs et que les banques se basent
sur des garanties que sur une analyse rigoureuse des projets ce qui augmente le
risque de prêter au secteur privé.
L'observation de l'évolution des
caractéristiques de système financier marocain pré et post
libéralisation nous laisse conclure sur la défaillance de
celui-ci de jouer pleinement son rôle de collecte et d'allocation des
ressources financières.
Il est maintenant temps de s'interroger sur l'accès au
crédit, et se demander si les fonds prêtables étaient
utilisés par les entreprises les plus efficaces ou encore si c'est la
réputation et la taille des entreprises qui influencent le comportement
des banquiers en matière d'octroi des crédits.
Chapitre 3 : Libéralisation financière et
investissement des entreprises marocaines : analyse empirique
Le financement des investissements des entreprises
dépend du comportement des banques et celui des autorités
publiques. Notre travail tente de montrer si le processus de
libéralisation financière a permis de réduire les
contraintes de financement relatives à l'accès des entreprises au
marché de crédit.
Pour ce faire, l'analyse portera sur l'enquête, qui est
en cours de réalisation, portant sur l'évaluation de
processus de réforme et mise à niveau efficiente des entreprises
dans le cadre d'un développement durable : cas des entreprises
marocaines à l'horizon 2010 effectuée par le Laboratoire de
Recherche GREER35.
3.1 Analyse statistique
3.1.1 Choix des variables et description des
résultats
3.1.1.1 Choix de l'échantillon
Le nombre des entreprises constituant notre échantillon
est de 43 d'un total de plus de 400 entreprises, réparti sur les
régions de Marrakech, Casablanca, Rabat et Kenitra comme suit :
Tableau 5 : Répartition de
l'échantillon par région
Région
|
% échantillon
|
Marrakech
|
28
|
Rabat
|
42
|
Kenitra
|
30
|
Total
|
100
|
|
3.1.1.2 Informations sur l'enquête
Pour réaliser l'enquête, le questionnaire
(présenté en annexe) a été établi par
l'équipe de recherche (GREER), en adoptant le face à face afin de
réduire le taux de refus de réponses. Le questionnaire a
été appliqué directement dans 43 entreprises et aucun
traitement du questionnaire par courrier électronique n'a pas
été effectué.
35 Laboratoire de Recherche en Economie de
l'énergie, Environnement et Ressources -- Faculté de Droit et
d'économie - Marrakech.
3.1.1.3 Choix des variables et définition du
problème de recherche
L'objectif à travers cette analyse est double. D'abord
montrer si la libéralisation financière a permis
d'éliminer les contraintes de financement des investissements des
entreprises (des contraintes endogènes résultant du comportement
des banques et des contraintes exogènes résultant du comportement
des pouvoirs publics), ensuite évaluer l'impact des réformes
entreprises par les autorités marocaines sur le comportement de
l'investissement des entreprises en question.
Tableau 6 : hypothèses et objectifs de
recherche
Variable
|
Hypothèse/Objectif recherché
|
Relation banque-entreprise
|
Les entreprises ayant des relations fortes avec leurs banques
et de bonne réputation seront bien positionnées par rapport aux
entreprises nouvellement créées pour accéder au
marché du crédit (contrainte endogène).
|
Taille
|
Une entreprise de taille importante ne
trouvera d'entrave en matière d'accès au
financement bancaire. Le problème d'asymétrie d'information sera
donc réduit du fait que l'entreprise pourra fournir des garanties
suffisantes (contrainte endogène).
|
Conditions de prêt
|
Permet d'évaluer les contraintes que
rencontrent les entreprises pour l'octroi des crédits
d'investissement.
|
Perception de réformes
|
Indique les obstacles auxquels font face les entreprises,
particulièrement l'accès au financement bancaire, l'influence du
secteur informel et les problèmes législatifs et administratifs
(contrainte exogène).
|
Mode de financement
|
Par l'étude de la question des sources de financement.
|
|
3.1.1.4 Présentation et interprétation
des résultats
3.1.1.4.1 Identification du secteur d'activité
des entreprises
Le secteur dominant de notre échantillon est
l'agroalimentaire avec 20,9% contre 18,6% pour le textile et 11,6% pour le
Chimique et Parachimiques. La composition sectorielle des entreprises explique
ainsi cette inégalité en matière de répartition de
ces dernières (Tableau 7) Par statut juridique, les
Sociétés À Responsabilité Limitée (SARL)
dominent notre échantillon avec 60,5% entreprises suivies de
Sociétés Anonymes (SA) avec 23,3%.
Tableau 7 : Répartition des entreprises
selon la forme juridique et le secteur d'activité
|
Forme juridique
|
Total
|
Secteur d'activité
|
SA
|
SARL
|
Personne physique
|
SNC
|
Autres
|
|
Agroalimentaire
|
7,0%
|
11,6%
|
|
|
2,3%
|
20,9%
|
Chimie et parachimie
|
|
11,6%
|
|
|
|
11,6%
|
Textile
|
2,3%
|
16,3%
|
|
|
|
18,6%
|
BTP
|
4,7%
|
|
2,3%
|
|
|
7,0%
|
Autres
|
9,3%
|
20,9%
|
4,7%
|
4,7%
|
2,3%
|
41,9%
|
Total
|
23,3%
|
60,5%
|
7,0%
|
4,7%
|
4,7%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
3.1.1.4.2 Effectif employé
La répartition des entreprises selon le nombre des
salariés nous renseigne sur la taille de celles-ci. Ainsi, les grandes
entreprises ayant un effectif de plus de 60 salariés représentent
37,2%. Les entreprises moyennes représentent 30,2% contre seulement
16,6% et 11,6% pour respectivement les petites et les très petites
entreprises comme on peut le voir au tableau 8.
Tableau 8 : Effectif total des entreprises
Effectif
|
Fréquence
|
%
|
Taille
|
De 1 à 9
|
5
|
11,6
|
Très petite
|
Entre 10 et 19
|
7
|
16,3
|
Petite
|
Entre 20 et 60
|
13
|
30,2
|
Moyenne
|
Plus de 60
|
16
|
37,2
|
Grande
|
Pas de réponse
|
2
|
4,7
|
-
|
Total
|
43
|
100
|
-
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
3.1.1.4.3 Sources de financement
Pour l'ensemble des entreprises enquêtées, le
réinvestissement des bénéfices constitue la
première source de financement. Sur un total de 31 entreprises, 22 ont
recours à leurs fonds propres pour financer leurs investissements.
L'observation du tableau 9 montre aussi l'effet taille sur la
structure de financement des investissements des entreprises. En effet, les
entreprises de taille très petite n'ont accès au marché du
crédit contrairement aux grandes dont les prêts bancaires
représentent plus de 6%. Les entreprises de taille moyenne dont
l'effectif varie entre 20 et 60 salariés, se trouvent en position de
concurrence moins acharnée par rapport aux grandes, avec un taux
d'accès qui ne dépasse pas 3,3%. La question des contraintes de
crédit, et l'importance des garanties exigées peuvent être
à l'origine de cette performance
En général, l'autofinancement est la principale
source de financement des entreprises et l'accès au marché de
crédit demeure très limité même pour les grandes, et
c'est dans ce sens que les autorités doivent intervenir pour
réajuster les mécanismes de fonctionnement du marché de
crédit.
Tableau 9: Sources de financement des
investissements et taille des entreprises
Source de Fin.
Taille
|
Autofinanc ement
|
Fonds propres
|
Prêt et avances de maison mère
|
Prêts bancaires
|
Total
|
De 1 à 9
|
6,7%
|
|
|
|
6,7%
|
Entre 10 et 19
|
|
3,3%
|
|
3,3%
|
6,7%
|
Entre 20 et 60
|
30,0%
|
3,3%
|
|
3,3%
|
36,7%
|
Plus de 60
|
33,3%
|
3,3%
|
6,7%
|
6,7%
|
50,0%
|
Total
|
70,0%
|
10,0%
|
6,7%
|
13,3%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
3.1.1.4.4 Demande de prêt
Nous avons signalé que la taille des entreprises
influence le comportement des banques dans leur décision d'octroi de
crédits. Cet effet taille, peut être étudié en
analysant le résultat du tableau 10. Ainsi, sur un total de 58,8% des
demandes de prêts, seules les entreprises de tailles moyenne et grande
ont enregistré des taux relativement élevés avec,
respectivement, 20,6% et 23,5% contre 14,7% pour les petites. Les très
petites entreprises sont marginalisées du système de
crédit.
Il nous semble par conséquent d'après les
résultats obtenus que les contraintes de financement jouent en
défaveur des petites entreprises, dues essentiellement aux taux
d'intérêt élevés, aux garanties
exagérées ou à des procédure d'obtention des
crédits trop compliquées (tableaux 11 et 12).
Tableau 10 : Demande de crédit et taille des
entreprises
Effectif employé
|
De 1 à 9
|
Entre 10 et
|
Entre 20 et
|
Plus de 60
|
Total
|
|
|
19
|
60
|
|
|
Demande de prêt
|
|
|
|
|
|
Oui
|
|
14,7%
|
20,6%
|
23,5%
|
58,8%
|
Non
|
8,8%
|
2,9%
|
14,7%
|
14,7%
|
41,2%
|
Total
|
8,8%
|
17,6%
|
35,3%
|
38,2%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
3.1.1.4.5 Conditions de prêt
Pour le cas des entreprises qui n'ont jamais effectué
des demandes de prêt, les très petites entreprises voient que les
taux d'intérêt sont trop élevés, alors que la
procédure d'obtention des crédits d'investissement trop
compliquée sont à l'origine de l'abstention pour les entreprises
de tailles moyenne et grande.
Tableau 11 : Conditions de prêt et taille des
entreprises
Conditions de prêt
Taille
|
La procédure d'obtention de prêt est trop
difficile
|
Les taux d'intérêt sont trop
élevés
|
Autres
|
Total
|
De 1 à 9
|
|
28,6%
|
|
28,6%
|
Entre 10 et 19
|
|
|
14,3%
|
14,3%
|
Entre 20 et 60
|
14,3%
|
14,3%
|
|
28,6%
|
Plus de 60
|
14,3%
|
14,3%
|
|
28,6%
|
Total
|
28,6%
|
57,1%
|
14,3%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
D'autres raisons avancées par les entreprises sont
synthétisées au le tableau suivant :
Tableau 12 : Raisons de refus d'effectuer une demande
de prêt
Raison de refus d'effectuer une demande de
prêt
|
Fréquence
|
Pour cent
|
L'entreprise n'a pas besoin de s'endetter
|
8
|
18,6
|
Le gestionnaire ne souhaite pas s'endetter en principe
|
3
|
7,0
|
Par conviction religieuse de ses dirigeants
|
1
|
2,3
|
Par crainte de perte de contrôle
|
1
|
2,3
|
Autres
|
1
|
2,3
|
Total
|
14
|
32,6
|
Pas de réponse
|
29
|
67,4
|
Total
|
43
|
100,0
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
3.1.1.4.6 Relation banque entreprise
La relation banque-entreprise constitue pour la banque un
moyen d'obtention d'information pour créer ses relations avec les
entreprises à long terme, car une entreprise qui dispose de comptes
bancaires dans une banque pour une durée longue, permet à
celle-ci, d'évaluer sa performance de même que l'obtention des
informations sur sa situation financière afm d'évaluer sa
capacité de remboursement.
Les résultats obtenus confirment l'idée que les
grandes entreprises qui ayant des relations de durée longue (plus de 20
ans) sont plus avantageuses dans le sens où elles représentent
plus de 23,8% contre 9,5% pour les entreprises moyennes. Reste à voir
maintenant si la durée de relation a eu des effets sur l'accès au
crédit ou que les décisions des prêteurs dépendent
en particulier de la rentabilité des projets d'investissement et de la
capacité de remboursement et/ou de la réputation des
emprunteurs.
Tableau 13 : Relation banque entreprise et taille
des entreprises
A.relation banque
Taille
|
Moins d'une année
|
Entre 1 et 4 ans
|
Entre 4 et 7 ans
|
Entre 7 et 10 ans
|
Entre 10 et 20 ans
|
Plus de 20 ans
|
Total
|
Entre 10 et 19
|
4,8%
|
9,5%
|
|
|
4,8%
|
|
19,0%
|
Entre 20 et 60
|
|
4,8%
|
|
9,5%
|
14,3%
|
9,5%
|
38,1%
|
Plus de 60
|
|
4,8%
|
4,8%
|
4,8%
|
4,8%
|
23,8%
|
42,9%
|
Total
|
4,8%
|
19,0%
|
4,8%
|
14,3%
|
23,8%
|
33,3%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
Comme indiqué ci-dessus, la durée de la
relation est un facteur capital dans la détermination des
décisions aux banques d'accorder ou non des prêts
d'investissement. Les prêts ont été accordés aux
entreprises ayant des relations de plus de 10 ans contrairement aux entreprises
qui n'ont qu'une année (voir tableau 14).
Tableau 14 : Accord sur prêt et relation
banque entreprise
Accord sur prêt
A.Relation banque
|
Oui
|
Non
|
En-cours
|
Total
|
Moins d'une année
|
|
4,8%
|
|
4,8%
|
Entre 1 et 4 ans
|
14,3%
|
|
4,8%
|
19,0%
|
Entre 4 et 7 ans
|
4,8%
|
|
|
4,8%
|
Entre 7 et 10 ans
|
14,3%
|
4,8%
|
|
19,0%
|
Entre 10 et 20 ans
|
23,8%
|
|
|
23,8%
|
Plus de 20 ans
|
28,6%
|
|
|
28,6%
|
Total
|
85,7%
|
9,5%
|
4,8%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
3.1.1.4.7 Secteur d'activité et accès au
marché de crédit
L'agroalimentaire demeure le secteur privilégié
avec plus de 21,7%, à cause de la prépondérance des
entreprises de secteur agricole dans notre échantillon, et l'implication
faible des banques marocaines dans le financement des autres secteurs
d'activités. Cela s'ajoute aux avantages que présentent les
secteurs Agroalimentaire et BTP en matière des capacités de
remboursement des emprunteurs (garanties importantes constituées
notamment par les hypothèques sur terrains et nantissement sur machines
et équipements).
Tableau 15 : Accord sur prêt et secteur
d'activité
Accord sur prêt
Secteur d'activité
|
Oui
|
Non
|
En-cours
|
Total
|
Agroalimentaire
|
21,7%
|
|
|
21,7%
|
Chimie & parachimie
|
4,3%
|
|
|
4,3%
|
Textile
|
4,3%
|
|
4,3%
|
8,7%
|
BTP
|
13,0%
|
|
|
13,0%
|
Autres
|
34,8%
|
17,4%
|
|
52,2%
|
Total
|
78,3%
|
17,4%
|
4,3%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
Malgré le retrait partiel de l'Etat dans les affaires
financières et l'importance donnée au secteur bancaire pour jouer
pleinement son rôle, les perspectives de croissance des investissements
ne sont guère prometteuses, et qui semble indiquer que l'environnement
des affaires reste à améliorer.
3.1.1.4.8 Garanties fournies
L'importance des garanties fournies en contrepartie d'octroi
de crédit d'investissement permet d'apprécier la capacité
de remboursement des entreprises. Les garanties se répartissent entre
Hypothèques sur terrains et construction (18,6%), nantissement sur
machines et équipements (14%) et caution personnelle & garanties sur
les actifs des propriétaires (9,3%). Elles constituent un signal pour
les banques sur la qualité de l'emprunteur, car elles permettent de
diminuer le risque de récupération des fonds octroyés. De
même, elles sont devenues la condition préalable et importante
pour obtenir un crédit d'investissement.
Ce genre de contraintes, et bien d'autres, place le Maroc dans
les premières positions sur la scène internationale :
la contrainte de l'accès au crédit : classé
au premier rang ;
garantie exigée pour l'octroi d'un crédit :
classé au deuxième rang ;
Pourcentage des entreprises n'ayant pas voulu ou pas utiliser
le crédit pour fmancer leur dernier investissement : sur 31 pays
comparés, le Maroc se classe en 28èrne position
36;
36 Banque mondiale et Royaume du Maroc,
Enquête sur le Climat de 1 'Investissement au Maroc, 2004.
L'essentiel des garanties est constitué de
l'hypothèque sur terrains et constructions pour l'obtention des
crédits d'investissement avec 47,1% (tableau 16).
Tableau 16 : Garanties offertes
Garanties offertes
Demande crédit
|
Hypothèque sur terrains et construction
|
Nantissement sur machines et équipements
|
Caution personnelle/ga ranties sur les actifs des
prop.
|
Total
|
Oui
|
47,1%
|
29,4%
|
17,6%
|
94,1%
|
En-cours
|
|
5,9%
|
|
5,9%
|
Total
|
47,1%
|
35,3%
|
17,6%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
3.1.1.4.9 Investissement et renouvellement des
équipements
La proportion des équipements de moins de 5 ans est
relativement élevée et montre que les entreprises renouvellent
fréquemment leurs machines surtout dans le cas des grandes entreprises
industrielles. Le textile vient au premier rang enregistrant un taux de
renouvellement qui atteint 11,4% (ayant une proportion de machines de moins de
5 ans). L'agroalimentaire demeure une branche d'activité plus classique
en matière d'utilisation des machines plus anciennes, la proportion des
machines ayant plus de 10 ans dans est de 8,6% (taux élevé par
rapport aux autres branches d'activité comme le montre le tableau
17).
Tableau 17 : Proportion machines et secteur
d'activité
Secteur d'activité Prop.machines
|
Agroalimentaire
|
Chimie & parachimie
|
Textile
|
BTP
|
Autres
|
Total
|
Moins de 5 ans d'âge
|
8,6%
|
8,6%
|
11,4%
|
|
11,4%
|
40,0%
|
Entre 5 et 10 ans
|
2,9%
|
|
5,7%
|
2,9%
|
20,0%
|
31,4%
|
Entre 10 et 20 ans
|
8,6%
|
|
2,9%
|
2,9%
|
8,6%
|
22,9%
|
Plus de 20 ans
|
|
|
|
|
5,7%
|
5,7%
|
Total
|
20,0%
|
8,6%
|
20,0%
|
5,7%
|
45,7%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
Lourdeur des charges fiscales
|
Fréq.
|
Pour cent
|
Pas un obstacle
|
5
|
11,6
|
Obstacle mineur
|
5
|
11,6
|
Obstacle moyen
|
8
|
18,6
|
Obstacle majeur
|
6
|
14,0
|
Obstacle très sévère
|
11
|
25,6
|
Total
|
35
|
81,4
|
Pas de réponse
|
8
|
18,6
|
Total
|
43
|
100,0
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
Coût élevé du
fin. bancaire
|
Fréq.
|
Pour cent
|
Pas un obstacle
|
3
|
7,0
|
Obstacle mineur
|
7
|
16,3
|
Obstacle moyen
|
9
|
20,9
|
Obstacle majeur
|
7
|
16,3
|
Obstacle très sévère
|
8
|
18,6
|
Total
|
34
|
79,1
|
Pas de réponse
|
9
|
20,9
|
Total
|
43
|
100,0
|
|
3.1.1.4.10 Perception des réformes
Parmi les contraintes qui entravent le bon fonctionnement des
entreprises et limitent leur développement nous pouvons citer :
le coût élevé du financement bancaire
: qui est considéré comme un obstacle mineur et moyen pour
plus de 36%, et un obstacle majeur et sévère pour plus de 34%.
Ces taux sont exprimés par un grand nombre d'entreprise qui non
seulement ont déjà fait une demande de crédit, mais aussi
ayant bénéficié d'un crédit d'investissement ou de
trésorerie. La structure de financement nous a montré le
degré et les limites d'accès au financement bancaire. Sur le plan
international, le Maroc vient aux premiers rangs mentionnant le coût du
crédit comme étant un obstacle majeur ou sévère.
Lourdeur des charges fiscales : les charges fiscales
pèsent négativement, sur la structure financière de
l'entreprise et donc sur ses décisions d'investissement d'une part, et
d'autre part sur la fraude fiscale. Elle est mentionnée comme obstacle
très sévère par plus de 25% d'entreprises. En revanche,
11,6% d'entre elles estiment que la lourdeur des charges fiscale ne constitue
pas un obstacle pour leur processus de croissance économique.
Tableaux 18 et 19 : Perception de la lourdeur des
charges fiscales et du coût élevé du financement
bancaire
Développement du secteur informel : le
secteur informel joue un rôle important dans la formation des
mécanismes d'ajustement de l'économie. Son développement
est dû d'une part à l'absence de contrôle et de supervision
des autorités publiques sur les sphères économique,
fiscale et financière, et d'autre part sa capacité à
concurrencer le secteur formel. A cet effet, nous remarquons que la
majorité des entreprises, soit plus de 67% affirment que le circuit
informel est une contrainte peu sévère.
Problèmes législatifs et administratifs :
nous signalons que l'intérêt de l'étude de cette
variable revient au fait que les procédures administratives et
législatives de création des entreprises et le
développement de leurs projets d'investissement sont excessivement
élevées. En témoigne le grand nombre d'entreprises, soit
plus de 88% qui considèrent ces problèmes constituent un grand
obstacle du climat d'investissement.
Tableaux 20 et 21 : Perception développement
du secteur informel et problèmes législatifs
Développement du secteur
informel
|
Fréq.
|
Pour cent
|
Pas un obstacle
|
10
|
23,3
|
Obstacle mineur
|
7
|
16,3
|
Obstacle moyen
|
4
|
9,3
|
Obstacle majeur
|
7
|
16,3
|
Obstacle très sévère
|
3
|
7,0
|
Total
|
31
|
72,1
|
Pas de réponse
|
12
|
27,9
|
Total
|
43
|
100,0
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
Problèmes législatifs
et administratifs
|
Fréq.
|
Pour cent
|
Pas un obstacle
|
5
|
11,6
|
Obstacle mineur
|
3
|
7,0
|
Obstacle moyen
|
10
|
23,3
|
Obstacle majeur
|
7
|
16,3
|
Obstacle très sévère
|
6
|
14,0
|
Total
|
31
|
72,1
|
Pas de réponse
|
12
|
27,9
|
Total
|
43
|
100,0
|
|
Réforme du marché boursier : le
marché boursier qui doit jouer un rôle important dans le
développement de financement des entreprise, reste aux grandes
entreprises. En effet, la réforme du marché boursier n'a pas
permis aux entreprises surtout les petites et moyennes de
bénéficier des effets de la réforme boursière. Les
entreprises neutres ou ne disposant pas d'information sur l'évolution du
marché boursier sont de l'ordre de plus de 48,8% si on tient compte des
non répondants.
Tableaux 22 et 23 : Perception réforme
bancaire
Réforme bancaire
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Très favorable
|
6
|
14,0
|
Favorable
|
7
|
16,3
|
Neutre
|
7
|
16,3
|
Défavorable
|
10
|
23,3
|
Très défavorable
|
1
|
2,3
|
Total
|
31
|
72,1
|
Pas de réponse
|
12
|
27,9
|
Total
|
43
|
100,0
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
Accès fin.bancaire
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pas un obstacle
|
9
|
20,9
|
Obstacle mineur
|
11
|
25,6
|
Obstacle moyen
|
6
|
14,0
|
Obstacle majeur
|
3
|
7,0
|
Obstacle très sévère
|
5
|
11,6
|
Total
|
34
|
79,1
|
Pas de réponse
|
9
|
20,9
|
Total
|
43
|
100,0
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
Tableau 24 : Accès au financement
bancaire
Réforme du marché
boursier
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Très favorable
|
3
|
7,0
|
Favorable
|
3
|
7,0
|
Neutre
|
21
|
48,8
|
Défavorable
|
1
|
2,3
|
Total
|
28
|
65,1
|
Pas de réponse
|
15
|
34,9
|
Total
|
43
|
100,0
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
Le programme de libéralisation financière
entamé depuis le début de la décennie 90, n'a pas permis
d'éliminer les problèmes majeurs aussi bien législatifs,
économiques, fmanciers et administratifs auxquels font face les
entreprises marocaines.
· Coût élevé du
financement
Parmi les obstacles qui affectent le développement des
investissements aussi bien des petites et moyennes entreprises, que des
grandes, le coût élevé du financement bancaire vient au
premier rang des préoccupations des entreprises. ainsi, 11,8% le trouve
comme obstacle sévère. 26,5% le considère comme un
obstacle moyen et 23,5% le trouve comme un obstacle très
sévère (tableau 25).
Tableau 25 : Coût élevé de
financement et taille des entreprises
Coût élevé du fin.
banc.
Taille entrep.
|
Pas un obstacle
|
Obstacle mineur
|
Obstacle moyen
|
Obstacle majeur
|
Obstacle très sévère
|
Total
|
De 1 à 9
|
2,9%
|
|
5,9%
|
2,9%
|
2,9%
|
14,7%
|
Entre 10 et 19
|
|
2,9%
|
2,9%
|
|
5,9%
|
11,8%
|
Entre 20 et 60
|
2,9%
|
8,8%
|
8,8%
|
5,9%
|
2,9%
|
29,4%
|
Plus de 60
|
2,9%
|
8,8%
|
8,8%
|
11,8%
|
11,8%
|
44,1%
|
Total
|
8,8%
|
20,6%
|
26,5%
|
20,6%
|
23,5%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
· Lourdeur des charges fiscales
Comme le montre le tableau 26, les procédures
législatives et comptables sont restrictives et limitent l'incitation
des entreprises à faire de nouveaux investissements de même
qu'à développer de nouvelles activités. Les
déclarations et les pressions fiscales sont jugées
également excessives : 32,4% des entreprises perçoivent ces
obstacles comme étant très sévères.
Tableau 26 : Perception de la lourdeur des charges
fiscales et taille des entreprises
Lourdeur des charges
fiscales
Taille entrep.
|
Pas un obstacle
|
Obstacle mineur
|
Obstacle moyen
|
Obstacle majeur
|
Obstacle très sévère
|
Total
|
De 1 à 9
|
|
|
5,9%
|
5,9%
|
2,9%
|
14,7%
|
Entre 10 et 19
|
2,9%
|
2,9%
|
2,9%
|
|
2,9%
|
11,8%
|
Entre 20 et 60
|
2,9%
|
8,8%
|
2,9%
|
5,9%
|
11,8%
|
32,4%
|
Plus de 60
|
8,8%
|
2,9%
|
8,8%
|
5,9%
|
14,7%
|
41,2%
|
Total
|
14,7%
|
14,7%
|
20,6%
|
17,6%
|
32,4%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
· Autres contraintes financières et
réglementaires
Le rôle des banques doit consister non seulement
à octroyer des crédits, mais aussi à présenter des
avantages financiers et des incitations d'aide à la croissance des
entreprises. Celles-ci qu'elles soient petites ou grandes expriment leur
méfiance quant au soutien des banques : 38,9% sont tout à fait
d'accord, 5,6% sont plutôt pas d'accord et 8,3% ne sont pas du tout
d'accord sur le fait que les banques ne soutiennent pas les entreprises.
Tableau 27 : Soutien des banques et taille des
entreprises
les banques ne soutiennent pas
les entreprises
Taille entreprise
|
Tout a fait d'accord
|
Plutôt d'accord
|
Neutre
|
Plutôt pas d'accord
|
Pas du tout d'accord
|
Total
|
De 1 à 9
|
8,3%
|
5,6%
|
|
|
|
13,9%
|
Entre 10 et 19
|
5,6%
|
2,8%
|
2,8%
|
|
|
11,1%
|
Entre 20 et 60
|
8,3%
|
8,3%
|
8,3%
|
|
8,3%
|
33,3%
|
Plus de 60
|
16,7%
|
13,9%
|
5,6%
|
5,6%
|
|
41,7%
|
Total
|
38,9%
|
30,6%
|
16,7%
|
5,6%
|
8,3%
|
100,0%
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
L'accès au crédit est une contrainte majeure
à la compétitivité des entreprises résultant des
problèmes qui relèvent des institutions financières et
politiques, dans un contexte fmancier concurrentiel et d'une politique
étatique faible qui manque d'encouragement à travers
l'amélioration de l'environnement des entreprises.
Malgré son programme de modernisation du système
judiciaire, l'environnement réglementaire et administratif est
perçu par les entreprises comme handicap au développement des
affaires. 34,9% qui considèrent que le cadre institutionnel et juridique
constitue un obstacle pour leur développement.
Tableau 28 : Degré d'accord/la justice
marocaine est un handicap au développement
des affaires
Degré d'accord
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Tout à fait d'accord
|
15
|
34,9
|
Plutôt d'accord
|
2
|
4,7
|
Neutre
|
15
|
34,9
|
Plutôt pas d'accord
|
1
|
2,3
|
Pas du tout d'accord
|
4
|
9,3
|
Total
|
37
|
86,0
|
Pas de réponse
|
6
|
14,0
|
Total
|
43
|
100,0
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
· Appréciation des
réformes lancées depuis les années 80
Depuis le lancement du programme d'ajustement structurel, le
Maroc s'est engagé dans un processus d'ajustement structurel en entamant
d'importants chantiers d'engagés (infrastructures, système
judiciaire, système financier, éducation...) pour favoriser un
climat d'affaire favorable aux entreprises.
Notre but à travers cette étude est
d'évaluer la perception des entreprises quant aux réformes
entreprises. Certes, les décisions d'investissement dépendent non
pas seulement des promesses de l'Etat de développer le climat des
affaires et de son évolution. Le comportement des investissements sera
donc tributaire du degré de perception de ces réformes,
lancées depuis la décennie 80.
Au tableau 29, nous constatons que malgré les efforts
gouvernementaux déployés par le gouvernement depuis plus de 25
ans, la déception marque plus de 45% des entreprises, ont toujours une
perception négatives des réformes entreprises et que seul 17%
apprécient ces efforts et ont une vision optimiste face à ces
réformes.
Nous rappelons que le programme de réformes a
concerné les différents domaines : le secteur financier
(politique de libéralisation du système financier), le programme
de privatisation, le système judiciaire et administratif, la
fiscalité, le commerce extérieur, le secteur bancaire, etc.
Tableau 29 : Degré d'accord sur les reformes
lancées depuis les années 80
Degré d'accord sur les reformes
lancées depuis les années 80
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Tout à fait d'accord
|
13
|
30,2
|
Plutôt d'accord
|
7
|
16,3
|
Neutre
|
9
|
20,9
|
Plutôt pas d'accord
|
6
|
14,0
|
Pas du tout d'accord
|
1
|
2,3
|
Total
|
36
|
83,7
|
Pas de réponse
|
7
|
16,3
|
Total
|
43
|
100,0
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
En résumé et au terme de cette description
statistique nous remarquons que les causes fondamentales du le manque de
compétitivité des entreprises demeurent dans la persistance :
des problèmes de financement et de garanties
exagérées par les institutions
financières ;
des déficiences en matière de conditions peu
favorables au climat d'investissement ; des contraintes spécifiques aux
petites et moyennes entreprises (accès au marché de
crédit, administration publique, comportement des banquiers --relation
banque entreprise- et asymétrie d'information) ;
3.2 Analyse Factorielle des Correspondances Multiples
(ACM)
Il est possible de reproduire l'analyse statistique en
faisant appel à l'analyse des correspondances multiples sur un tableau
de contingence regroupant l'ensemble des réponses (tableau de Burt). Les
données qualitatives dont on dispose justifient ainsi le choix de la
méthode (ACM) multivariée. L'ACM qui permet de décrire de
vastes tableaux représentant des données qualitatives, est une
Analyse Factorielle des Correspondances simple (AFC) appliquée non plus
à un tableau de contingence mais à un tableau disjonctif
complet.
3.2.1 Principe et étape de l'ACM
3.2.1.1 Passage du codage condensé au tableau
disjonctif complet
Nous rappelons que notre échantillon est
composé de 43 entreprises ; les modalités sont qualitatives et le
nombre de questions est le nombre de variables choisi dans l'analyse des
tableaux statistiques.
o
o o
0
00 .0.
c.
00
0
c,
o
o
0
0
o
0
·
· ·
· · · ·
·
· . ·
· · ·
· · · o.*
Tableau disjonctif complet
Nuage des individus
|
Nuage des modalités
|
3.2.2 Présentation des variables
formejur T
SourcesFin RB
GR
ACFin
DP
ARPR Lourdchr Hanjusti Ttribadm
: Forme juridique : Taille entreprise : Sources de
financement
: Relation banque entreprise
: Garanties
: Accès financement : Demande de prêt
: Accord sur prêt
: Lourdeur des charges fiscales
: handicap/Justice
: handicap/Tribunaux administratif
3.2.3 Présentation du tableau disjonctif complet
(voir annexe)
3.2.4 Présentation et analyse du tableau des
valeurs propres et de l'inertie totale
Le tableau des valeurs propres nous permet d'estimer la
qualité d'ajustement de chaque sous espace à l'aide de
l'histogramme des valeurs propres. Comme en AFC, la règle de la valeur
propre >1 ne peut pas s'appliquer. En pratique, l'analyse se restitue
lorsque l'inertie totale est supérieure à 60% et on se limite
généralement dans les axes F1 et F2 dans l'étude des
corrélations entre les variables.
Dans notre cas, le premier axe (F1) explique plus de 47% de
l'inertie du nuage. Le premier plan explique plus de 64% (F1 et F2). Nous
perdrons ainsi moins de 35% si nous nous limitons dans les deux premiers axes
(tableau 30).
Tableau 30 : Valeurs propres et pourcentage de
variance
|
Fl
|
F2
|
F3
|
F4
|
F5
|
F6
|
F7
|
F8
|
F9
|
F10
|
Valeur propre
|
0,119
|
0,044
|
0,028
|
0,024
|
0,012
|
0,008
|
0,006
|
0,005
|
0,004
|
0,002
|
% variance
|
47,146
|
17,501
|
11,238
|
9,648
|
4,613
|
3,365
|
2,432
|
1,814
|
1,615
|
0,627
|
% cumulé
|
47,146
|
64,647
|
75,886
|
85,533
|
90,146
|
93,511
|
95,944
|
97,758
|
99,373
|
100
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
3.2.5 Contribution des variables
Axe 1 :
L'analyse du tableau montre que la colonne Fl est mieux
positionnée grâce aux variables RB, GR et ARPR.
Tableau 31 : Contribution des
variables
|
Poids abs.
|
Poids rel.
|
Fl
|
F2
|
F3
|
F4
|
F5
|
F6
|
F7
|
F8
|
F9
|
F10
|
formejur
|
43
|
12,392
|
2,697
|
4,176
|
5,827
|
4,749
|
2,734
|
4,128
|
0,749
|
3,008
|
10,942
|
50,608
|
T
|
41
|
11,816
|
3,223
|
1,106
|
3,090
|
3,192
|
12,293
|
23,646
|
5,615
|
0,529
|
2,860
|
34,113
|
SourcesFin
|
31
|
8,934
|
0,870
|
22,704
|
31,679
|
10,868
|
8,333
|
11,235
|
3,879
|
0,372
|
1,155
|
0,011
|
RB
|
22
|
6,340
|
23,894
|
0,006
|
0,311
|
0,409
|
29,790
|
0,376
|
16,391
|
1,508
|
19,221
|
0,101
|
GR
|
17
|
4,899
|
25,067
|
5,633
|
5,784
|
19,451
|
33,681
|
0,057
|
0,369
|
1,422
|
0,413
|
0,999
|
ACFin
|
34
|
9,798
|
3,611
|
13,149
|
3,430
|
3,111
|
3,336
|
4,136
|
18,186
|
0,559
|
34,932
|
5,693
|
DP
|
36
|
10,375
|
0,108
|
29,845
|
0,847
|
1,372
|
1,815
|
32,914
|
5,694
|
6,064
|
10,693
|
1,063
|
lourdchr
|
35
|
10,086
|
4,218
|
8,037
|
3,951
|
6,830
|
7,070
|
1,406
|
11,846
|
37,350
|
2,449
|
6,956
|
ARPR
|
23
|
6,628
|
22,969
|
0,723
|
1,727
|
18,845
|
0,296
|
2,161
|
29,559
|
1,238
|
14,242
|
0,388
|
hanjusti
|
37
|
10,663
|
5,373
|
0,105
|
5,149
|
7,706
|
0,450
|
13,649
|
7,307
|
47,902
|
2,293
|
0,058
|
ttribadm
|
28
|
8,069
|
7,970
|
14,516
|
38,204
|
23,467
|
0,202
|
6,292
|
0,404
|
0,048
|
0,802
|
0,009
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
Nous remarquons ainsi que les variables GR (garanties
exigées par les banques) et RB (relation banque entreprise) enregistrent
de fortes contributions avec respectivement 25,07% et 23,89% dans le premier
axe. DP (demande de prêt) contribue à hauteur de 0,11% (faible
contribution observée). On peut dire ainsi que cet axe est un axe des
variables (GR, RB, ARPR). Cette forte contribution et la relation positive
entre elles (voir matrice des corrélations) expliquent pourquoi les
entreprises ont accès limité au marché de crédit :
Les relations banque-entreprise (origine des asymétries d'information)
et les garanties exagérées des banques expliquent l'accès
faible des entreprises au financement bancaire (accord sur demande de
prêt s'effectue sur la base des garanties et la réputation de
l'entreprise).
Axe 2 :
Au niveau de l'axe 2, il est positionné grâce aux
variables DP (demande de prêt) et SourcesFin (sources de financement) qui
s'opposent à ACFin (Accès au financement), c'est- à-dire
que le mode de financement (autrement dit la structure financière des
entreprises) explique l'accès au financement (plus de détails
dans l'analyse de contribution des modalités).
Figure 13: Graphique symétrique des
variables
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
(axes F1 et F2 : 64,65
|
°/,,)
|
|
|
|
0,8
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,4
|
|
|
_
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0 Sounetasren
|
|
|
|
0,2
0
|
|
.
|
-
cemei
T
uf
|
r
|
|
|
, RB
|
|
|
|
tra-njsti
|
|
|
|
|
ARPR
|
|
|
-0,2
|
|
|
· burdchr <> ACFin
0 ttribadm
|
|
|
|
e GR
|
|
-0,4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-0,6
|
|
|
-
|
|
|
|
|
|
-0,8
|
|
|
-
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-1
|
-0,8
|
-0,6
|
-0,4 -0,2 0
|
0,2
|
0,4
|
0,6 0,8
|
1
|
|
|
-- axe F1 (47,15 %)
|
-->
|
|
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
La matrice des corrélations nous permet
d'apprécier les relations (positive ou négatives) entre les
variables. En gras, les corrélations positives enregistrées,
notamment entre RB et GR, RB et ARPR, GR et ARPR. Les corrélations
négatives concernent essentiellement SourcesFin et DP, SourcesFin et
ACFin ainsi que T (taille des entreprises) et DP. Ces relations entre variables
répondent à nos besoins de cerner l'analyse des entraves qui
entraînent le recours des entreprises aux sources de financement
externes.
Tableau 32 : Matrice des corrélations
|
formejur
|
T
|
Sources Fin
|
RB
|
GR
|
ACFin
|
DP
|
lourdchr
|
ARPR
|
hanjusti
|
ttribadm
|
formejur
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
T
|
-0,5087
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SourcesFin
|
-0,0314
|
0,3592
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RB
|
-0,1164
|
0,3020
|
0,4225
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
GR
|
-0,0262
|
0,3030
|
0,2989
|
0,6150
|
1
|
|
|
|
|
|
|
ACFin
|
-0,1390
|
0,2363
|
-0,0253
|
0,1260
|
0,1685
|
1
|
|
|
|
|
|
DP
|
0,0511
|
-0,0484
|
-0,0088
|
-0,1332
|
-0,1194
|
-0,3612
|
1
|
|
|
|
|
lourdchr
|
-0,2037
|
0,0884
|
0,0743
|
0,3236
|
0,1249
|
0,6170
|
-0,2382
|
1
|
|
|
|
ARPR
|
0,1982
|
0,0192
|
0,1162
|
0,4370
|
0,4421
|
0,1789
|
-0,2004
|
-0,0100
|
1
|
|
|
hanjusti
|
-0,0852
|
0,1244
|
-0,2215
|
-0,1571
|
-0,0715
|
0,1291
|
0,1510
|
0,1677
|
-0,1353
|
1
|
|
ttribadm
|
-0,0474
|
0,1817
|
0,2959
|
0,0722
|
0,0195
|
0,1242
|
-0,0630
|
0,1558
|
-0,0413
|
0,0648
|
1
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
3.2.6 Etude du nuage des individus
Axes 1 et 2 :
Sur le premier axe, les individus ont contribué d'une
manière équitable excepté l'individu 12
(caractérisé par des non réponses). Quant à l'axe
2, il est déterminé par les individus 6, 16 et 40 : il s'agit des
entreprises de taille moyenne qui n'ont pas effectué de demande de
prêt et qui se basent sur des fonds propres pour financer leurs projets
d'investissement. Le manque d'informations nécessaires (vue le nombre
des non réponses est importants pour ces individus) pour
éclaircir les raisons de ne pas effectuer une demande de prêt nous
amène à les éliminer de notre analyse.
Tableau 33 : Contribution des
individus
|
Poids rel.
|
Fl
|
F2
|
F3
|
F4
|
F5
|
F6
|
F7
|
F8
|
F9
|
F10
|
1
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
2
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
3
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
4
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
5
|
1,729
|
2,639
|
11,041
|
1,437
|
3,202
|
0,398
|
0,169
|
15,050
|
4,388
|
12,112
|
22,837
|
6
|
1,441
|
1,767
|
21,718
|
0,177
|
0,481
|
6,528
|
0,274
|
0,860
|
20,580
|
3,836
|
0,048
|
7
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
8
|
1,441
|
4,227
|
2,087
|
19,672
|
2,855
|
0,373
|
8,778
|
0,105
|
0,295
|
3,538
|
1,178
|
9
|
2,305
|
5,236
|
0,383
|
0,560
|
0,026
|
0,041
|
0,700
|
0,235
|
0,860
|
2,771
|
0,116
|
10
|
1,729
|
3,284
|
0,203
|
19,544
|
1,064
|
1,982
|
2,352
|
3,160
|
3,927
|
3,133
|
0,599
|
11
|
2,305
|
5,236
|
0,383
|
0,560
|
0,026
|
0,041
|
0,700
|
0,235
|
0,860
|
2,771
|
0,116
|
12
|
2,017
|
8,202
|
7,028
|
0,828
|
0,204
|
4,973
|
11,691
|
0,588
|
1,909
|
3,917
|
0,379
|
13
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
14
|
1,153
|
0,576
|
8,284
|
10,104
|
30,119
|
17,834
|
5,188
|
10,106
|
5,929
|
19,488
|
2,634
|
15
|
2,305
|
5,236
|
0,383
|
0,560
|
0,026
|
0,041
|
0,700
|
0,235
|
0,860
|
2,771
|
0,116
|
16
|
1,441
|
2,005
|
10,826
|
0,341
|
7,620
|
2,496
|
17,120
|
40,491
|
9,275
|
3,847
|
25,281
|
17
|
1,729
|
2,558
|
9,275
|
1,332
|
2,031
|
1,315
|
4,094
|
8,799
|
24,163
|
22,063
|
16,023
|
18
|
2,305
|
5,236
|
0,383
|
0,560
|
0,026
|
0,041
|
0,700
|
0,235
|
0,860
|
2,771
|
0,116
|
19
|
1,729
|
6,293
|
7,389
|
1,478
|
0,729
|
0,774
|
0,364
|
0,109
|
0,555
|
7,839
|
1,379
|
20
|
1,441
|
4,123
|
6,452
|
9,978
|
28,088
|
1,100
|
1,968
|
4,352
|
0,199
|
6,773
|
4,907
|
21
|
2,017
|
5,120
|
0,771
|
2,161
|
1,597
|
2,564
|
11,324
|
4,954
|
2,572
|
0,405
|
0,299
|
22
|
1,729
|
6,293
|
7,389
|
1,478
|
0,729
|
0,774
|
0,364
|
0,109
|
0,555
|
7,839
|
1,379
|
23
|
2,305
|
5,236
|
0,383
|
0,560
|
0,026
|
0,041
|
0,700
|
0,235
|
0,860
|
2,771
|
0,116
|
24
|
2,882
|
0,030
|
0,069
|
0,005
|
3,876
|
15,410
|
0,021
|
0,434
|
2,189
|
0,572
|
3,526
|
25
|
2,882
|
0,030
|
0,069
|
0,005
|
3,876
|
15,410
|
0,021
|
0,434
|
2,189
|
0,572
|
3,526
|
26
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
27
|
2,882
|
2,042
|
0,230
|
1,363
|
4,229
|
0,002
|
1,650
|
0,301
|
0,004
|
0,677
|
0,008
|
28
|
1,153
|
7,166
|
5,997
|
7,378
|
25,308
|
13,774
|
6,524
|
0,001
|
1,792
|
0,706
|
80,958
|
29
|
2,882
|
2,042
|
0,230
|
1,363
|
4,229
|
0,002
|
1,650
|
0,301
|
0,004
|
0,677
|
0,008
|
30
|
2,594
|
2,784
|
0,726
|
10,449
|
0,814
|
2,411
|
0,680
|
0,860
|
0,372
|
0,020
|
0,066
|
31
|
2,017
|
1,505
|
8,042
|
3,031
|
8,907
|
0,174
|
3,300
|
26,685
|
3,947
|
4,281
|
0,022
|
32
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
33
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
34
|
2,882
|
1,195
|
3,582
|
0,760
|
1,001
|
2,967
|
5,807
|
1,864
|
0,148
|
0,945
|
0,010
|
35
|
1,729
|
3,405
|
8,150
|
6,000
|
3,110
|
7,045
|
2,636
|
0,048
|
19,278
|
8,241
|
0,000
|
36
|
2,017
|
6,281
|
0,954
|
1,310
|
0,415
|
1,006
|
9,176
|
1,964
|
1,696
|
2,099
|
1,613
|
37
|
2,305
|
0,452
|
3,254
|
3,821
|
3,711
|
18,454
|
0,232
|
14,741
|
0,051
|
6,640
|
1,216
|
38
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
39
|
2,882
|
2,042
|
0,230
|
1,363
|
4,229
|
0,002
|
1,650
|
0,301
|
0,004
|
0,677
|
0,008
|
40
|
1,441
|
2,332
|
10,503
|
13,502
|
10,500
|
6,003
|
1,370
|
5,275
|
7,368
|
1,960
|
0,183
|
41
|
3,170
|
0,803
|
0,332
|
0,959
|
0,036
|
0,037
|
0,107
|
0,004
|
0,015
|
0,000
|
0,002
|
42
|
1,729
|
5,088
|
0,905
|
4,584
|
0,249
|
2,252
|
35,569
|
0,645
|
29,835
|
0,001
|
3,163
|
43
|
1,729
|
6,293
|
7,389
|
1,478
|
0,729
|
0,774
|
0,364
|
0,109
|
0,555
|
7,839
|
1,379
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
3.2.7 Contribution des modalités
Le tableau de contribution des modalités nous permet
d'apprécier le poids de chaque variable par rapport à l'ensemble
(poids rel.). Dans notre cas, les modalités SARL et NR (non
répondants aux garanties) enregistrent des taux relativement importants.
Les SARL, petites et moyennes entreprises n'ayant
bénéficié des prêts bancaires n'ont pas pu
répondre à notre question liée aux garanties
imposées par les banques.
Sur l'axe 1, toutes les demandes de
prêt effectuées ont été acceptées par les
banques. L'axe est positionné grâce aux modalités
oui (ARPR) et oui (DP) ainsi que la variable
G (corrélation de plus 56%). Cela pose la question sur
les critères qui déterminent le comportement et les
décisions des banquiers d'accorder ou non des crédits
d'investissement. Sur l'axe 2, la forte contribution relative
Non (ARPR) qui s'oppose à la modalité
SNC et entre 10 et 19 (T), montre que les
petites entreprises restent loin de marché de crédit, si nous
n'intégrons pas les très petites entreprises qui sont totalement
marginalisées du système financier (avec une corrélation
forte 69%).
Les fortes corrélations ont concerné les
variables ARPR et Formejur, ARPR et T, ARPR (oui) et DP (oui), SourcesFin
(prêts bancaires) et T (de 1 à 9) ... (voir tableau 33 matrice des
corrélations).
Tableau 33 : Contribution des
modalités
|
Poids abs.
|
Poids rel.
|
F I
|
F2
|
F3
|
F4
|
F5
|
SNC
|
2
|
0,775
|
0,625
|
15,785
|
5,635
|
0,460
|
0,011
|
Personne physique
|
3
|
1,163
|
1,393
|
3,922
|
13,455
|
2,364
|
0,124
|
SA
|
10
|
3,876
|
4,082
|
1,612
|
10,674
|
0,484
|
8,186
|
SARL
|
26
|
10,078
|
2,239
|
1,145
|
1,690
|
1,407
|
0,492
|
Autres
|
2
|
0,775
|
0,050
|
0,089
|
0,250
|
27,890
|
12,534
|
Total formejur
|
43
|
16,667
|
8,388
|
22,553
|
31,704
|
32,605
|
21,347
|
De 1 à 9
|
5
|
1,938
|
5,640
|
0,013
|
0,031
|
9,525
|
1,222
|
Entre 10 et 19
|
7
|
2,713
|
0,002
|
14,559
|
1,998
|
0,606
|
5,961
|
Entre 20 et 60
|
13
|
5,039
|
0,210
|
0,862
|
14,133
|
0,718
|
0,015
|
NR
|
2
|
0,775
|
0,459
|
1,444
|
4,115
|
3,842
|
0,635
|
Plus de 60
|
16
|
6,202
|
1,392
|
4,193
|
10,692
|
0,613
|
1,368
|
Total T
|
43
|
16,667
|
7,703
|
21,070
|
30,969
|
15,304
|
9,200
|
Autofinancement
|
22
|
8,527
|
0,273
|
6,905
|
0,002
|
0,319
|
0,274
|
Fonds propres.
|
3
|
1,163
|
1,925
|
1,695
|
5,483
|
4,511
|
1,817
|
NR
|
12
|
4,651
|
2,323
|
10,519
|
0,383
|
0,143
|
0,248
|
Prêts avances
|
2
|
0,775
|
0,004
|
0,883
|
2,470
|
2,513
|
2,993
|
Prêts bancaires
|
4
|
1,550
|
6,861
|
0,007
|
0,004
|
13,184
|
0,177
|
Total SourcesFin
|
43
|
16,667
|
11,387
|
20,008
|
8,341
|
20,670
|
5,510
|
NR
|
5
|
1,938
|
3,081
|
2,364
|
7,167
|
2,038
|
15,817
|
Non
|
17
|
6,589
|
8,033
|
4,796
|
1,295
|
0,056
|
3,154
|
Oui
|
21
|
8,140
|
11,604
|
1,489
|
0,080
|
0,234
|
0,117
|
Total DP
|
43
|
16,667
|
22,717
|
8,649
|
8,542
|
2,328
|
19,088
|
Caution personnelle/garantie sur les actifs de
propriété.
|
3
|
1,163
|
3,218
|
0,707
|
0,659
|
12,984
|
9,416
|
Hypothèque sur terrain et construction
|
8
|
3,101
|
9,692
|
0,176
|
3,143
|
0,027
|
11,781
|
NR
|
26
|
10,078
|
9,326
|
0,252
|
0,170
|
0,002
|
0,365
|
Nantissements sur machines
|
6
|
2,326
|
2,232
|
1,333
|
12,111
|
5,989
|
9,314
|
Total G
|
43
|
16,667
|
24,467
|
2,469
|
16,084
|
19,003
|
30,876
|
En-cours
|
1
|
0,388
|
0,006
|
1,494
|
3,668
|
4,552
|
12,885
|
NR
|
20
|
7,752
|
10,879
|
2,629
|
0,347
|
1,066
|
0,990
|
Non
|
4
|
1,550
|
0,315
|
21,098
|
0,334
|
4,316
|
0,100
|
Oui
|
18
|
6,977
|
14,136
|
0,028
|
0,011
|
0,155
|
0,003
|
Total ARPR
|
43
|
16,667
|
25,337
|
25,250
|
4,359
|
10,090
|
13,978
|
Source : élaboré à partir de notre
compilation
La représentation graphique résume ainsi toutes
les remarques et résultats obtenus à l'aide de l'application de
l'ACM. Le graphique symétrique met en évidence les variables et
les individus qui contribuent aux facteurs étudiés.
Figure 14 : Graphique symétrique --individus
et modalités-
(axes Fl et F2 :64,65 %)
0,8 0,6 0,4 0,2
0 -0,2 -0,4 -0,6 -0,8
|
|
·
· 15
· igen
|
6
· 37
0 form
0 T ·
|
0 Soi:toin
· 14
jur
25 · 29
|
|
·
|
·
20
· 12
28
|
|
|
|
|
|
·
|
4~1
· 8
|
anjus
0 lourdc 0 ttrieacg Fin
· 31
|
· B
·
· 34
|
30
|
|
ARPR 0 GR
|
|
|
-1 -0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
-- axe F 1 (47,15 %) -->
Source : élaboré à partir de notre
compilation
Au terme de cette partie, nous pouvons conclure que :
· Les opportunités d'investissement met à
l'encontre des petites et moyennes entreprises ;
· Les garanties exigées par les banques constituent
des contraintes qui limitent l'accès des petites et moyennes entreprises
au marché de crédit ;
· Les relations banque-entreprise jouent un rôle
important et décisif dans la détermination des décisions
d'investissement, puisque la grande majorité des entreprises ayant de
relations fortes et longues et qui ont effectué une demande de
prêt ont bénéficié d'un crédit
d'investissement.
Le système bancaire marocain, malgré les
réformes entreprises pour le moderniser, reste en deçà des
attentes et ne répond pas aux attentes des entreprises en matière
de financement. Les asymétries d'information, les contraintes
exagérées et les interventions massives des autorités
publiques dans les affaires financières sont ainsi les principaux traits
du climat des affaires.
Le processus de libéralisation financière qui
consistait à se baser sur les mécanismes de transmission de
l'épargne vers la sphère réelle, n'a pas permis
d'éliminer les contraintes de financement dues à une mauvaise
allocation des ressources financières.
|
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