4.2.1 Les relations biométriques
Le problème de toute étude biométrique
est le choix d'une droite d'ajustement qui représente, le mieux
possible, le nuage de point obtenu à partir des deux dimensions
étudiées. Pour des mesures de même unité, le
coefficient b de la relation : y= bx+a, détermine le type de la
relation.
Si : b =1 : Isométrie b >1 : allométrie
majorante b <1 : allométrie minorante
À partir des mensurations effectuées, nous avons
utilisé un ajustement de type moindres carrés pour le calcul de
la droite de régression, de la relation longueur totale-longueur
standard, ceci pour les deux sexes ainsi que sexes confondus (Harchouche,
2006).
4.2.2 Relation Taille-Poids
La relation taille-poids du poisson est donnée par
l'expression suivante : WT =a LTb
WT : le poids total LT: la
longueur totale.
a : une constante fonction des unités
utilisées b : le coefficient d'allométrie
Par une transformation logarithmique, l'équation
linéarisée se présente sous la forme :
Ln WT= b Ln LT + Ln a
Suivant la valeur de b, trois cas se
présentent :
b égale 3, la croissance est dite
isométrique; les deux variables WT et LT ont le même taux de
croissance, le poids croit alors comme le cube de la taille du poisson,
b est inférieur à 3,
l'allométrie est minorante ; le poids croit relativement moins vite que
la longueur.
b est supérieur à 3,
l'allométrie est majorante ; le poids croit plus vite que la taille de
l'individu (Harchouche, 2006).
4.2.3 Croissance pondérale (Sparre et Venema, 1996)
:
Si nous combinons l'équation de croissance de Von
Bertalanffy Lt = L8(1 - e_
(t_t0))
Avec la relation longueur-poids : Wt =
aLtb
Le poids asymptotique (W8), correspond à la
longueur asymptotique est donc : W8 =
aL8b
Nous obtenons l'équation de croissance pondérale de
Von Bertalanffy :
Wt = W8(i -
e_ (t_t0))b
a et b : coefficients de la
croissance relative entre le poids et la longueur.
5. Etude de l'exploitation
Un stock d'une espèce donnée est dynamique dont
les gains (entrées) sont représentés par le recrutement
annuel et la croissance alors que les pertes (sorties) sont dues à la
mortalité totale (Z). Cette dernière offre à
décrire une mortalité par pêche (F) engendrée par
les différentes opérations de pêches et la mortalité
naturelle (M) qui exprime la mortalité due à toute cause autre
que la pêche (Bouaziz, 2007).
5.1. Déterminations des paramètres de
l'exploitation
En biologie des pêches, la manière la plus utile
pour exprimer la décroissance en nombre des poissons d'un groupe
d'âge au cours du temps est d'utiliser des taux exponentiels de
décroissance (Pauly, 1985).
No : nombre initial de poissons au
temps to
Nt = No · e-Zt Nt : nombre de
poissons survivants au temps t Z : taux exponentiel de
mortalité totale
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